"" L'opposition écartelée par les élections. La coalition de l'opposition UAD est tiraillée entre ceux qui veulent participer aux législatives de février 2013 et ceux qui hésitent encore ou s'y refusent. "" ; Omettant au passage de rappeler que l’UAD n’est qu’une coalition fantôme qui se résume aujourd’hui à un seul homme : Ismael Guedi Hared, l’ancien directeur de cabinet de Gouled durant 20 ans.
La LOI, savait-elle autre chose que nous ignorions ? – Si l’on en croit ce dernier communiqué, apparemment OUI !
Ce même Ismael Guedi toujours atteint par son complexe des grandeurs et son instinct inné de la manipulation, cette fois accompagné d’Aden Robleh, nous disent dans ce dernier communiqué :
"" À la lumière de récentes révélations "compromettantes" contre le Président du PDD, Mohamed Chehem Daoud, nous, présidents de l'Union de l'UAD et UMD, nous avons décidé la mise à l'écart provisoire du PDD de nos regroupements politiques.""
IOG n'a plus besoin de s’appliquer à ses décrets bouffons, ni d'user de son téléphone rouge aux juges de services, ces 2 anciens collaborateurs Aden robleh et Ismael Guedi viennent d'être promus à cette fonction, afin de paralyser la participation de l'opposition à la prochaine élection législative, assurant au régime par ce geste, la norme habituelle de la chaise vide.
Les pressentiments du PRIDE commencent à prendre forme, révélant cette vérité que personne n'osait tenter affronter : Nos partis politiques de l'opposition sont infiltrés à tous les niveaux par le régime Guelleh et leur soutiens étrangers, expliquant cette paralysie des 35 dernières années.
Notre volonté invitant nos compatriotes à abandonner cette politique de la chaise vide pour une participation active aux prochaines élections législatives, avait 2 objectifs principaux et d’autres secondaires, dont nous cueillerons les fruits très bientôt. Les 2 principaux :
- Fuyant éternellement la table ronde du dialogue serein entre toute l'opposition djiboutienne, on souhaitait mettre à l'épreuve les convictions et les influences politiques de ces partis ainsi que leurs dirigeants.
- Profiter de cette campagne pour sensibiliser la population comme jamais ils l'ont été, sur les enjeux et le pouvoir de chaque citoyen à changer la donne ainsi qu'aux risques de dérapage vers lequel nous entraîne ce régime.
- Le PND est un parti détourné et cloné, pourquoi ? - je m’explique :
2 partis politiques ne peuvent se partager la même scène sous le même statut et raison sociale, par conséquent l’un d’eux est devenu illégal avec le temps, lorsqu’IOG pris en otage le PND en organisant au Sheraton en 2011 un congrès de ce parti, y fit nommer un nouveau président, un petit cousin à Aden Robleh et ce PND fait actuellement partie de l'ensemble vide d'IOG, dénommé UMP.
Voici ce qu'Aden Robleh disait lui-même le 23 Nov. 2011 sur ce hold-up des temps modernes :
"" Le PND ne sera pas démantelé. (..) Par ce « document » Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH vient de remporter la palme de l’absurdité. (..) Il est vrai que les extravagances sont l’apanage de tout dictateur et qu’il serait naïf de croire qu’ISMAÏL OMAR GUELLEH les éviterait.
Personnellement je suis le moins surpris pour la simple raison que je sais depuis longtemps qu’ISMAÏL OMAR GUELLEH est le pire dictateur que la terre ait jamais porté. (..) Le parti au pouvoir apprend au peuple djiboutien qu’il a choisi de remplacer la direction du grand parti d’opposition, le Parti National Démocratique (PND). C’est un trac de quelques lignes signé par un soi-disant ministre de l’intérieur qui nous l’apprend.""
- L'UDJ à quant à lui été vidé de tous ses membres lors de la dernière élection régionale.
Ces 2 hommes ainsi isolés et mis aux pas par le régime Guelleh, sont aujourd'hui seuls, acculés à un mur, atteints du Syndrome de Stockholm, se mettent au service de celui qui les a mis à genoux. Ce cirque est d’une insanité sans bornes, qu'il se passe de commentaire ou d'analyse.
Mohamed Chehem Daoud, celui concerné par ce communiqué, politicien de longue date et sans doute connaisseur des enjeux, aux faits du soutien et la mainmise française sur la politique djiboutienne, à vraisemblablement, selon ce document qui circule sur le Net, adréssé un mémo au président français décrivant la situation sociopolitique catastrophique à Djibouti ; ce qui relève du devoir de toute opposition politique qui se respecte et active sur le plan international, à moins qu'on souhaite faire tenir aux citoyens de ce pays, un rôle passif d'observateur, lorsque d'autres en toute ingérence en définissent les politiques à distances.
Ce document ayant terminé sur les bureaux du régime, preuve de cette relation incestueuse, entre la France et Djibouti, avant même que le despote ne se prononce, ces 2 nouveaux couteaux Suisses ; Aden Robleh et Ismael Guedi enfilent la robe de prédicateurs juges, au-dessus de la loi, condamnent par contumace Mr Mohamed Chehem Daoud, en piétinant les droits et la dignité d'un chef de parti politique qu'ils appelaient jusqu'à tout récemment ; ami et camarade de combat.
Notre question : Ces 2 hommes, viennent-ils juste de retourner leurs vestes ou ont-ils toujours été des transfuges espions implantés au sein de cette opposition, au service de la division ; empêcher l'UNION de l'OPPOSITION, seul facteur pouvant mettre un terme au règne d'IOG ?
La prochaine étape, de cette belle opportunité que viennent d'offrir ces 2 hommes au régime, probablement, au courant de la semaine, IOG jouera aussi son cirque de la sainte offusquée, bannira unilatéralement le PDD en violation de la constitution et lancera en toute impunité, un mandat contre son Président.
Selon ce même document, ils nous disent que l'ARD a boycotté cette réunion, notre question :
- Pourquoi ? - Savaient-ils ce qui se tramait ?
- Ou font-ils parti du plan final, qui est de propulser l'ARD au-devant de la scène, comme seul parti représentant toute l’ethnie politique, devant la myriade de partis tribaux auxquels elle fera face ?
Conclusion, nous avons là, la confession que ces 2 énergumènes n'ont jamais tenue de meeting politique comme opposant au régime, si ce n'est suivre la vague et qu'ils n'ont aucun militant. Ne sont là que pour pérenniser le pouvoir tribal, avec lequel ils collaboraient hier explicitement et aujourd'hui implicitement.
Une belle façon de marginaliser encore plus, toutes les communautés djiboutiennes, en faveur d’une seule tribu. Ce dessein politique tribal d’une vision coloniale du pouvoir en Afrique n’est guère annonciateur de la paix et la cohésion sociale et par conséquent loin de l’intérêt de la Nation djiboutienne et la République.
A nom du PRIDE, nos membres, nos militants, les sans voix et tous les laissés-pour-compte à Djibouti, nous dénonçons avec force et indignation cette prise en otage de la Nation par l'ingérence étrangère et la fuite en avant des adeptes de la voyoucratie.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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