Il récidive aujourd’hui, selon l’article à l’adresse de ce site internet, en portant atteinte à la vie d’une compatriote et artiste d’origine djiboutienne, réfugiée au Canada.
Neima Djama Miguil, une Djibouto-Canadienne, expulsé de Djibouti pour son activisme politique, résidente actuellement à Ottawa est une des plus populaires et tranchantes dans son art, respecté pour son militantisme politique à travers son talent de la communion des mélodies, le folklore et le maniement du verbe, engagée aussi bien sur le plan culturel que social.
Devant la détresse et la colère palpable d’une population exténuée par la voyoucratie au pouvoir, sa peur d’une dérive dorénavant, plus qu’évidente d’un chaos encensé par un régime en fin de règne, encouragée certes par l’amateurisme politique de certains opposants de circonstances, produit dans la semaine de ce 8 octobre 2012, une chanson diffusée largement sur la toile, critiquant sévèrement le régime et l’invitant à passer la main dans l’intérêt de la Nation.
48 heures plus tard, apparait sur le site en question ci-haut, un article en langue Somalie, appelant à son assassinat et mettant sa tête à prix pour un montant de 3 millions US.
Ci-dessous les 3 paragraphes terrifiants de ces menaces de l’article en question :
1 - En Somalie : « Sarkaal ka tirsan Sirdoonka Jibouti ee loo yaqaan SDS ayaa tibaaxay in lacag dhan sedex Milyan oo dollar la dul dhigay madaxa Fanaanada weyn Nimco Jamac. »
Traduction : « Un officier du service secret djiboutien, en abrégé SDS, a révélé que la tête de la chanteuse Neima Djama fut mise à prix pour une somme d’argent équivalent à 3 millions de dollars. »
2 – En Somalie : « Shirkadda Dahabshiil ayaa loo xilsaaray bixinta dhaqaalaha qofka dila Fanaanada Nimco Jamac oo dantooda halis gelin karta. »
Traduction : « La société de transfert de devises Dahabshill a été mandaté à verser la rançon à celui ou celle qui exécutera l’artiste Neima Djama, qui porte atteinte à leurs intérêts. »
3 – En Somalie : « Ila wareedyo muhiima ayaa sheegay in Nimco lagu khaarijin doono shil gaari ama gaari lala beegsado gaari ay wadato. »
Traduction : « Selon une info de source sure, Neima Djama sera victime d’un accident de voiture ou délibérément visé dans le véhicule occupé. »
Manipulation politique d’un simple d’esprit en quête d’attention, ou réelle menace de mort commandité par le régime d’Ismael Omar Guelleh à l’encontre de cette canadienne ?
La réponse à cette question n’est pas de notre ressort, chose certaine, le Canada est un pays de droit ou les actes de ce type sont pris au sérieux et déférés devant les tribunaux. Avec le consentement explicite de l’artiste victime de cette torture psychologique et devant le risque de l’exécution de ce contrat par tout demeuré appâté par le gain, nous nous sommes sentis dans l’obligation de faire parvenir ce document et l’article en question aux autorités canadiennes concernées, qui eux, démêleront le vrai du faux et trouveront les vrais coupables derrière cet article.
Ceci dit, il est utile de rappeler les pratiques du régime djiboutien dans ces circonstances, par ses précédents qui nous laissent croire que ce genre d’acte posé ici, ne serait qu’une pratique routinière de la politique de la terreur administrée à la population et tous ceux osant critiquer l’ordre mafieux établit à Djibouti.
20 années durant, comme Chef de Cabinet, Chef de la Sécurité Nationale et grand ordonnateur du Service Secret Djiboutien, nommément connu sous Service de Documentation et de Sécurité, Mr Ismael Omar Guelleh, se forge une image et la réputation d'un sanguinaire sans état d'âmes, pouvant passer en un rien de temps entre deux extrêmes ; partager votre table tout en signant l’instant suivant, votre visa vers la tombe, qui que vous soyez, proche ou pas, dès que vos actions sont unilatéralement considérées nuisibles à la bonne marche du régime.
De la torture, aux interrogatoires musclés, du harcèlement aux chantages, des menaces aux exécutions physiques de toute voix discordante ou opposant politique, s’inspirant de toute la panoplie des pratiques professées par les services de la terreur de l’époque coloniale, a su instaurer, la crainte et la peur dans son entourage et sur tout le territoire de la République.
La liste des «présumés» victimes est longue, j’en citerai ici quelques-uns à commencer par :
- La liquidation de Hamoud Farah Abdillahi et Douale à Dire Dawa en Éthiopie dans les années 1980,
- De l’assassinat au quartier 2, du député Mohamed Ahmed Issa Cheicko, grand détracteur du régime pour les politiques et clientélismes tribaux élevés au rang de gestion d’État,
- La mort en détention en 2002 du chef d’état-major de la police, le général Yacin Yabeh Galab, par empoisonnement selon certains, refus catégorique du régime d’autoriser son traitement de dialyse selon d’autres, un ancien ami d’enfance et collaborateur, qui de surcroit était à l’origine de son accession au pouvoir en 1999,
- L’Officier Supérieur Karaf, numéro 2 de la SDS, égorgé dans un terrain vide face au cimentière, actuel emplacement du lycée Guelleh Batal,
- Un supposé suicide par 5 BALLES défrayant la chronique judiciaire des exploits, du Chef d’état-major de la Gendarmerie, le Colonel Abdi Bogoreh , en 2010,
- L’assassinat devant sa résidence du Colonel Abdillahi Mahamoud du service secret de djibouti, la SDS, en 2010,
- Sans oublier les viols organisés et massacres de population dans le Nord de Djibouti, rasant des villages entiers, sur un simple soupçon, accusant les villageois de porter assistance à la rébellion armée en lutte pour la démocratie et la justice à Djibouti.
Au nom du PRIDE et tous les membres de la communauté djiboutienne du Canada soutenant notre artiste Neima Djama dans cette dure épreuve portant préjudice à sa santé morale comme à sa sécurité physique, nous dénonçons et condamnons sans réserve avec la plus grande fermeté, ces menaces criminelles et réclamons des autorités canadiennes compétentes de faire enquête et traduire en justice les auteurs et commanditaires de ce geste des plus vils.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
DERNIÈRE VIDÉO PRODUITE PAR L’ARTISTE NEIMA DJAMA
COPIE DE L’ARTICLE EN QUESTION, METTANT SA TÊTE À PRIX, AVEC L’ADRESSE ET IMAGES DU SITE :
Aminarts.com Oo Laga Xanibay Jibouti iyo Fanaanada Nimco Jamac Oo Lacag La Dul Dhigay Madaxeega
Jabuuuti(XNN) Website-ka Aminarts.com ayaa laga xanibay Internet-yada dalka Jibouti in laga booqan karo kadib markii gelinkii dambe ee maanta sidaas amar ku bixisay Wasaaradda boostadda iyo Isgaarsiinta Jibouti.
Xanibaada la saaray Webka Aminarts ayaa la rumeeysan yahay inay ka dhalatay hees Fanaanadda Nimco Jamac soo saartay oo Amin Caamir u sameeyay sawir gacmeedyo ka turjumaya xaqiiqada nolosha shacabka Jibouti iyo sida Madaxweyne Geelle ugu tuntay xaquuqdooda.
Sarkaal ka tirsan Sirdoonka Jibouti ee loo yaqaan SDS ayaa tibaaxay in lacag dhan sedex Milyan oo dollar la dul dhigay madaxa Fanaanada weyn Nimco Jamac.
Nimco Jamac oo mudo dheer mucaaradsaneed xukumadda Geelle waxay dagaal ugu jirtaa sidii talada looga tuuri lahaa,iyadoo dhinaca kalena ka biyo diiday maalgashi uu Ismaciil Cumar Geelle iyo Xaaskiisa ka wadaan Magaaladda Hargeysa.
Shir albaabada u xiran oo ay ka qeybgaleen Gudoomiyaha Bankiga dhexe ee Jibouti Jamac Xeyd,Marwada Madaxweynaha Jibouti Khadra Xeyd,Maamulaha Dahabshiil Cabdirashiid Mohamed Dhiigshiil,Maamulaha Warshadda Coca Cola Hargeysa iyo Sarkaal ka tirsan SDS oo lagu magacaabo Abdillahi Hassan ayaa lagu go”aamiyay in la khaarijiyo Fanaanada Nimco Jamac.
Shirkadda Dahabshiil ayaa loo xilsaaray bixinta dhaqaalaha qofka dila Fanaanada Nimco Jamac oo dantooda halis gelin karta.
Ila wareedyo muhiima ayaa sheegay in Nimco lagu khaarijin doono shil gaari ama gaari lala beegsado gaari ay wadato.
Beesha Ciisaha waa inay ka feejignaadaan shirqoolka ay damacsan yihiin dadka u dhashay beesha dhexe ee Somaliland kuwaas oo Jamhuuriyadda Jibouti ku qabsaday inqilaab aan dhiig ku daadan.
http://www.xariiradnews.com/2012/10/aminarts-com-oo-laga-xanibay-jibouti-iyo-fanaanada-nimco-jamac-oo-lacag-la-dul-dhigay-l/
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