Sans nul doute, les vendeurs d'illusions ont repris du service à 3 mois du traditionnel bourrages d'urnes, cette fois ils abandonnent l'exploitation de l'or et le pétrole juste sous les pieds des Ali-sabiens pour leur vendre la remise en service de la seule ligne de chemin de fer à voie unique, longue d'à peu près 90 km sur un total de 784 km datant de mai 1917.
Des rails jamais rénovés depuis, enfouis par le sable, usés à un point tel que la vieille ferraille qui continue d'acheminer nos légumes en provenance de l'Éthiopie, roule à peine au 20 km/h, par peur de dérailler.
En plein déliquescence économique, ou 3/4 des fonctionnaires ont des retards de salaires cumulatif allant de 2 à 5 mois chez certains, l'audace de l'insulte se veut rétablir un chemin de fer dont les techniciens et tous les employés de l'administration ont été remerciés début 2010, faute de pouvoir payer les 6 mois d'arriérés de salaires de ses agents, en grève, 150 d'entre eux ont été mis aux arrêts à la prison de Nagad.
Voici le projet de ce chemin de fer, basé juste sur la bonne foi d’un Mémorandum et d’une déclaration :
- Un mémorandum d’entente tripartite conclu au début février 2012 à Addis Abeba, entre le Sud-Soudan, l'Éthiopie et Djibouti pour une ligne ferroviaire reliant la partie sud de Djibouti à Addis-Abeba en passant par Dire Dawa, vers le Sud Soudan, l'Éthiopie ayant fait juste une promesse de poser 5000 kilomètres de rails à l’horizon 2020.
- Une simple déclaration du Président de la Banque de la ZEP (COMESA), M. Admassu Tadesse, affirmant le 30 juillet 2012, la volonté de la toute jeune institution financière de jouer un rôle prépondérant dans la réalisation des projets d'infrastructure régionaux, qu’il s’agisse de ports, de chemins de fer, dans les énergies et l’eau potable.
La vérité est la suivante et si on refuse de s'attaquer aux vrais raisons de cette paralysie socio-économique, en risque de souiller pour longtemps, la réputation de Djibouti, auprès de tout investisseur étrangers ; l'actuel régime djiboutien est le problème principal du marasme économique à Djibouti, loin d'être une solution, il est la source des réticences des investisseurs et la fuite des capitaux.
Personne ne souhaite jeter son argent par la fenêtre, en investissant chez des brigands. Ce n'est guère, faute de n'avoir pas été attiré par nos atouts et nos ressources, moins d’un an plus tard, tous les investisseurs qui s’y sont risqués, ont pris la fuite devant la pathologie du mensonge et la cupidité insatiable, des pirates au pouvoir.
Pour n’en citer que deux, entre une longue liste :
- Le consortium ECP avec 30 Millions US d’investissements dans l’extraction du sel au Lac-Assal a fermé ses portes,
- La Compagnie Ronco Risk Managment avec tous ses projets et les 2000 emplois en 3 ans, relocalisée au Soudan.
Cinq millions de dollars US, environ 900 Millions de nos francs, excusez du peu, mais c'est la profondeur du trou constaté dans les caisses de cette société d'État, durant l'absence du directeur titulaire, Abdourahman M. Hassan, en mission à l'étranger ; la vache à lait et protégé du régime, fallait pas le salir.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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