En attendant les détails, nous voulions réagir sur le vif à cette annonce d’une entente entre les grévistes du Camp Lemonnier, KBR et le régime IOG.
KBR accepte selon le représentant des employés :
- L’annulation de la réduction de 50 % de tous les salaires et le licenciement d’un tiers des employés djiboutiens(nes). Dès demain, retour au travail des 1037 employés. En somme KBR a créé un problème de toute pièce, aussi ridicule qu’insultant, juste pour distraire tout le monde loin des réels problèmes bafouant le code du travail et droits des djiboutiens, les conditions et abus des employés, les dangers sur la santé des radiations des scanners aux portiques et la prise en charge des malades victimes de ces radiations ou le financement d’un centre de dépistage du cancer à Djibouti, inexistant à ce jour. Évaluèrent les volontés et intentions des uns et des autres, et revinrent au statuquo ante qui ne traite aucunement de tous ces problèmes dont les salaires de misères attribués aux djiboutiens comparés aux étrangers de cette base. Les Kenyans employés sur cette même base ont été plus intelligents que nous, exigèrent des augmentations dès 2009 en manifestant devant l’ambassade américaine à Djibouti tandis que leurs familles en faisaient autant devant celle au Kenya sur le SLOGAN (Djibouti c’est l’Afrique nous méritons mieux) et ont eu gain de cause. Le régime IOG a ouvert la voie de l’aplaventrisme en se contentant d’une rente annuelle d’un petit 38 millions US, les employés de cette base quant à eux déversent dans la joie, pour qu’on les laisse juste travailler avec des salaires d’esclaves dans leur propre pays et ils nous diront : « WAAN GUULEYSANEYE », ce à quoi le défunt Gouled aurait répondu : « IIMAANTA ILLAHAYE KA QAAD ». Rien qu’avec cette immense base en pleine expansion avec un investissement en cours de 1,4 MILLIARDS US, et dont le budget de fonctionnement, plus les salaires des militaires avoisinent le budget de l’État djiboutien, un État dans l’État, nous devions voir le bout du tunnel dès 2005.
- Présente une liste de 532 civils étrangers alors qu’ils sont 3 fois plus nombreux à travailler en toute illégalité sur cette base militaire, sans conséquence juridique aucune, par conséquent le régime était au départ et depuis 10 ans complice du vol de tous nos emplois et le manque à gagner de l’État. KBR vient de promettre de les remplacer par des djiboutiens. Une illusion que KBR trainera jusqu’à la fin de son contrat par des pirouettes administratives ou compétences d’extraterrestres non disponibles chez nous.
- KBR accepte la négociation future d’une convention collective protégeant les employés. Cette promesse en soi est une fraude ; KBR n’est pas l’armée américaine ni une entité représentant le politique mais une entreprise contractuelle privée, filiale de Haliburton pour les connaisseurs ; par conséquent aucunement autorisé à négocier une convention collective engageant tout futur contractuel américain et gouvernement US. Donc cette convention ne verra jamais le jour à moins que ça soit un brouillon sans aucune clause contraignante. Une réelle convention collective engageant tout prochain soumissionnaire américain, impliquera forcement des négociations jusqu’en haut de la pyramide américaine et impliquera des intérêts multiples. Une solution radicale existe, celle de remplacer KBR ou tout prochain soumissionnaire américain ou étranger, par un seul et unique organe étatique dans le même rôle que KBR sur place à Djibouti, sous la tutelle du ministre de l’emploi et la supervision d’une commission de vrais élus de l’assemblé nationale. Si Djibouti leur fait aussi aveuglement confiance sur tout le territoire, contrôlant notre aéroport à leur guise, tripotant nos communications, notre avion présidentielle à portée de tout américain de cette base, réciprocité oblige, exiger la gestion de tout débouché par une expertise djiboutienne ; est-ce trop demandé à des amis ? -- Mais il faudrait peut-être pour cela que nous ayons d’abord un Président, des ministres, des députés et institutions responsables et compétents.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
CONCERNANT LE MACHIN USN : LA RÉSOLUTION DE CETTE CRISE MAJEURE AU CAMP LEMONNIER PAR LES EMPLOYÉS EUX-MÊMES ET UN RÉGIME EN MODE RATTRAPAGE, SANS QUE LA DITE RELÈVE PORTEUSE D’ESPOIR DU CHANGEMENT PAR UN FLOT DE COMMUNIQUÉS SANS LENDEMAIN, N’AIT OSÉ RÉDIGER UN SEUL TEXTE SUR LE LITIGE DE TAILLE OU S’EXPRIMER SUR LES DROITS ET CONDITIONS DES TRAVAILLEURS DJIBOUTIENS AINSI QUE L’EMPLOI D’ÉTRANGERS EN SITUATIONS IRRÉGULIÈRES DANS NOTRE PAYS, EST LA PREUVE QUE LE MACHIN USN DATE D’UNE AUTRE ÉPOQUE QUI N’EST PAS LA NÔTRE ET COMPOSÉ DE DINOSAURES PRÉOCCUPÉS PAR LEUR SEUL INTÉRÊT : Le pouvoir.
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