"" Évaluèrent les volontés et intentions des uns et des autres, et revinrent au statuquo ante qui ne traite aucunement de tous ces problèmes dont les salaires de misères attribués aux djiboutiens comparés aux étrangers de cette base. Les Kenyans employés sur cette même base ont été plus intelligents que nous, exigèrent des augmentations dès 2009 en manifestant devant l’ambassade américaine à Djibouti tandis que leurs familles en faisaient autant devant celle au Kenya sur le SLOGAN (Djibouti c’est l’Afrique nous méritons mieux) et ont eu gain de cause. Le régime IOG a ouvert la voie de l’aplaventrisme en se contentant d’une rente annuelle d’un petit 38 millions US, les employés de cette base quant à eux déversent dans la joie, pour qu’on les laisse juste travailler avec des salaires d’esclaves dans leur propre pays et ils nous diront : « WAAN GUULEYSANEYE », ce à quoi le défunt Gouled aurait répondu : « IIMAANTA ILLAHAYE KA QAAD ». Rien qu’avec cette immense base en pleine expansion avec un investissement en cours de 1,4 MILLIARDS US, et dont le budget de fonctionnement, plus les salaires des militaires avoisinent le budget de l’État djiboutien, un État dans l’État, nous devions voir le bout du tunnel dès 2005."" -- Abou Amin du PRIDE
Djibouti24 : LE CAS DES EMPLOYES AVEC UN BAC+2
L'apartheid salariale au camp Lemonier est à son apogée dans cette catégorie de personnel avec un BAC+2. Ici les djiboutiens sont non seulement titulaire d'un master (certains d'un master 2) mais sont sous-payés à un niveau BAC+2. Pire, les travailleurs étrangers sont 4 fois mieux payés que nos compatriotes pourtant, là aussi, mieux diplômés les expatriés. Observez et comparez cette injustice flagrante qui dure depuis 11 ans.
LE CAS DES EMPLOYES AVEC UN BACCALAURÉAT
Constatez ici comment nos compatriotes sont moins payés aussi en comparaison avec un travailleur philippin. Pourtant la plupart des djiboutiens payés avec une qualification BAC sont titulaires d'un BAC+2 donc mieux diplômés que les travailleurs étrangers de Lemonier. Un système discriminatoire révoltant digne d'un apartheid des temps modernes et qui doit cesser immédiatement.
LE CAS DES EMPLOYES DE CUISINE
Poste pour poste et à qualification égale constatez comment nos compatriotes sont traités. A croire que le principe d’égalité de traitement n’existe pas au Camp Lemonier. Sous-payés avec moins de jours de vacances et aucun avantage, les Djiboutiens sont victimes d'une discrimination sans nom dans leur propre pays. Les travailleurs étrangers pour la plupart en situation irrégulière (sans titre de séjour ni titre de travail) sont non seulement 3 à 4 voire 6 fois mieux payés que les employés djiboutiens mais bénéficient aussi le double en termes de jours de congé. Observez par vous-même. Et dire qu'on annonçait à nos compatriotes une réduction de 50% de leurs salaires. C'est hallucinant n'est ce pas !
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Workers protesting work force cuts at US base in Africa
By John Vandiver
STUTTGART, Germany — Hundreds of workers angry over mass layoff plans are on strike and staging daily protests outside Camp Lemonnier, the strategically placed U.S. military base in Djibouti on the Horn of Africa, officials said Wednesday.
In June, the military entered into a $35 million contract with base support services provider KBR, which took over responsibility for operations from a previous contractor. KBR planned to cut its base operation support staff from 1,000 to 600 workers, who conduct a range of activities such as janitorial, laundry and food service work, according to a U.S. Navy spokesman, who said the previous contract cost $80 million per year. That plan prompted the remaining 600 workers to strike.
While some 97 local national and third country staffers operating under a separate contract continue to work at Lemonnier, the other Djiboutian workers have walked off their jobs altogether to protest KBR’s planes to reduce its base support staff by 400 employees, according to Lt. Cmdr. Rob Johnson, a Navy spokesman.
“It’s my understanding that some third-country nationals have been coming in to fill some of those jobs,” Johnson said.
Still, the result has been longer lines at the dining facility, longer waits for laundry service and slower trash pickup, Johnson said. “They say it’s been an inconvenience more than anything else,” he said.
Camp Lemonnier supports roughly 4,000 U.S. and allied military and civilian personnel along with about 1,100 local and third country nationals, according to the Combined Joint Task Force-Horn of Africa Web site.
Negotiations aimed at resolving the dispute are continuing, Johnson said.
“I can’t speak for KBR’s reasoning,” he said. “We don’t tell them how many people to employ or how to employ them.”
“The protests have been by local nationals who have been requesting they (KBR) not reduce the force,” Johnson said. “They’ve been peaceful protests. They’ve been holding up banners. They express different ideas. They say they support the U.S. military, but they want their jobs.”
On average, about 100 workers take part in the protests each day outside the base, he said.
KBR said it is working on resolving the dispute.
“KBR is in contact with the U.S. Navy regarding this situation. KBR is working closely with the Djibouti Minister for Labour and Minister for Foreign Affairs and is confident a resolution will be found in the near future,” company spokesman John A. Elolf said in a written statement.
Camp Lemonnier, the U.S. military’s only official and permanent base in Africa, serves as the headquarters of Combined Joint Task Force-Horn of Africa, which is focused on countering violent extremists in Somalia and around the Horn of Africa.
vandiver.john@stripes.com
http://www.stripes.com/workers-protesting-work-force-cuts-at-us-base-in-africa-1.229711#.Ud2Aj8rxxbA.facebook
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