Ce discours nous rassure tous, car au-delà des victimes directes de ce conflit au Camp Lemonnier, c'est tout le statut de chaque travailleur djiboutien qui à court et moyen termes se verra remit en cause et scruté à la loupe.
Toutes les recommandations formulées dans les colonnes du PRIDE, sauf 2, ont toutes été considérées dans les négociations par le régime IOG comme les grévistes.
Nous insistons à ce que ces 2 dernières soient prises à leur juste mérite avant toute clôture des négociations :
- Toute expertise pour un poste à combler au Camp Lemonnier, comme chez PPI, ou tout autre employeur étrangers, français, japonais, chinois ou autres, non disponible sur le marché locale, donc importée de l’extérieur, doit être jumelée à la formation d’une relève locale, aussi modique soit le salaire durant cette période de formation, limitée dans le temps, débouchera à terme sur le remplacement de ces expatriés par une relève djiboutienne qualifiée, pour le même salaire que le partant. Une innovation dans le transfert du savoir par l'apprentissage, que tout politique se doit d'exiger pour le pays afin de sortir de l'assistanat et l'infantilisation. Il faut également que le régime encourage la nouvelle génération d’entrepreneurs a créer des entreprises prospères qui viendront remplacer celles à haute intensité de main-d’œuvre en comptant sur cette nouvelle main-d’œuvre à valeur ajoutée.
- Vu que ce conflit est une création qui n’avait pas lieu d’être, KBR doit assumer les responsabilités, de son arrogance, son mépris des lois et droits des travailleurs djiboutiens, en déboursant aux grévistes, leur plein salaire pour chaque jour de grève.
Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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