Si on considère la dangereuse complicité récurrente entre KBR - Halliburton et le gouvernement américain, la solution à la crise au camp Lemonnier de Djibouti qui perdure depuis plus de 6 semaines, est plus que probable d'être une promenade de santé. Le régime sans légitimité politique ou soutien populaire, sous les menaces de coulisses en cours, pliera aux chantages, et les travailleurs djiboutiens payeront encore une fois pour le manque de vision et stratégie politique de la clique au pouvoir.
De l’autre, on comprendra de ce malheureux prochain épilogue, un cas type du maintien au pouvoir sur le continent, de régimes totalitaires. Au-delà du mensonge médiatique, la prédation ne voit pas d’un bon œil ni dans ses priorités ou intérêts, l’émergence de sociétés démocratiques ou la séparation des pouvoirs serait un fait acquis et par conséquent un obstacle aux raccourcis du dirigeant État ; des marionnettes sur écoute 24H/24, tenues en laisse par les vices et dérives politiques, aisément substituables le moment venu par un sosie.
N’ont jamais soutenu une quelconque démocratie en Afrique, si ce n'est les renverser, assassiner les vrais élus du peuple ou fomenter des rébellions, fausser le jeu des rapports de forces. Aucun dialogue ou changement politique à Djibouti ne doit être parrainé, si parrainage est nécessaire, par autre que les institutions de l'UA, habilités à cette tâche. Un petit texte du Dr Jean-Paul Pougala qui en dit long sur le sujet.
Allez expliquer ces évidences et exigences de la realpolitik aux agités USN, dont le tic compulsif force à applaudir toute ingérence des pyromanes ; en extase devant le cirque de quelques députés lobbyistes de l’UE. À peine 6 mois, ces amnésiques par ambition, ont déjà oublié que cette institution a été la 1ère à certifier publiquement la victoire du régime aux dernières législatives de février, avant même l’annonce des faux chiffres du ministre de l’intérieur, comme toutes celles de 1999 à ce jour, qu'on sait tous, nous les djiboutiens(nes), qu’IOG n’en a jamais gagné une que par la fraude.
Calixthe Beyala : "Quand les noirs comprendront qu'il conviendrait d'avoir un mauvais arrangement avec son compatriote que de faire appel à une force étrangère, alors ça sera déjà un grand pas vers la liberté, la dignité et l'épanouissement du continent."
On ne récolte que ce qu’on sème, rien n’arrive par hasard, tout(e) djiboutien(ne) a par conséquent le devoir de s’impliquer pleinement pour faire valoir ses attentes, confiner ce dangereux concept colonial d’une gouvernance par les seuls naturalisés en dénonçant les délires des idiots de services et agités claniques, recentrons le débat et les enjeux politiques autour de nos exigences et le genre de pays qu’on souhaite laisser à nos enfants, en nous tenons debout auprès des grévistes du Camp Lemonnier. Manifestons notre solidarité et établissons un précédent ou dorénavant les droits de nos travailleurs et lois de la République ne seront plus bafoués du revers de la main par le 1er venu. Notre génération se doit d'innover et non s'accommoder de la mal gouvernance des prête-noms. Demandons le divorce sans condition et même si on échoue, qu'on nous laisse pour une fois gouverner et assumer nos responsabilités.
=============================================================
Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
0 <<< VOS COMMENTAIRES:
VOS COMMENTAIRES