La Nation de Djibouti : N° 51 du Mercredi 31 Mars 2010
Qu’elle mouche à piqué ce journal d’État depuis quelques semaines vous demandez-vous certainement !
Complètement contrôler par le régime depuis l’indépendance, ils commencent à jouer leur rôle premier d’informer, par des demies vérités !!!!
On n’a malheureusement pas encore la réponse à cette énigme, mais la brise du changement se fait sentir.
Le mercredi 31 mars ce journal publie un autre article en même temps que celui sur la pauvreté, soulignant les effets néfaste de la politique sectoriel et l’incapacité de ce Président à reformer, développer, gérer et promouvoir les intérêts du pays.
Titre de l’article :
Transports : Quel avenir pour le chemin de fer ?
""La compagnie de chemin de fer Djibouto éthiopienne traverse ces dernières années une crise qui apporte chaque jour son lot de désolation et de désespoir. Les activités commerciales sont au point mort et son chiffre d’affaire qui était jadis un des plus bénéficiaires est tombé au plus bas de son histoire.
L’origine du problème ferroviaire semble être la complexité budgétaire de renouvellement du matériel technique de la voie ferrée et le développement fulgurant du trafic routier qui s’impose de jour en jour sur le marché concurrentiel du transport.
Cette entreprise de chemin de fer est une compagnie supranationale ou les intérêts respectifs des deux pays à savoir Djibouti et l’Éthiopie se placent en seconde position par rapport aux intérêts de fonctionnement de la société. Les deux états se partagent la compagnie en percevant chacun de son côté les bénéfices de la société.""
Voici un autre exemple d’une autre institution, fleuron de notre économie par le passé et victime de ce désastre, qu’IOG avec tous ses cumules de fonctions, a plongé en faillite.
Dernièrement avec des arriérés de salaires allants de 3 à 5 mois, il vient du jour au lendemain faire licencier une 60ène de Djiboutiens, dont la plus part avaient entre 25 à 30 années de bon et loyaux services.
Ayant osés réclamer leurs salaires, nos chers compatriotes ont même été arrêtés et eurent le luxe de visiter les cellules d’IOG, suite à une manifestation pacifique.
La timide analyse de ce journal d’état s’étant limité à la question : Quel avenir pour le chemin de fer ?
On n’essayera de comprendre le pourquoi et comment on est arrivé à ce constat, bien que la cause de cette faillite ce résume à la dernière phrase de l’extrait ci-haut de La Nation : « Les deux états se partagent la compagnie en percevant chacun de son côté les bénéfices de la société. »
Avec le boum économique que vient de connaitre l’Éthiopie ces 13 dernières années, pourquoi le chemin de fer Djibouto-Éthiopien n’en a pas ressenti les retombés ?
Tandis que La Nation met les causes sur le non renouvellement du matériel technique qui est certes un facteur non négligeable d’un symptôme pandémique et le développement fulgurant du trafic routier, qui en soit est une analyse erronée carburant dans la facilité à défaut de soulever les vraies questions.
- Djibouti compte entre 8 et 900 000 habitants comparer à presque 80 millions en Éthiopie.
- Le 1er client des 2 ports de Djibouti, gérés en passant par une Cie Étrangère DPI qui vient d’annoncer des bénéfices considérable, c’est l’Éthiopie.
- 99,9 % des convoyeurs routier de tout le transit et marchandises de/vers l’Éthiopie, sont des citoyens Éthiopiens avec un camion remorque à tous les 25 secondes au carrefour d’Arta sur la N1. Ce qui par conséquent crée une magne d’emploi considérable, baissant drastiquement le chômage chez nos voisins.
- Nos infrastructures routières datant de l’époque coloniale et sans aucune planification sérieuse qui en soit est aussi un autre thème sur lequel ce régime à fait faillite, cette surcharge de trafic a détérioré complètement la seule route donnant accès à la frontière Éthiopienne et les accidents mortels sur cette voix ont quintuplés ces 10 dernières années. C’est dire que la population paye même de leurs vies dans cette mauvaise gouvernance.
- Pendant que le chemin de fer dans son état lamentable, sert toujours les intérêts de l’Éthiopie, vu qu’on est les 1er consommateurs des produits de la terre des paysans et cultivateurs de nos voisins. On reçoit une fois par semaines nos fruits et légumes par le train qui répare toujours à vide. Djibouti n’exportant rien hors frontières, ya aucune réciprocité en retombé économique pour notre pays, conséquence il licencie.
- Dernier point : Si ce trafic de marchandise était équilibré de façon à ce que le train et les routiers en bénéficiaient à parité égale, les deux états se partageant les bénéfices de la société, Djibouti aurait tiré un avantage non négligeable en revenu de ce chemin de fer. Par contre l’activité du transport ferroviaire aurait réduit l’exclusivité du trafic routier Éthiopien. Les bons gestionnaires Éthiopien contrairement aux nôtres, dans l’intérêt de leur pays ont bien calculé ces risques en condamnant le chemin de fer à une mort lente.
- Un grand terrain de 20 hectares, cadeau de l’Éthiopie pour l’ambitieux Ayinashe Omar Guelleh fiston fleuriste de Mme la première dame. Elle s’est déplacée en personne pour recevoir les titres.
- Le pirate lui à reçu à titre personnel, 10 000 hectares dans la région de Bale, ou il a investit dans l’agriculture avec notre argent pour qu’ensuite lui et ses enfants nous revendent les produits de ses terres. Il prépare autrement dit le futur économique des 5 prochaines générations de ses descendants.
- Notre pirate s’est aussi fait offrir un terrain à titre personnel de 10000 m² gratuitement pour se construire un palace dans la région de Debre Zeit, au bord du lac Babogaya.
- Sans oublier bien sur sa résidence de Dire-Dawa d’une valeur estimé de 5 Millions US$
http://nazret.com/blog/index.php?title=ethiopia_gives_djibouti_s_guelleh_farmla&more=1&c=1&tb=1&pb=1
http://wardheernews.com/News_08/July/29_Djibouti_first_lady.html
En résumé Djibouti à des potentiels économiques, les outils et les moyens pour baisser son taux de chômage dans les 70% et sortir toute la population de sa misère, mais apparemment pour IOG et ses valets, ces critères n’ont aucune valeur et leurs préoccupations sont ailleurs.
Essayant de faire un petit calcul primaire rapide sur un seul facteur. Dans un souci de stabilité économique régionale servant en même temps les objectifs théoriques du millénaire pour l’élimination de la pauvreté et la recherche d’équité dans les échanges économiques entre 2 pays amis.
Vu qu’on n’est devenu la province ressource comme port d’échanges de l’Éthiopie, en attendant d’équilibrer cette balance, si Djibouti imposait, une taxe minimale par tête d’habitant d’UN DOLLARD US par mois, ce qui donnerait une taxe totale de 12 $ annuellement, payée par chaque Éthiopien, ce qui n’est pas énorme, mais mérite la réflexion et une sérieuse négociation dans l’intérêt à long termes des 2 pays.
Djibouti recevrait alors, 80 millions US par mois, et comme notre salaire mensuel minimum à Djibouti est un peu moins de 100$, on aurait doublé le salaire minimum de ces emplois et assurer un revenu minimum de 100$ par mois à toute la population Djiboutienne.
Tout en stimulant les projets de création d’emplois ambitieux avec les potentiels qu’offre Djibouti, on réduirait à cours et moyen termes le taux de chômage et les revenus de cette taxe auraient servis à l’amélioration des infrastructures routières facilitant le transit et le commerce entre les deux pays.
Une gestion responsable et intelligente ou les deux peuples y trouvent leurs intérêts, ce qui est loin d’être le cas présentement. D’un côté un pays en grand boum économique, des constructions partout, un niveau de vie qui s’améliore à vue d’œil et de l’autre un tout petit pays sur le bord de l’explosion social. Une situation qui est loin d’être dans l’intérêt de l’Éthiopie.
Collectif Doléances du Peuple & Action Group for Democracy
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