Indépendance, 50 ans sous les ténèbres ! 10 Avril 2010
Le meilleur plaidoyer et un cri du Cœur pour l'Afrique par "baobi4@yahoo.fr"
De 1960 à 2010 : 50 ans d'Indépendance ; une occasion de rendre hommage à nos valeureux hommes qui ont su mener le combat pour l'honneur et la dignité du peuple noir. Mais, c'est aussi 50 ans d'échecs, de tâtonnements, de cafouillages, d'instabilité, de souffrances, de répressions, de malversations, de corruption, de dictatures, de soumission, d'une économie sous perfusion à croissance exponentielle, d'inaction, d'immobilisme, de mensonge, d'insuffisance/de suffisance... de honte in fine!
Et 2010 ? Est-ce l'occasion d'une nécessité de remise en question ? D'affranchissement ? D'espoir et d'espérance ? De changement de comportements et de nouvelles visions ? D'affirmation de notre engagement pour sortir l'Afrique et sa diaspora des ténèbres ? Est-ce les prémices d'une future radieuse bercée par le soleil du développement ?
Autant d'interrogations, pas exhaustives certes, mais qui prédisent que l'Afrique a du chemin à parcourir. Et de ce chemin, semblent se démarquer les gouvernements et les politiciens africains dans leur globalité, au prix d'intérêts crypto-personnels. Et dire aujourd'hui, après 50 ans de souveraineté, que l'Afrique a mal de ses dirigeants demeure tautologique. Et pourtant, logés, nourris, blanchis, soignés par le peuple, n'empêche, ils se moquent bien du peuple, ces «mal élus»! Ils oublient même qu'ils ne sont ni d'acier ni de pierre, mais de chair, de chair pourrissante. Prise en otage par ces derniers, l'Afrique a trop souffert ! L'Afrique a trop subi!
Et pourtant, c'est moins de 50 ans qui a suffi au Japon et à l'Europe pour se reconstruire suite aux désastres de la seconde Guerre mondiale. Or, nous n'avons rien à les envier d'autant plus que de Dakar à Djibouti, du Cap au Caire, l'Afrique est immensément riche. Son sous-sol, ses mers et océans, ses montagnes et ses vallées renferment des trésors inépuisables. Mais hélas ! Ils sont là, ces dinosaures ! Putains ! Ils sont toujours là à s'agripper au pouvoir pour des intérêts crypto-personnels, maintenant de manière structurelle l'économie africaine sous perfusion.
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