Tous les Médias dont Al-Jazeera qui se sont pointés le nez afin de faire leur travaille, ont été refoulés à l'aéroport le vendredi 18 février 2011 ainsi qu'à la frontière du Somiland pour ceux qui voulaient s'inviter par terre.
Ce DESPOTE avait déjà annoncé dans une entrevue à la BBC, voila une semaine que les Djiboutiens étaient des voyous lanceurs de pierre et qu'il les materait s'il revendiquaient quoique sa soit, il vient de mettre sa menace à exécution, depuis vendredi soir on assiste à UN MASSACRE À HUIS CLOS.
Le PRIDE a reçu ces photos de ses militants et comme on peut le constater la manifestation était pacifique vendredi le 18 février en début d'après-midi, jusqu'à la provocation policière qui a conduit au carnage en début de soirée lorsque les manifestants ont décidé de passer la nuit à l'intérieur du Stade de football Gouled.
Environ 20 000 manifestants étaient sur la pelouse, lorsque la Garde Républicaine et des forces de la police anti-terroriste commencèrent à tirer de l'extérieur, pour ainsi dire à l'aveuglette, des dizaines de grenades lacrymogène sur une foule paquetée à l'intérieur du stade.
Ces engins sont tombés sur les têtes et ont fais des dizaines de morts, la panique à l'intérieur du stade à fais le reste.
Un militant nous a rapporté détenir des photos prises au flash de son portable d'une 50ène de personnes gisant par terre, dont certains en sang, lorsqu'hier soir toute communication Internet et Téléphone a été interrompu sur tout le territoire de Djibouti, le silence complet, UN MASSACRE À GUICHETS FERMÉS.
On attend toujours ces photos et on invite tous nos compatriotes de nous faire parvenir les preuves en leur possession par tous les moyens afin de sensibiliser la communauté internationale.
Certains de ces 50ènes et plus de morts ont été atteints par des projectiles et d'autres piétinés par une foule asphyxié, aveuglé par la fumée et les lumières des projecteurs du stade coupées délibérément par le régime, dans le but de créer cette panique et justifier leur intervention.
Là les émeutes rapportées par ce régime barbare d'un autre temps ont commencé et ont même poursuivi ceux qui fuyaient la scène du massacre en tirant à balles réel sur la population.
Hier soir vendredi, le Chef d'un parti d'Opposition à Djibouti le PDD Mr Mohamed Daoud Chehem a été arrêté avec une dizaine de ses collaborateurs et ce matin 2 autres dont le Chef du parti PND Mr Aden Robleh et le Chef du parti UDJ Mr Ismael Guedi.
C'est indigne, inhumain, bafouant toute justice et la raison venant d'un régime aux abois, contesté depuis des mois déjà mais désirant garder le pouvoir BY ANY MEAN NECESSARY.
Le sans gênes du Crétin Guelleh dans sa forme la plus bestiale et tout ceci sous l'œil complice de l'armée américaine, française et japonaise pour ne citer que ceux-là sur les 26 corps d'armées de différents pays basés à Djibouti.
le PRIDE condamne avec force, vigueur et conviction ces massacres et ces comportements défiants tous les droits fondamentaux de citoyens à l'expression pacifique et demande que justice soit rendu au peuple de Djibouti.
Nous demandons l'intervention de la communauté internationale afin de mettre un terme aux massacres en cours, la libération de tous les opposants politiques et que ce régime laisse la place à un gouvernement de coalition et d'Union Nationale avant que la situation ne dégénère et qu'on n'ait une autre catastrophe à la Somalienne sur les bras.
Il est temps que les institutions internationales prennent leurs responsabilités devant ces régimes despotiques qu'ils ont créé, financé et supporté pendant des décennies, d'agir et prévoir et non de réagir aux massacres avec des condamnations vides de toute substance.
Bien à vous,
B. Mohamed Ali
Secrétaire Général du PRIDE
PARTI RÉPUBLICAIN pour L'INNOVATION DÉMOCRATIQUE et L'ÉCOLOGIE
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