Le « savoir-faire » de la France et le symbole de 1789 aux pieds et au service des despotes et des criminels de l'Afrique quand dans le même temps la France courtise G8 et Conseil de l'Insécurité de l'ONU contre Kadhafi afin d'étouffer leur sombres liaisons passées et camoufler en humanitaire sa convoitise du pétrole Lybien, tout en fermant les yeux sans le moindre problème de conscience, sur les massacres et le bain de sang au Bahreïn, orchestrés par des forces étrangères à la solde de l'occident. Toujours le même dénominateur commun, une petite minorité de sans gênes sans foi ni loi maintenus aux pouvoirs, au dépends de l'intérêt de la masse, ainsi on s'accapare mieux les richesses de ces peuples.
Cette même routine et impunité est d'ailleurs de mise dans tous les pays francophones d'Afrique. Celui qui a le malheur de dire NON, c'est l'assassinat tout court, ou alors coup d'État, armement des opposants, guerres civiles, sanctions internationales, fraudes d'élections, ou l'entrée en jeux du dernier joujou contre les indociles : La CPI
Les révolutions en Tunisie, en Egypte et en Libye ont donné une formidable impulsion à la révolte de tous les peuples d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Libye, Jordanie, Maroc, Algérie, Yémen, Bahreïn, Arabie Saoudite, Irak, Iran, Djibouti : la vague révolutionnaire déstabilise une dictature après l’autre. La pauvreté écrasante, l’oppression, l’exploitation et l’absence totale de libertés démocratiques ont fini par exaspérer les masses, qui se sont projetées à l’avant-scène de l’histoire. Ces révolutions sont de magnifiques démonstrations de la force révolutionnaire qui réside dans les travailleurs et la jeunesse.
La chute de ces dictateurs n’est que la première étape d’une lutte pour la complète émancipation sociale et économique de toutes les couches opprimées de la population. Les cliques dirigeantes et l’impérialisme s’efforcent de maintenir les anciens régimes, en concédant quelques « réformes » superficielles, mais la lutte doit continuer.
Quels objectifs doit-elle se fixer ?
La lutte pour la démocratie n’est qu’une moitié du problème. L’autre moitié, c’est la lutte contre la dictature des riches – la lutte pour l’expropriation des cliques dirigeantes et des impérialistes qui les ont soutenues pendant des décennies.
Aucun des problèmes brûlants qui accablent les masses ne pourra être réglé sur la base du capitalisme, qui condamne la jeunesse au chômage et les travailleurs aux salaires de misère. Aucun gouvernement capitaliste ne pourra satisfaire les aspirations fondamentales des peuples. Nous devons lier nos luttes à la nécessité impérieuse d’exproprier la classe dirigeante. Il faut reconstruire la société sur la base d’une planification démocratique des grands leviers de l’économie. Celle-ci doit satisfaire les besoins du plus grand nombre, et non plus des profits de quelques-uns.
Peuples arabes : de la révolte à la peur
Deux textes à lire :
http://www.electronlibre.info/Peuples-arabes-de-la-revolte-a-la,01120
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Burkina-Faso-La-France-doit-cesser-de-soutenir-un-dictateur-face-a-la-revolte-de-son-peuple-5835.html
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