Signifions notre ras-le-bol devant le manque d'alternatives créatrices d'emplois et de projets ambitieux à changer cette situation dans le court, moyen et long terme.
Soyons nombreux au centre ville de Djibouti et les chefs lieux des districts a manifester notre désarroi afin de forcer la main au régime maffieux de Guelleh et ses acolytes.
On ne peut pas gouverner un pays de 900 000 habitants en toute illégalité, avec 150 000 inscris sur des listes que personne peut en vérifier le contenu à part le dictateur IOG et moins de 30 000 votants.
La majorité de ces 30 000 sont les hommes et femmes en uniformes et leurs familles qui sont obligés bien malgré eux à commettre ce crime moral, des votants fantômes payés pour la sale besogne hors de nos frontières et le bourrage des urnes.
On n’est jamais mieux servi que par soi-même chers compatriotes.
Nous avons compté par bonne foi et cru dans toutes les fausses promesses de Gouled à Guelleh, 34 ans ont passé et le pays est malheureusement plus mal loties, plus dans la misère, plus d'injustice sociale, plus de faim, plus de soif, aucune couverture médicale, plus d'emprisonnements et d'arrestations arbitraires, plus de tortures, plus de disparitions, plus de meurtres et d'assassinats politiques qu'au 1er jour de cette indépendance de façade.
La vie prend tout son sens quand on s'éloigne du "MOI".
On ne peut jamais avoir une justice si votre voisin n'en a pas une et on ne peut jamais recouvrir une liberté que par le sacrifice dans une contestation hors complaisance.
M Ismael Omar Guelleh nous a trahis et trahis la République et ses institutions.
L'Assemblée Nationale et les gouvernements successifs nous ont trahis.
Les tribunaux et les juges nous ont trahis.
Les opposants dans leur complaisance et le silence, ces prostitués politiques sans convictions, sans morales ni compassion, par amour des titres, de la fonction, du bien éphémère, la notoriété et le gain rapide, nous ont trahis.
Il n’y a pas de structures ou d'institutions qui n'ont pas plié les genoux devant la corruption, le clientélisme et les faveurs tribales.
Il nous revient aujourd'hui, comme peuple, de changer les cours des choses si on voudrait laisser un pays digne de ce nom, à nos enfants.
Brisons nos chaînes, faisons revivre l'espoir et élevons nous contre les abus, les blessures et l'injustice qui nous sont imposés par ces mandarins qui ne voit dans le pouvoir qu'une opportunité d'élévation, une illusion et une cupidité qui n'ont jamais pu leur éviter la tombe comme tout mortel.
La désobéissance civile n'est hélas pas un choix qui nous a été offert mais plutôt imposé comme seul recours et le seul mécanisme d'expression de notre ras-le-bol.
Il est de notre droit et devoir d'exiger que la société réponde aux besoins de tous les citoyens plutôt qu'aux particuliers et les intérêts étrangers.
Et cela exige du courage, non seulement le courage physique, mais le courage moral plus à l'écoute de notre conscience et notre foi.
Si nous désirons sauver ce pays et notre peuple, nous devons cesser d'exalter le moi et le subsumer dans l'intérêt de nos communautés et la paix sociale dans notre pays.
Bien à vous,
Par le Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie
– Le Secrétaire Général : Bourhan M. Ali
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