À travers Gbagbo c’est l’espoir de l’Afrique et la volonté de ses populations de dire non à l’ancien colon qui est à la barre des accusés dans une parodie de justice et le respect d’un vote, celui-là même que la France, organise et participe à sa fraude dans toutes les anciennes colonies.
Combien de visionnaires, d’amoureux de ce continent, d’hommes épris de liberté et de justice, la France va-t-elle diaboliser, trainer dans la boue, humilier sous nos yeux, mettre un terme à la vie et élever au rang de martyr, pour que l’Afrique réagisse et dise ""NON SA SUFFIT"" ????
Combien en faut-il, dites le moi que je puisse espérer et prier que ce jour vienne plus tôt nous extirper de ces symboles de l’humiliation que nous afflige notre silence, notre défaitisme, notre prostitution intellectuelle, notre lâcheté, nos bassesses et cet état de servitude qu’on côtoie dans une complaisance nauséabonde.
Non je me refuse de faire échos au machiavélisme des gaulois en affichant les photos d’un digne fils de l’Afrique et son épouse dénudés, en sueur, épuisés, trainés par la chemise par un domestique de la France, habillé d’un uniforme bien repassé pour les circonstances afin de choquer, rabaisser nos braves, décourager les suivants, mettre sur le piédestal la barbarie de la France et sa cour.
On se rappellera de l’humiliation de Saddam, de la prise à la potence et les insultes des indignes de la race humaine, crachant leur venin même devant l’exécution d’un homme, afin de tuer l’estime que pouvait lui porter encore une partie de son peuple. Il n’en fût rien, 8 ans plus tard ils sont toujours et encore empêtré dans le sang de Saddam et les siens, mais celle de Gbagbo et les martyrs de son rêve pour ce pays, les éléphants et l’Afrique toute entière en perdra sa dignité et son âme si ces crimes passaient à l’oublie.
30 ans de luttes pacifique pour établir le multipartisme, la démocratie et la justice dans son pays, qui lui ont valu la prison, l’exile, une patience à toute épreuve et quand il accéda enfin au pouvoir, sa gestion responsable, son patriotisme et sa maxime « les éléphants et la Côte d’Ivoire d’abord » n’a pas plu à Chirac et encore moins au Psychopathe Sarko.
Et voici comment les gaulois ont toujours tué l’espoir de ce continent, ils se salissent les mains très rarement, pourquoi le feraient-ils quant-ils ont toute la DOCILOPHONIE, qui supplient l’attention du maître.
L’on se souvient de ce qui s’est passé au Rwanda ou en Afrique centrale. La France y était impliquée. Aujourd’hui, en côte d’ivoire, la France a encore semé sa mauvaise graine afin d’y placer sa marionnette et garder sa main mise sur ce pays, quitte à bafouer les droits de l’homme et du citoyen, ce principe inaliénable des peuples à disposer d’eux-mêmes, elle s’autorise même le droit de bombarder, fouler et souiller sa résidence, le remet non pas aux instances qui l’accusent des crimes commis par ses adversaires, mais à l’hôtel du Golf du morpion DAO lui-même qu’ils veulent HONORER de la prise du chasseur, l’arme au point, sourire aux lèvres et une jambe sur la carcasse jubilant sa victoire
Une pensée de Diane de Beausacq me vient à l’esprit : « Les honneurs, comme les échasses, grandissent ceux qui ne seraient jamais devenus grands. »
Sankara fût lui assassiné par un frère, un ensemble vide de toute substance qui n’avait rien d’un leadeur, Blaise la plaie du Burkina Faso, aujourd’hui défile avec le sombre titre de : "Criminels protégés par la France".
Gbagbo, déchu par le domestique qu’il avait dispensé de l’Ivoirité pour devenir quelqu’un et jouir de ses droits. Il n’a pas perdu de temps pour en devenir un, satisfait sa cupidité et sa soif du pouvoir acquises chez les yankees en choisissant le chemin le plus court, le chemin des larves en tendant sa pince au diable, sacrifiant au passage des milliers d’Ivoiriens, qu’on mettra bien sûr, sur le compte de Gbagbo devant le nouvel outil de la terreur de l’occident, le CPI : Cour de la Pénitence des Indociles.
S’il y a une chose sur laquelle DAO, ce président illégitime, n’a jamais médité, c’est : Après avoir humilié les éléphants, versés leur sang, des milliers de morts dont les défenses demeurent, comment fera t-il pour les gouverner tout en sachant que celui qui arrive au pouvoir par les armes finit toujours par les armes ???
Force est de constater, cet homme ne connait ni le peuple de ce pays dont-il se réclame et encore moins l'Afrique qu'il discerne par les noms épluchés dans les paperasses du FMI.
Proverbe Africain : « Au chef, il faut des hommes ; aux hommes, il faut un chef. » -- Il est à des années lumière d’en être un, avec le gorille Sorro entre les jambes, il ne fera pas long feu et ainsi va l’histoire de l’Afrique.
À quand la fin de cette horreur ???
B. Mohamed Ali (Alias Abou Amin)
0 <<< VOS COMMENTAIRES:
VOS COMMENTAIRES