On a l’impression de causer non pas à des opposants mais une muraille, j'irai même à soupçonner qu'ils sont tous sans exception, de mèche avec IOG

Je vais encore mériter l'ire de certains offusqués dont on aura froissé l'amour propre pour avoir dit tout haut cette vérité que pense tout bas la majorité de djiboutiens, mais ça ne sera pas une première ni la dernière.

Je n'avance point cette accusation avec légèreté, ni poussé par des émotions ou une quelconque impulsion de caractère ou encore dénigrer des compatriotes par pur plaisir, ainsi vont-ils s'en convaincre pour apaiser leur conscience, mais essayez d'analyser leurs comportements au delà du blabla répétitif et vous y verrez les mêmes symptômes en filigrane.

Leurs œuvres mettent plus de l'eau dans les roues d'IOG qu'une quelconque libération ou changement dans ce pays. Ils font un peu de bruit à chaque évènement, IOG sort ses armes de la corruption et puis plus rien, on les entends plus, le silence complet.

DAF s'est déjà débarrassé de son petit magnétophone qu'il portait au cou ces derniers temps, en attendant une autre opportunité pour appeler le peuple à lui déblayer le chemin.

Aden Robleh et Chehem Daoud ont montré un peu durant quelques mois, qu'ils pouvaient faire du bruit en se servant des mouvements du peuple, des communiqués par-ci par-là et bientôt :

• Le premier va vite être réintégré à l'UMP, reprendre les titres bouffons qu'Arnaoud lui a confisqué pour faire VRAI, marchandera des plus grandes responsabilités pour services rendus ou encore fera placer ses proches, et
• Le 2ème, après avoir crié sur les toits ""Votez IOG"" en 2005, vient de signifier son mécontentement en se servant aussi des courants de la masse, ainsi cette fois-ci il sera certainement récompensé.

Pour l'ARD, du silence complice de ses dirigeants ils passent à des extrêmes aussi vif que la morsure du Cobra quant-il ne patauge pas dans la médiocrité demandant aux dirigeants d'autres partis comme Ali Coubba d'Uguta Toosa de se faire aimer, légaliser ou certifier par le même dictateur qu'ils prétendent illégitime, si ce dernier désirait les rejoindre ou s'unir dans la même cordée. (Propos tenu par Ali Coubba le 20 nov 2010 à Londres)

Ainsi durant 34 ans, nous avons été spectateur de notre destin, décidé par les prostitués politiques de Djibouti.

Toute charité commençant par soi-même, il faut que ce cirque cesse et nous demandons que la réforme commence au sein même de cette opposition avant qu'elle soit imposée aux autocrates, nous aurons ainsi plus de crédibilités comme démocrates.

Vu que les sigles de ces partis ne font références à aucune idéologie et encore moins un quelconque projet de société, on demande dans les plus brefs délais car le temps presse : la dissolution de tous ces partis et le départ des dinosaures.
On ne peut pas remettre ou repousser le projet de tout un pays, ni ignorer la détresse de notre peuple pour un autre 5 ans juste pour le plaisir de quelques opportunistes.

Il est temps de laisser la place à la nouvelle génération, post-coloniale, à décider de l'avenir de ce pays, qu'ils passent la main aux plus jeunes de leur parti et des gens de convictions, au nom de l'alternance.

Une dizaine de partis pour un pays de 800 000 habitants c'est plus un handicape qu'une quelconque liberté ou moyen de contrer l'absurde, la preuve vient encore d'être faite par cette réélection.

2 ou 3 partis unis sur un projet plein d'espoir fera plus d'adeptes que le défaitisme actuel dont profite le dictateur IOG.

Par le Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie
– Le Secrétaire Général : Bourhan M. Ali