Peut être aussi, voulait-il se limiter à cet exercice.
Je publie ce texte sur nos sites, au nom du savoir, pour tous nos lecteurs, en espérant que l'auteur se remette bientôt à sa plume et son regard historique en nous abreuvons de sa vision au delà de ce sort programmé.
Chapeau bas à l'auteur,"" -- Article ci-dessous à lire...
HISTOIRE D’UNE DISCRIMINATION ETHNIQUE PROGRAMMÉE ET CALCULÉE : DE INDÉPENDANCE A NOS JOURS.
Dès la prise du pouvoir par la communauté Issa à la proclamation de l’Indépendance par le regretté Feu Mr AHMED DINI (paix à son âme), une nouvelle heure va sonner. Une heure terrible avant la Fin de l’Heure que le Seigneur a décrétée. Une heure horrible. Celle de l’éviction totale et absolue d’une communauté…Un pogrom sera lancé contre un peuple millénaire qui continue et continuera à sévir dans ce petit pays de 23 000 KM2.
On assiste à la même situation qui prévaut en RWANDA avec les Hutus qui prennent le pouvoir sous la bienveillance des Belges qui déclarent et voient les TUTSIS comme des « parias » et race à « éliminer ».
Dans cette logique, à Djibouti le régime mis en place à la proclamation de l’indépendance va purement s’attaquer au « cas Afar »… Au lieu de voir cette communauté comme partie prenante et importante de ce pays, au lieu de chercher un consensus politique de coexistence pacifique, de paix et fraternité entre les deux composantes de ce pays, il s’agira de le voir comme « un cas spécifique »…
On peut comparer cela à la même idéologie nazie qui colporte l’idée d’un « problème Juif ». Pire, à la différence de la « Solution Finale » programmée pour les massacres physiques, le régime djiboutien prévoit la « solution finale » politique, économique et sociale sans précédente… L’objectif devient clair pour la nouvelle classe dirigeante Djiboutienne : Il faut tout faire pour les évincer et les marginaliser dans tous le domaine, pour que dans le futur ce peuple devient « un vestige du passé ».
Nul ne conteste que pour le régime qui a pris le pouvoir, l’objectif de construire une Nation forte et unie n’est pas le premier de souci. Le premier but est de « détruire et ruiner » dans tous les domaines notre communauté.
La nouvelle Nation, jeune et sans avenir économique digne de son nom, se fonde sur la base d’une seule priorité : la marginalisation économique et politique de sa majorité ethnique….
A) Discrimination Politique.
Vu le passé historique colonial, le paysage politique djiboutien était dominé par les Afars et des leaders surdoué comme ALI AREF, AHMED DINI, HAJJ MOHAMED KAMIL et autres leaders.
Du Nord au Sud, le seul et unique interlocuteur de la scène politique locale sont issues de la communauté Afar. Les colonisateurs français comprennent vite que sans ces personnages, le paysage politique djiboutien sera une coquille vide. L’avenir de cette colonie dans un environnement colonial anglo-saxon repose sur la collaboration avec ces « politique » afar. L’avenir de tout un pays repose sur ces enfants autochtones. L’évidence est le fait que la majorité du territoire appartenant à ces leaders, il est inutile de se « détourner » de leur collaboration.
Leur insertion dans la vie politique trop jeune va leur donner un avantage considérable sur les politiciens dont on nous raffole aujourd’hui le rôle positif et considérable comme Hassan Gouled, Mahmoud Harbi qui était un pur fan de « pansomalisme » barbare et rétrograde.
Tous les partis sont à majorité dirigés par les leaders afars. La scène politique Djiboutienne est sous l’emprise des jeunes afars qui font le beau temps. Ils occupent une place centrale de la vie politique de cette contrée. L’engouement qu’il suscite chez leur concitoyens leur ouvre des nouvelles portes de chancelleries occidentales… Leur aura dépasse la minuscule Djibouti.
Mais la donne change lors de l’indépendance, tous les partis pro-afars sont interdits. Le nouveau pouvoir va mettre en place un système de parti unique. Il faut verrouiller tout. Nos leaders qui contestent sont emprisonnés ( ex :Ahmed Dini). Les collaborateurs sont mieux traités…mais avec méfiance…
Soit être avec RPP soit être son ennemi… Depuis ce temps à nos jours, aucun parti politique afar digne de son nom a pu jouer un rôle de premier plan sur la scène politique Djiboutienne.
A part des partis « sbires » qui doivent leur existence à la bonne volonté du parti Unique….
D’un peuple dominant la scène politique, la situation va mener vers un « peuple dominé ».. L’idéologie de discrimination va faire un chemin salutaire….Et ce sera une réussite sans précédent.
35 ans après aucun parti d’identité afar n’a vu le jour. Cela exprime bien la victoire des « extrémistes » qui ont programmé de déposséder notre peuple d’un parti politique qui allait constituer la voix de sans voix…
La donne va totalement changer… et cela continue à sévir toujours. Nous disposons d’aucun parti politique qui revendique et relate la mauvaise situation économique et sociale de notre peuple.
II PARTIE: Discrimination Économique.
Sur ce volet, la guerre est sans précédent. Il s’agit de mettre en place un système de verrouillage sur tous les plans économique. Les grands ministères d’intérêt économique qui permet à une communauté de s’auto-suffire économiquement et financièrement sont tous attribués à des extrémistes qui vont détourner les aides financières de développement internationales de tout un pays soit vers leur poche « corruption ». Soit vers les régions hors Afars…
Tout un pays qui nécessitait un développement sera victime de manque d’infrastructures.
Le verrouillage de l’administration et des postes portant sur l’investissement sont dépourvus de cadres afars, sous la crainte de voir ces investissements et dons internationales distribués dans le Nord et sud ouest… Des régions entiers sont ignorées et mis au banc de l’investissement en provenance des aides internationaux…
L’éviction économique et sociale prend son chemin…Toutes les dépenses en matière de développement se font dans la capitale… 4/5 du territoire de notre jeune nation se voient marginalisés d’un minimum d’investissement. Ni de routes, ni d’école, ni d'infrastructures sanitaires, ni des banques ne fleurissent dans le nord. On vit dans le moyen âge. Il ne s’agit pas d’une indépendance du territoire ou d’une Nation mais d’une Indépendance d’une Ville-Capitale qui concentre tous dans ses périphéries. Des nouveaux immigrants venant d’Ethiopie et Somalie bénéficient des largesses des autorités sur fond d’appartenance ethnique, des crédits bancaires, des patentes commerciales et des prêts faciles.. Ceci sur la base d’une seule condition : de ne pas être né afar.
Exemple frappant : Obock, la première ville et Capitale n’a bénéficié d’aucune école depuis la colonisation et aucune infrastructure pouvant porter sur l’aspect économique. Pourtant cette ville pourrait devancer Djibouti grâce à son positionnement géographique à la porte de la Mer Rouge. Mais par la crainte de voir la ville de Djibouti perdre son prestige économique, il n’est plus question de construire des infrastructures publiques dans cette ville… L’arrêt de mort est signé pour cette ville oubliée et martyrisée…
La guerre économique se poursuit en détournant des milliers des fonds que les institutions vont verser pour aider le Nord et les régions Sud-ouest Afar.
Dans la capitale, il faut tout faire pour empêcher des restaurants, hôtels, business appartenant à des afars… Empêcher par tous les moyens Dans ce domaine, l’accès aux patentes et autres procédures administratives se font sur la base « tribale ». Les entrepreneurs et « volontaires » commerçants afars subissent de plein fouet cette « discrimination et éviction ». Les faillites vont se suivre et on assistera à voir aucun commerçant afar digne de ce nom dans le pays…. Ce massacre économique va continuer aussi dans des grands projets du pays dont l’épicentre reste le territoire à majorité Afar…
Le port de Tadjourah qui va constituer comme un nouveau débouché pour le marché éthiopien sera un nouveau lieu d’éviction et de provocation pour le pogrom anti afar. Les embauches des employés s’effectuent sur la base tribale….l’objectif est de réduire à néant les retombées économiques de ce grand projet initié et voulu non pas par le premier citoyen du pays mais par le pays voisin à l’instar de Meles Zenawi. Au lieu que ça soit notre dirigeant qui initie des projets dans le Nord, un dirigeant d’un pays voisin décide de notre sort économique. Cela est la Justice du Seigneur qui décide en toute équité entre ses « créatures »… Merci Dieu.
La morale de l’histoire, notre position géostratégique nous procure des projets faramineux et cela profite à notre communauté !!!!!!
Tous les contrats, les sous-traitances sont parrainés à partir de la capitale équivalente au III ième Reich…
L’objectif est aussi de réduire l’indépendance économique d’une région qui dispose de tous les atouts. en haut - en bas
Conclusion : Cet article est un appui à la situation qui prévaut actuellement à Tadjourah. Il se veut comme un apport historique pour les événements qui se déroulent dans la région afar du Nord depuis la colonisation jusqu’à nos jours. Le passé doit être relaté pour comprendre le présent. Cela dans le but d’agir efficacement et préparer un futur meilleur pour nos générations futures… Il est à comprendre avant l’Heure du Seigneur, d’éviter notre « enterrement » par des êtres qui sont crée comme nous.
Il s’agit de montrer que les comportements « arbitraire et discriminatoire » de ce régime n’est pas l’apanage d’un régime aux abois mais un Programme d’un peuple contre un Autre…
Depuis l’indépendance à nos jours, il s’agit de mener sans merci un combat synonyme de Pogrom pour la disparition et éviction pure et simple d’une Communauté qui est vue comme un ver dans un fruit….
Pour les jeunes contestataires et insoumis afar de ce XXIème siècle, cet article offre un aperçu d’une situation économique et sociale qui est l’émanation des extrémistes qui veulent étouffer dans l’œuf leur aspiration à la liberté et l’indépendance économique pour un avenir meilleur.
Pour agir dans le présent, il faut revenir au Passé… Dixit proverbe français.
L'Espoir Du Nord Afar
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L'histoire est là pour servir l'homme dans sa quête de la perfection et non pour être pervertie et corrompue dans l'objectif de la domination politique, économique et sociale au sein d'une société. Appelons le CHIEN par son nom et il finira sans doute par réagir.
Le "FASCISME", à l'instar du régime, né de la crise qui a suivi la Première Guerre Mondiale, est décrit comme un régime autoritaire, totalitaire, policier, rejetant les droits de l'homme et rassemblée derrière un seul homme ou un groupe, ou tout citoyen considéré comme une entité potentiellement hostile, doit s'effacer devant l'Etat : C'EST LA POLITIQUE EN VIGUEUR À DJIBOUTI
L'APARTHEID à l'instar du régime de discrimination systématique établi de 1948 à 1994 en Afrique du Sud par la minorité blanche à l'encontre de la majorité noire, où une partie de la population subit une discrimination et une exclusion fondée sur le statut social en fonction des origines ethniques et raciales, imposés arbitrairement par une partie sur une autre ou la population ne dispose pas des mêmes droits et certains emplois sont réservés à une partie seulement d'entre elles : C'EST LE SYSTÈME SOCIAL EN VIGUEUR À DJIBOUTI
Si ces deux définitions ne sont pas conformes dans les descriptions, au modèle de gouvernance en vigueur à Djibouti et supporté par les FAUX DÉMOCRATES de ce monde, des TRAITRES, et des ATOMES DE L'ALIMENTAIRE, au regard du droit, les règles et jurisprudences en justice internationale ; ALORS CORRIGEZ NOUS !!!!!!
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