Soit on baisse les bras comme en 1977 et on se soumet à l’agenda de ce petit groupe, soit c’est la devise de l’UAD des 12 dernières années, celle remise au gout du jour dès le 25 février 2013 lorsque les patriotes du PRIDE se sont dissociés du plan postélectoral de l’USN et qui consiste à user de tout artifice de manipulation jusqu’à la victimisation pour nourrir le statuquo actuel.
« On ne doit pas juger du mérite d’un homme par ses grandes qualités, mais par l’usage qu’il en sait faire. » - J. de la Bruyère.
A. Cette semaine, les Pros des Communiqués versus les décrets du régime, qui depuis des décennies fuient le dialogue et la recherche du consensus au sein même de l’opposition, sollicitèrent officiellement le dialogue, de nul autre qu’IOG !!! -- « L’oripeau du ridicule devient une mode lorsque la conscience abdique. »
L’objectif apparent de cette aventure :
- Maintenir artificiellement en vie, l’échec de l’agenda postélectoral. Un faux-fuyant au mépris de la volonté populaire exprimée depuis plus de 2 mois, refusant le vide du pouvoir sans alternative comme seule solution à la fraude électorale.
- Dissimuler leur propre incompétence en donnant la fausse impression d’être en position de force, au point de confronter la pire espèce foncièrement antagonique au dialogue.
Aurait-il osé poser ce geste, si l’USN avait méticuleusement consolidé la flamme des législatives en s’appuyant sur une stratégie concertée digne de ce nom, au lieu d’étouffer dans l’œuf ce momentum, ou encore, s’ils présentaient aujourd’hui une force politique non négligeable ?
– Évidemment NON. Il aurait plutôt saisi cette chance afin de sauver son régime de la débâcle, ou se négocier une porte de sortie.
B. Encore cette semaine, les patriotes toujours en mal d’indigestion chronique devant :
- La même liste à la députation de la honte que l’UMP. Les 5 dirigeants de l’USN jamais élus ne serait-ce qu’au sein de chaque parti clanique qu’ils dirigent, recrutèrent 65 de leurs familles proches et claniques dont un Génocidaire et 2 de ses exécutants,
- Renvoyé par son parti RADD et destitué de son poste de maire de Djibouti-Ville, celui que l’actuel président de l’USN dénonçait hier comme une création d’IOG, se fait offrir le poste de Secrétaire Général de l’opposition.
- Le CDU créé par IOG afin de recycler les membres du RPP, se font inviter au sein de l’opposition pour mieux les diviser pour une autre décennie.
- Puis la nomination du grand Mafieux Boreh, ancien bras droit d’IOG, comme représentant d’un peuple qui, rien qu’à l’énonciation du nom, vomissent leurs tripes.
Question : Entre QUI et QUI ?
Pourquoi cette ânerie monumentale d’une réconciliation nationale ; sommes-nous en guerre civile ethniques, tribales ou claniques à Djibouti, avec qui doit-on se réconcilier, le piratage de l’État ou la répression policière ?
– C’est ce que nous essayerons de comprendre et d’expliquer dans cette chronique.