Mission accomplie pour Marzouki, le médecin français elevé au rang de Président par des manipulations politiciennes, un héros de l'humanitaire fabriqué et publicisé à travers un CV monté de toute pièce.
Ce chacal, enferme la Tunisie à double-tour entre les hautes murailles des dettes frauduleuses et illégitimes du FMI.
L’opposition et la société civile s’indignent de cette ingérence dans la politique économique du pays. « La Tunisie est le laboratoire du FMI et de la Banque mondiale, qui profitent du non-professionnalisme des élus et du gouvernement »
« C’est une ingérence inadmissible du pouvoir exécutif dans le travail législatif », s’indigne Chafik Ben Rouine.
« C’est contre-révolutionnaire et illégal d’outrepasser la souveraineté de l’ANC en préférant suivre les instructions du FMI », s’insurge la députée Mabrouka M’Barek (Congrès pour la république, membre de la majorité au pouvoir), qui interpelle le secrétaire d’Etat sur les réseaux sociaux : « Pourquoi le FMI a si peur d’un simple audit !!! (…) M. Besbes, rappelez-moi pour qui vous travaillez ? Le peuple tunisien ? Non, le FMI bien sûr ! Alors dites à vos employeurs que le peuple tunisien est souverain, il est résolu à examiner 23 années de dictature et à déceler qui a financé ces années de torture et de surveillance policière. » Ambiance.
La Tunisie doit-elle honorer ces dettes ? « Reconnaître la dette du dictateur, en décidant de poursuivre son remboursement, constitue un acte antinational, antidémocratique et une complicité de fait avec sa dictature », affirme Fathi Chamkhi, membre du Front populaire, et porte-parole du Comité pour l’annulation de la dette du Tiers-monde (CADTM) Tunisie. « Payer cette dette prive la Tunisie de moyens financiers très précieux, à un moment très critique de son histoire, et aggrave son endettement extérieur. » Des études [4] montrent que la Tunisie a perdu 29 milliards d’euros entre 1970 et 2010 à cause de la fuite de capitaux. Une raison de plus pour faire le point sur la situation financière du pays.
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