Cette illustration ne fait pas partie du texte de l'auteur |
Extraits : "" En 1912, envahissant le Mexique, le président états-unien William H. Taft déclarait : « Je dois protéger notre peuple et ses propriétés au Mexique jusqu’à ce que le gouvernement mexicain comprenne qu’il y a un Dieu en Israël et que c’est un devoir de lui obéir ». À cette époque l’État d’Israël n’existait pas encore, le président états-unien voulait rappeler le caractère providentiel du rôle de son pays, mais cette phrase annonçait déjà la nécessité d’un lieu saint ayant une portée symbolique pour les activités de son pays à travers le monde.(...)
La stratégie états-unienne vise depuis 60 ans à renforcer l’État hébreu, en le soutenant économiquement, politiquement et militairement. Le nombre de véto utilisés par les États-Unis pour s’opposer à des résolutions contre Israël est impressionnant. En même temps, les États-Unis n’ont jamais rien fait pour qu’Israël applique les résolutions des Nations unies, concernant les territoires occupés et le retour des réfugiés, notamment la résolution 194 de l’Assemblée générale qui prévoit expressément le retour des réfugiés palestiniens dans leurs territoires.
Les rapports dénonçant les exactions commises par l’armée israélienne finissent par être enterrés ou classés dans l’un des nombreux cartons des Nations Unies. Le dernier est celui dénommé Goldstone du nom du président Sud-Africain de cette commission onusienne. Il a fini certainement sur une étagère poussiéreuse, ruinant en même temps la réputation de ce juge particulièrement mise à mal depuis son fameux rapport imputant à Israël des crimes de guerre pendant la recrudescence de la guerre contre Gaza en 2009.
L’idée d’un État palestinien dans les territoires occupés est non seulement non viable, mais elle est surtout absurde. Comment faire relier deux morceaux de territoire séparés de territoires israéliens sans laisser place aux tensions ? Comment faire vivre un État qui ne peut même pas respirer sans passer par les Israéliens et sans compter sur l’étranger, car il est démuni de ressources, et puisque même son eau a été détournée pour irriguer l’agriculture israélienne.
Un seul État sur l’ensemble de la Palestine reste la seule idée juste, viable et raisonnable.