L'ARNAQUE DU RECENSEMENT 2009 D'IOG

ÊTRE GOUVERNÉ PAR DÉCRETS ET DES ARRÊTÉS PRÉSIDENTIEL DANS LE STYLE D'UNE MONARCHIE QUAND SUR PAPIER ON EST UNE RÉPUBLIQUE;
Donne ce genre de constat, invérifiable, dépourvu de transparence, et basé juste sur les affirmations d'une Personne qui est juge et partie.
A ce prix là, on aurait aussi bien resté sous un régime colonial et recevoir nos ordres de Paris comme des incapables, que de subir la loi d'un tyran local.

Selon ApplicationData.net sur Djibouti qui est une source de référence internationale, basés sur les rapports d'organisations internationale sur place.
À Djibouti :
L’indice de développement humain (IDH 2007)      0.520/1.0 (rang : 157/186)
L'I.D.H. est calculé par le (P.N.U.D.)...........................On est au 157ème rang sur 186.
PIB/habitant (2008)               1 252       $USD...............Qui a dit qu’on vivait dans la misère ?
Population  (2010)              882 844       habitants...........Le pirate affirme lui  818 159

ET LA BÊTISE DU RECENSEMENT D'IOG:

Les grandes questions de ce soit disant recensement de 2009, entre autres détails de ce rapport :

D’abord en 32 ans d’indépendance, officiellement on n’a eu que 2 recensements, l’un en 1983 dont les résultats n'ont jamais été publiés et on sait tous ce qui est arrivé après 1983 avec la distribution massive de Carte d'identité aux Issas pour concurrencer les Afars qui étaient majoritaire et le deuxième s’est déroulé en cachette du vendredi 29 mai au samedi 20 juin 2009 sur toute l’étendue du territoire national apparemment, selon le directeur de la DISED.
Pour ceux qui aiment récrire l’histoire et désire nier les faits pour ce qui s'est passé 1983, ya un hymne nationale d’époque de notre célèbre Nimca Djama, comme les indiens du haut des montagnes et leur fumée pour transmettre le courrier, elle avait lancé un chant appelant les Issas à venir participer à la récolte de cartes cadeaux : "Way karuurre kuwii fadhiyey, Allah karuurre kuwii fadhiyey, Kaarkii waa la bixinayaaye, Soo kulaala ayaa yidhaa".

Vu que les résultats d'un recensement éclairent les décisions publiques en matière d’équipements collectifs (écoles, hôpitaux, etc.), aident également les professionnels à mieux évaluer le parc de logements, les entreprises à mieux connaître leur clientèle potentielle ou les disponibilités de main-d’œuvre, les associations à mieux répondre aux besoins de la population et offre aussi une meilleure répartition des richesses ou des subventions sur le territoire, alors on comprendra pourquoi cette mission à été longtemps ignoré et nous serions en droit d’affirmer, que le pays a été gouverné à l’aveuglette volontairement, pour refuser le partage, au flair implacable d’un seul homme et on s’étonne pourquoi on a 70% de chômage.

Et le deuxième aspect plus controversé est le suivant :

On a jamais entendu parler de ce recensement jusqu’au conseil des ministres ou encore au conseil des Valets de la cour d’IOG, sa reflète plus la réalité, le 17 mars 2010. Le Pirate tranquillement et sournoisement à la hauteur de son talent de la mystification, leur sort le scoop annonçant comment il va justifier le remplissage des urnes d'ici un an.
Citation de ses propos :
''Ainsi, à l'issue du Recensement, l'effectif total de la population de la République de Djibouti est estimé à 818 159 habitants. Celui de la population de la ville de Djibouti s'élève à 475 322 habitants soit 58,1% de la population totale soit 6 personnes sur 10.....''....Voir la suite sur la Nation: http://www.lanation.dj/news/2010/ln43/national3.htm

Une façon de leur dire je n’aurai pas besoin du Nord et du Sud, 6/10 à Djibouti-Ville c'est suffisant pour son 3ème mandat.
Vu que le jour même de la parution de ces affirmations dans la Nation, on avait émie une critique sur notre Blog MySpace, voila qu’une semaine plus tard le 25 mars 2010 la Nation publie ce document avec des références sur le déroulement du processus et les résultats dans les détails.

La question que notre Collectif Doléances aurait bien aimé poser au directeur de la DISED, en nous basant sur ses propres affirmations dont la suivante qui bouscule sérieusement la crédibilité de ce recensement :
''Les opérations se sont déroulées normalement même si les moyennes logistiques ont fait parfois défaut au début du recensement dans certaines localités difficiles d’accès de l’intérieur du pays. Ceci a retardé les opérations de dénombrement dans certaines zones et a aussi occasionné des dépenses supplémentaires qui ont lourdement pesées sur le budget initial du recensement qui connait actuellement un déficit de l’ordre de 302.835 US soit près de 53.601.795 FD pour les opérations de saisie et d’analyse des résultats. En d’autres termes pour saisir les questionnaires du recensement et fournir des résultats plus détaillés, il est urgent de mobiliser des fonds supplémentaires.''…..
Voir la suite sur la Nation : http://www.lanation.dj/news/2010/ln48/national6.htm

1. Sur 23200 km² d’étendu - se sont déroulées normalement - les moyennes logistiques ont fait parfois défaut - localités difficiles d’accès de l’intérieur du pays - mais on a complété le recensement en 23 jours….Bravo des vrais voltigeurs.
2. Ils sont en déficit de financement à ce jour le 25 mars 2010, pour les opérations de saisie et d’analyse des données permettant de fournir aux experts et aux politiques les détails des résultats recueillies durant ces 23 jours. Alors sur quoi est basée et comment le pirate a-t’il osé présenter une statistique détaillée qui n’existe pas encore sur papier, dont le 6/10 vivent selon lui à Djibouti, à un conseil de ministre qui se respect, s’ils ne sont pas que des valets qui écoutent et ne posent jamais de questions.
3. Pire encore. Ce directeur du recensement, qu’on imagine selon la coutume, son intervention étant basé sur une directive de soutenir le président dans sa bouffonnerie, suite aux critiques et questions soulevées par nous ou d’autres, donne lui-même des détails plus précis d’une analyse selon lui pas encore entreprise.

Soumis à 2 experts du recensement indépendants de la diaspora, tous les 2 arrivent à la même conclusion : On ne peut donner les chiffres présentés par le directeur du DISED, qu’après analyse approfondie de tous les donnés, surtout lorsque les dernières données comptabilisées dates de 26 ans.

Comment ses ministres peuvent-ils se regarder dans un miroir devant cette réalité et comment peuvent t’ils cautionner tous ses crimes d’État ?
S’ils ont oublié la justice divine, pensent-ils s’en sortir le jour ou tous les malfrats auront à répondre de tous fais et gestes devant la cour du peuple, ou leur a-t-il garanti que ce jour ne viendrait jamais ?

Collectif Doléances du Peuple  &  Action Group for Democracy in Djibouti