LA DANSE D'IOG AVEC J.A. |
Un scoop d’IOG : "" Ibn Khaldoun disait qu’il y a deux façons de gouverner les Arabes : par l’épée ou par le Prophète. Je ne suis ni prophète, ni dictateur, mais président élu. C’est une catégorie qui, manifestement, échappe encore à l’entendement de certains de mes compatriotes. ""
Il vient d’avouer que les djiboutiens, opposant ou pas, ont toujours eu raison ; sa définition de "président élu ; par la fraude et les bourrages des urnes " est erronée, et la démocratie par le peuple n’est pas dans ses mœurs.
Que dire de ce " moi " lui permettant de surmonter son éternel complexe d’infériorité, selon ce solipsisme, c’est les djiboutiens qui auraient des difficultés à comprendre qu’il n’est point un dictateur !!!
Pour la citation d’Ibn Khaldoum, rien de nouveau un de ses malhonnêtes raccourci, par contre cette interprétation trompeuse et volontaire en dit long sur ses choix de lecture et doit sans doute faire référence à une autre citation du même auteur : ""Les seuls peuples à accepter l'esclavage sont les nègres, en raison d'un stade inférieur d'humanité, leur place étant plus proche du stade animal"", comme ancien indique, il est toujours épris de cette mentalité coloniale.
Ces 4 questions-réponses ont été tirées d’un soi-disant entretien sur mesure sur des questions soumises d'avances bien sur, quelques jours avant le 23 novembre, par François Soudan de Jeune Afrique.
A – SUR LA LIBYE ET KADHAFI, À QUEL MOMENT IOG, ÉTAIT-IL SINCÈRE ?
A1 - EN MAI 2011 : KADHAFI ENCORE VIVANT, VOICI CES PROPOS EN VIDÉO :
Dans ce premier point d’analyse, nous avons deux extraits d’entrevues qui résument la carrière politique d’IOG. Nous reviendrons dans un autre article sur les détails des liens entre IOG et le Leadeur Libyen.
A2 - EN NOVEMBRE 2011 : APRÈS LA DITE MORT DE KADHAFI
François Soudan : Le président Afewerki vient de perdre un allié de poids en la personne de Mouammar Kaddafi…
IOG : "" Oui. Et ce n’est pas nous, à Djibouti, qui allons pleurer sur le sort de Kaddafi. Il a tout fait pour nous punir d’abriter des bases militaires occidentales sur notre sol. Cela dit, l’image de son cadavre supplicié m’a choqué. Je pensais qu’il allait mourir les armes à la main, comme il l’avait annoncé. Mais on l’a sorti d’un tunnel, et il s’est humilié en suppliant les rebelles misratis de l’épargner parce qu’il aurait pu être leur père. Il n’est pas mort en héros. ""
L'ingratitude envers un homme qui supportait l’Union Africaine à 50% de son budget, le manque de solidarité africaine devant l’injustice et les dictats de l’OTAN, son amitié de longue date avec ce Leadeur, ou encore l’absence totale d’humilité et de compassion devant le lynchage d’un homme et la vendetta contre toute sa famille, dénigré l’héroïsme d’un Chef d’État qui a refusé de vendre son pays et ayant résisté durant 8 mois contre l’agression d’une organisation comme l’OTAN est une honte qui ne l’empêchent guère de dormir.
Une notion très importante en Islam, rapportée par Anas (RDA), du Prophète (SAW) : "L'un de vous n'est véritablement croyant que s'il aime pour son frère ce qu'il aime pour lui même." (Bukhari et Muslim)
Kadhafi était supporté par 95% de son peuple tandis qu’IOG est hais par le même pourcentage, ma question est la suivante : ""Considérant sa satisfaction devant le sort réservé à Kadhafi et la longue liste de crimes perpétrés par IOG ; les meurtres, les viols, les tortures, les divisions tribales, les vols du denier public et j’en passes ; accepterait-il que les djiboutiens en fassent de même avec son tas de graisse et entreprennent une chasse contre toute sa famille qui se sont enrichis avec l’argent du peuple ???""
La réponse de tout pleutre serait sans nul doute, NON !!!
C’est pourquoi, nous avons la conviction que durant 35 ans, la maison blanche de la République de Djibouti à hébergé entre ses murs, un voyou sans foi ni loi et de la pire espèce.
Afin de soigner les apparences et éviter de choquer le monde, à la vue du lynchage barbare du Leadeur Libyen, même les criminels ont eu la décence de montrer un profil bas, regrettant la façon dont leurs mercenaires et forces spéciales ont traité l’être humain.
Ayant lui-même une parfaite connaissance de la Libye, du régime de démocratie directe que Kadhafi a su mettre en place, tous ses projets de sociétés qu’il a su mener à terme en Libye comme sur le continent, comparer au désastre djiboutien dont la dette a été quadruplé depuis 1999 par IOG, un pays en ruine, en quasi faillite économique et institutionnelle, les propos grossiers de ce cancre sont à la mesure de sa petitesse et la crasse entre ses oreilles.
Comme citoyen de ce pays, au nom de tous les membres et militants du PRIDE ; cet homme est une honte à la Nation et le pire maléfice que notre tolérance nous aura imposé à vie.
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B – LA QUESTION DE LA SOMALILAND ; LE DOUBLE LANGAGE ET LES CONSÉQUENCES DE L’OPPORTUNISME POLITIQUE SUR NOS RELATIONS AVEC NOS VOISINS DE LA CORNE
B1 - FS : Maintenant que le Sud-Soudan a obtenu son indépendance, n’est-ce pas au tour de votre voisin le Somaliland ?
IOG : ""Ce n’est pas tout à fait comparable. Le Sud-Soudan est parvenu à ce résultat après un long et difficile dialogue avec le Nord. Les Somalilandais ont procédé inversement, et je crains qu’ils n’aient mis la charrue avant les bœufs. Ils ont hissé leur drapeau, proclamé unilatéralement leur indépendance et fait savoir qu’ils ne discutaient plus. Je les respecte, j’accepte leurs passeports ainsi que leur représentation à Djibouti. Mais je ne peux aller plus loin. Ils ont été trop pressés.""
Malgré les apparences trompeuses de l’accueil sur tapis rouge et ses fausses promesses de soutenir le gouvernement de la Somaliland dans ses revendications et la reconnaissance internationales, IOG vient de prouver à ce peuple qu’il n’a jamais eu l’intention de supporter leur cause, au contraire a fait honneur à sa mauvaise foi en sabotant en coulisse leurs démarches afin d’imposer son accord d’Arta.
Nous avions prévenu et mis en garde le Président De la Somaliland, Ahmed Mohamed Mahamoud dit Silanyo suite à son communiqué officiel publié le 22 janvier 2011 ainsi que son parti Koulmiyé le 25 janvier 2011, exprimant leur soutien au troisième mandat et le viol de notre constitution, qui aujourd’hui doivent sans doute se ronger les ongles. De plus, la Première Dame de la Somaliland a participé à une soirée de soutien à ce 3ème mandat de Guelleh organisée le 30 janvier 2011 à l’hôtel Mansour de Hargeissa.
Par contre, d’autres doivent jubiler d’avoir opté pour la justice, dont le parti de l’opposition UCID, dans un communiqué rendu public le 1er février 2011, s’étonnant de ce soutien au dictateur djiboutien. (Article du PRIDE)
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C – LA SUCCESSION D’IOG
C1 - FS : Vous allez donc profiter de ce quinquennat pour préparer une succession.
IOG : ""Oui, je vais essayer, en toute discrétion, avec l’aide de personnalités choisies pour leur sagesse, leur patriotisme et leur désintéressement, d’identifier celui qui pourra le mieux remplir cette lourde tâche. Je crois avoir appris aux djiboutiens comment vivre ensemble et comment défendre un pays qui était en quelque sorte né pour mourir. Il faudra continuer sur cette voie. Mais je serai prudent, car dès qu’une personne sera perçue comme mon successeur, je sais qu’elle deviendra une cible.""
C2 - FS : Avez-vous déjà une idée en tête ?
IOG : ""Oui, à peu près. Mais je ne vous la dirai évidement pas. Le profil apparaîtra peu à peu. ""
Ces 2 questions de François Soudan dévoilent la conception monarchique du pouvoir chez IOG. Ayant lui-même hérité de son oncle, désir sauver la tradition en nous cherchant un Dauphin, il n’a jamais compris ce qu’est une démocratie, expose ainsi son degré de mépris envers les institutions de la République et sa volonté de perpétuer ce régime dans le temps dans le seul but d’échapper à la justice.
" La parole entraîne, l’exemple enseigne. " disait Joubert ; ayant toujours affiché une animosité face à la compétence et assouvis largement sa propre cupidité au détriment des besoins criant du peuple, un cancre ne peut heureusement pas prétendre choisir les élites de demain.
" Le progrès est impossible sans changements, et ceux qui ne peuvent jamais changer d’avis ne peuvent ni changer le monde ni se changer eux-mêmes." George Bernard Shaw
Chers compatriotes, cette succession annoncée, qu’elle soit à la discrétion du tyran IOG, ou toute ingérence étrangère dictant ses choix dans la continuité, n’est pas selon le PRIDE et ses militants ainsi que la majorité des citoyens de ce pays, la vision du changement souhaité ni une conception responsable et respectable de la gestion des affaires d’une Nation.
Par conséquent, il incombe en droit et en devoir à tous les patriotes du pays des braves, d’empêcher cet autre désastre. 35 ans c’est toute une vie, nous sommes à un tournant ou il nous faudra crier haut et fort : ÇA SUFFIT !!!
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D – UN DERNIER POINT, IL NOUS DIT QUE LE PROFIL DU SUCCESSEUR APPARAÎTRA PEU À PEU.
D1 - FS : Abdourahman Boreh a été votre consultant financier et vous l’avez placé à la tête du port de Djibouti…
IOG : ""Et je le regrette ! Son problème, c’est le business. Son opposition n’a rien de politique. Elle est alimentaire. Je l’ai privé de sa vache à lait.
Seul l’ancien journaliste Daher Ahmed Farah échappe à cette grille de lecture très personnelle.
Il est très actif. Mais il vit en Europe. Cela fait des années qu’il n’a pas remis les pieds à Djibouti. Cela se voit, et certains de ses amis de l’opposition ne se privent pour le lui dire. Car tout ce beau monde se tire dans les pattes, bien entendu. ""
Après avoir occulté durant 35 ans jusqu’à l’existence même d’une opposition, il a fini par en reconnaitre certains dans son discours de l’Eid Al-Adha, en leur attribuant même une intelligence et un patriotisme hors normes sauf, ceux qui le mettaient à nu, sans aucun doute une référence au PRIDE. (Voir article du 15 novembre sur ce blog)
Cette fois il va un peu plus loin, précisant que le profil du successeur apparaîtra peu à peu, tout en le nommant et le qualifiant d’actif. Une manipulation qui prend ses sources dans l’entente tribale, libérant DAF de sa prison et l’invitant à l’exile doré en attendant son tour à la succéssion.
J’aimerai attirer l’attention de nos lecteurs et militants sur les 2 dernières phrases de la réponse C1 et les 2 dernières phrases de la réponse D1, ici-bas, que nous résumons ainsi : D’un parti soi-disant banni par décret, obstruant toute contestation de cette décision devant une cour de justice ou la vérité aurait éclairé plus d’un, IOG sans raison aucune devient aujourd’hui l’avocat de DAF !!!
Le pourquoi est de loin pertinent :
""Mais je serai prudent, car dès qu’une personne sera perçue comme mon successeur, je sais qu’elle deviendra une cible. ""
Et en parlant de DAF :
""Seul l’ancien journaliste Daher Ahmed Farah échappe à cette grille de lecture très personnelle. Il est très actif. Mais il vit en Europe. Cela fait des années qu’il n’a pas remis les pieds à Djibouti. Cela se voit, et certains de ses amis de l’opposition ne se privent pour le lui dire. Car tout ce beau monde se tire dans les pattes, bien entendu. ""
Par prudence, le roi désir garder secrète la succession monarchique tribal, afin d’éviter à son Dauphin cousin DAF de devenir une cible, qu’il trouve déjà trop malmené par ses amis.
Encore une fois, sans les nommer, le roi fait allusion aux critiques légitimes soulevées à quelques reprises par le PRIDE, à l’égard de DAF.
E – EN CONCLUSION
Les évènements sur terre sont une répétition de l’histoire dans le temps, dont les exceptions ont toujours été initiées par la volonté collective.
Un des pères fondateurs des États-Unis mort en 1790, disait : "Those who give up their freedoms for more security neither deserve freedom nor security." - Benjamin Franklin
Ce dont ce dernier prévenait l’Amérique, nous sommes tous entrain de le vivre, 2 siècles plus tard. Les rares supporteurs du régime djiboutien, vous diront qu’ils préfèrent eux aussi cette illusion de paix par l’épée des mercenaires d’IOG et le banditisme d’État à l’expérience Somalienne, sans avoir jamais pris le temps d’analyser les sources du mal chez nos voisins ni comment l'éviter sans faire l'autruche.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets ; qu’IOG parte plutôt ou au termes de l’actuelle imposture, son œuvre condamnera malheureusement Djibouti au même sort Somalien si la conscience collective et le devoir citoyen des Braves comme la relève politique attendent passivement un dénouement providentiel à travers le choix clanique d'IOG ou celui par principe et intérêts de la France et l'Amérique. Dans les 2 cas le peuple et la Nation seront les perdants, contraint à la continuité.
SI L’OPPOSITION DJIBOUTIENNE DANS SON ENSEMBLE EST SINCÈRE DANS SA VISION DE DÉMOCRATIE ET LA JUSTICE POUR TOUS, IL EST TEMPS DE LE PROUVER AU PEUPLE ; NOUS RÉITÉRONS ICI, NOTRE APPEL À L'UNION, PAR CONVICTION ET AMOUR DE LA PATRIE ET NON DANS LE STYLE TROMPEUR DE L’ACTUELLE COALITION QUI NOUS A PROUVÉ À MAINTES REPRISES, QU’ELLE N’EN ÉTAIT PAS UNE.
Le moment est venu d'abandonner tous les complexes légués par notre passé d'esclave et de colonisé, pour nous assumer complètement comme des êtres humains héritiers d'un passé et doués de toutes capacités mentales dont Dieu a doté sa Créature. Il est temps d'arrêter de chercher refuge auprès de tuteur ou d'imiter leur système en faillite, cela traduit notre aliénation.
Cordialement,
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie
– Le Secrétaire Général : Bourhan M. Ali (Abou Amin)
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