L’exemple Islandais risque fort de fausser les plans du nouvel ordre mondial de la "Finantocratie et la Debtocratique" si nous suivions tous l'exemple de ce petit pays en démasquant l'imposture des braqueurs par un retour aux sources de la démocratique.
Octobre 2008, l’Etat islandais, un petit pays, plus petit que Djibouti avec à peine 490 000 habitants était au bord de la faillite, avant que son peuple se mette debout et ose donner au monde une leçon magistrale de cette démocratie, arrachant leur pays des griffes des banquiers et les oligarques de la mondialisation par un référendum largement majoritaire à 93%, vote le non-remboursement de l'arnaque des banques !
Cette volte-face référendaire du Président islandais a eu le mérite de mettre à nu le caractère antidémocratique de l’UE. Sa décision à produit un choc et l’indignation des faux démocrates au niveau "international" ; la Grande-Bretagne et la Hollande exigèrent sur le champ d’exclure l’Islande de l’UE, et le Secrétaire d’État au Ministère des Finances britannique, a menacé l’Islande du «statut de paria».
Une vraie révolution a donc eu lieu en Islande que tous les Médias, propriétés d'une poignée de milliardaires, ont pris soins d'occulter. On est dans une époque de la désinformation ou l'on diverti les masses par une information sélective agrémentée de mensonges répétés en boucles, évitant de déranger la fuite en avant des élites de l'ombre et leur projet du nouvel ordre mondial, au point qu'une véritable révolution démocratique sans précédent soit soumise à un black-out total, aucune diffusion ou impression papier ne relaie ces infos, allant jusqu'au blocage de la recherche internet à travers Google.
Pourtant, la nature des évènements dans ce pays est non seulement édifiante sur le réel pouvoir d'un peuple, mais risque aussi de faire des enfants en Europe, l'AFRIQUE et ailleurs, si l'exploit parvenait aux oreilles de la Grèce, la Turquie, le Portugal, l'Espagne, la France, l'Allemagne, la Belgique, jusqu'à l'autre rive de l'Atlantique au pays de l'oncle Tom ; l'Amérique et le mouvement "Occupy Wall Street"
Persuadés que les vautours ne manqueraient pas d'outils policiers marginalisant cette décision populaire des plus démocratiques, les Islandais décidèrent de mettre de l'ordre dans la maison.
Ils assiégèrent pacifiquement le palais présidentiel et le parlement "Alping", chassèrent la "droite" au pouvoir en confiant le gouvernement à une "gauche" plurielle libérale, à sa tête la première femme Premier Ministre dans l'histoire de l'Island, Madame Johanna Sigurdardottir, elle aussi évincée quelques temps plus tard pour avoir osé rembourser sans consulter le peuple, une dette bancaire de 3,5 milliards d’euros.
Puis, par une pétition exigèrent la tenue d'un référendum, une requête qui leur a été accordée selon la constitution par le président Islandais, afin de remettre au peuple le choix d'une telle décision ; s'il fallait et le comment, soutenir financièrement un système bancaire en chute libre. Le résultat de cette consultation fût sans appel ; à 93% les 243 000 électeurs islandais votèrent le non-remboursement des dettes, une nationalisation des banques, et, point d'orgue de ce processus par bien des aspects « révolutionnaire » : l'élection d'une assemblée constituante, chargée d'écrire les nouvelles lois fondamentales qui traduiraient dorénavant les volontés de ce peuple et leurs aspirations à une forme de gestion de la société, incompatible avec le capitalisme sauvage.
Depuis le 24 Mars 2011, le parlement a approuvé une nouvelle résolution et l'Islande dispose d'une Assemblée constituante composée de 25 simples citoyens élus parmi 522 volontaires. Son but : réécrire entièrement la constitution de 1944 en tirant notamment les leçons de la crise financière de 2008.
Cet exercice démocratique a été à un point transparent que chaque citoyen de ce pays, à travers internet a eu la chance de participer aux débats, proposer ses idées et émettre ses opinions.
Abou Amin
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La lettre adréssée par le Président Islandais à la Chine et la Russie : (Traduction Horizons et débats)
Fait le 5 janvier 2010 à Bessastaðir,
Ólafur Ragnar Grímsson (Président Islandais)
La responsabilité commune de l’Islande, de la Chine et de la Russie dans l’économie mondiale, la paix du monde et la sécurité internationale
A Madame Olöf Hrefna Kristjansdottir, chargée d’affaires par intérim, 1ère secrétaire d’ambassade de la République d’Islande.
A Son Excellence Hongbo Wu, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Chine,
A Son Excellence Vladimir Kotenev, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie.
Madame la Chargée d’affaires Kristjansdottir, Votre Excellence Wu, Votre Excellence Kotenev,
J’ai l’honneur de vous faire part de ce qui suit:
Vos pays sont des nations pacifiques investies d’une responsabilité toute particulière dans la paix mondiale et la sécurité internationale.
Rien ne menace davantage la paix mondiale et la sécurité internationale que la fâcheuse situation économique globale, l’injuste répartition de la richesse et de la pauvreté et les efforts d’alliances contre nature sous la direction des USA pour s’approprier le pouvoir, l’hégémonie et la domination mondiale.
Les moyens mis en œuvre par les USA, l’OTAN et l’Union européenne sont les guerres économiques et militaires en vue d’opprimer les autres nations et de promouvoir leurs intérêts géostratégiques.
Nous nous trouvons ainsi face à une situation qui pourrait contribuer à une complète restructuration des intérêts antagonistes et du rapport de forces global.
Imaginez-vous s’il vous plaît que les points suivants ne sont plus une fiction, en passe de devenir réalité:
- L’Islande déclare qu’elle se retire de l’OTAN et sera désormais un pays neutre;
- L’Islande renonce donc à entrer dans l’Union européenne comme elle en avait fait la demande;
- L’Islande se place sous la protection de deux puissances nucléaires, la Chine et la Russie;
- La Chine et la Russie installent chacune une base militaire sur le sol islandais;
- La Chine et la Russie acquittent en échange de l’usage de ces bases une redevance annuelle qui permet à l’Islande de rembourser rapidement toute la dette extérieure consécutive à la crise bancaire.
Il serait de la plus haute importance de faire une entorse à la structure de l’OTAN et de positionner une Islande neutre sous protection nucléaire internationale entre les USA et l’Europe.
C’est pourquoi j’espère que l’Islande n’attentera pas à son honneur, à sa fierté et à sa souveraineté en se prêtant aux compromis malsains et aux lâches propositions de médiation de l’ex-Ministre allemand des Affaires étrangères, Joseph Martin (alias Joschka) Fischer, dont les conceptions politiques n’avaient conduit, lorsqu’il était en fonction, qu’à ébranler la paix mondiale et avaient causé des dommages incommensurables.
Je profite de l’occasion pour assurer les ambassades de la République d’Islande, de la République populaire de Chine et de la Fédération de Russie de ma parfaite considération.
Le 9 janvier 2010, René Schneider : Avocat à Münster (Allemagne), www.schneider-institute.de
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La pétition du peuple demandant au Président Islandais de rejeter la promulgation de la loi votée par le parlement, favorisant les intérêts des banques et l'application de l'article 26 de la constitution : Un référendum
«Je demande au Président de l’Islande, Monsieur Ólafur Ragnar Grimsson de faire objection à la loi Icesave. Je considère que soumettre à un référendum national l’acceptation de la charge économique que représente pour les générations islandaises actuelles et futures une garantie étatique de paiements Icesave aux gouvernements hollandais et britannique est une exigence justifiée.»
* Le 25 novembre 2009 l’association islandaise «In Defence of Iceland» a commencé à recueillir des signatures à cette pétition. Le 2 janvier 2010, 56 089 Islandais l’avaient déjà signée.
Article 26 de la Constitution islandaise en question.
Lorsque l’Althing a adopté un projet de loi, celui-ci est soumis au président de la République pour promulgation dans un délai de deux semaines après son adoption. Cette promulgation lui donne force de loi. Si le président refuse de promulguer le projet de loi, celui-ci cependant entre en vigueur, mais il doit, dès que les circonstances le permettent, être soumis, par scrutin secret, au vote de tous les électeurs, pour approbation ou rejet. Si elle est rejetée, la loi est nulle et non avenue, autrement elle reste en vigueur.
Un des rares lien sur le cas Islandais : http://www.cadtm.org/Quand-l-Islande-reinvente-la
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