Indépendante du politique, la justice se doit de tirer sa force motrice d'un automatisme impartial pour maintenir l'équilibre de sa balance et honorer ses symboles du glaive et du bandeau aujourd'hui en péril, celle-ci est drastiquement en perte de vitesse, malmenée par les démocratures aux volants, lui préférant la transmission manuelle plus soumise aux aléas de la route, les intérêts et les raccourcis au grès des courants politiques, tantôt absente, tantôt présente en toute partialité, au grand dam des victimes, nous conduit tout droit vers les abîmes.
JFK disait et avec clairvoyance : " Ceux qui rendent les révolutions pacifiques impossibles rendent les révolutions violentes inévitables."
Au moment ou cette justice moribonde détient en otage le Président élu d'un pays souverain pour le seul crime à daté publiquement signifié ; d'être un grand homme avec un réseau de supporteurs à travers l'Europe et partout en Afrique, en somme des militants dévoués à sa cause à ses convictions traités eux aussi indirectement de criminels - son Excellence le Président Laurent Koudou Gbagbo, historien de formation, opposant et activiste politique pour une justice sociale sur la terre qui l'a vu naître, père du multipartisme politique de la Côte d'Ivoire, bombardé chez lui par la France, arrêté, maltraité et remis aux mercenaires de l'occident par des soldats français, torturé puis visé par un mandat d'arrêt signifié dans la journée du mardi 29 novembre 2011, inculpé et aussitôt déporté vers La Haye au mépris du droit et les conventions signés - toujours entre les 4 murs de cette prison pour africains, épuisé et souffrant des sévices post-arrestation, affligé moralement par l'humiliation de cette pseudo cour de justice politique à laquelle il doit se soumettre même si elle est décriée par l'Union Africaine :
- Comment peut-on tolérer ou moralement justifier que cette justice à transmission sélective, non reconnue par ce pays - l'Assemblé Nationale de la Côte d’Ivoire n’ayant jamais ratifié le traité de Rome - détienne ce Président sur un arbitraire des plus flagrants, sans procès depuis bientôt UN AN, tout en acceptant qu'un pouvoir, mis en place par la force des bombes, sans aucune légitimité constitutionnelle si ce n’est la loi de la puissance militaire, refuse de déférer devant cette même cour les vrais criminels protégés par la France et l'ONUCI et qui continuent de sévir dans ce pays, en toute impunité ???
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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