Au tout début, une personnalisation du pouvoir autour d'individus et de parti unique, mutant ensuite vers des coalitions n'existant qu'à travers des sigles de partis vides d'adhérents afin de toujours soigner les apparences d'une diversité politique inexistante au sein de l'ensemble vide au pouvoir. Une tragédie jouée au nom de la Paix et la cohésion nationale indispensable selon eux, au décollage économique de ces pays.
Pourtant, plus d'un demi-siècle plus tard, la Paix est illusion, un rêve inaccessible partout sur le continent et l'Économie dans un état de délabrement pire qu'avant la dite indépendance, comme si l'objectif principal visé par cette politique diabolique du sang, la corruption et la spoliation des richesses, était de rabaisser l'africain dans ses espoirs et sa quête d'autonomie, et que sans la tutelle dont il voulait se départir, on désirait lui signifier qu'il serait une proie vouée à une mort certaine. En somme soit on reste esclave en se faisant tondre jusqu'aux os, soit on crève et on se fait spolier pareil, c'est le seul choix qu'offre la démocrature de l'occident.
Tant que cette clique, issue de l’époque de la dite indépendance et les désastres qu'ils autorisent et légalisent depuis, sera maintenue au pouvoir familial, aucune espèce de perspective démocratique n’est concevable.
L'un de ces régimes, sévit à Djibouti en toute impunité depuis 36 ans, soutenu et applaudi par les faux démocrates et institutions de la promotion d'États Voyous et des brigands à leur tête.
Ce régime à découvert vers cette fin de règne sans partage sur la destinée de ce pays, qu'il pouvait encore oser une dernière insulte, aussi grossière soit-elle, en léguant aux anales de l'histoire, classifié comme article premier de l'acte de mariage du Parrain Guelleh avec sa deuxième épouse qu'il viol à sa guise, son Altesse Déshonorée Constitution, que la religion de l'État se trouvait être ; l'Islam.
Un autre leurre, il s'en produit tellement, qu'eux-mêmes ne discernent plus le faux du vrai.
En réalité l'Islam selon les écritures, ne peut être la religion de la corruption, le détournement de fonds public, la torture et le crime organisé, mais la foi de tout un peuple en la justice, pourtant ces deux entités cohabitent le même espace sans partager le même destin.
La culture du mal devenue une norme et au nom de l’Islam, dans une société irriguée, façonnée, voire phagocytée au clanisme et le favoritisme, ou on préfère au pouvoir les moutons déplacés aux patriotes de caractères, on nous servira bientôt en février 2013, un unième droit de cuissage électorale à Djibouti ou les cartes seront déjà jouées d'avance, que les protecteurs du régime s'empresseront par habitude à légitimer, prêtant à la fraude des normes et caractères subliminaux d'une démocratie imaginaire basée sur le non-droit érigés en gouvernance, nourrie à l'instabilité et les errements du pouvoir civil. Ces mêmes dirigeants reconduits, continueront à servir des intérêts extra-nationaux à travers une administration pléthorique, souvent recrutée sur une base ethnique ou d’opportunistes de l'entourage directe de l'usurpateur de la fonction présidentielle.
Tandis que l'armée qui par le passée s'imposait tant bien que mal, souvent comme alternative d'un retour à l'ordre républicain, a été à Djibouti muselée, éparpillée sur les frontières pour contrer une hypothétique invasion du pays, malgré leur effectif insignifiant comparé aux monstres à nos frontières et les pseudo accords de défenses inutiles. Et dénaturée dans sa composition avec 60 % de l'effectif aujourd'hui d'origine étrangère, à qui on a attribué expressément le rôle de protecteur du clan tribal au pouvoir et non d'un pays, n'ont par conséquent jamais senti le besoin de s'intégrer à la société d'accueil, à l'image de cette mixture explosive implantée à dessein pernicieux au sein de la population. D'où ces sobriquets infantilisant du pouvoir Guelleh, de "Sauveur de la Nation" ou "Président pour la Paix", ses valets ne manquent jamais une occasion de psalmodier sur les ondes, une stratégie afin de tenir la population otage de la peur ou du pire, après tout, qui mieux que lui, pourrait savoir la nature de ses semences, et les fruits qu'elles donneraient au moment souhaité.
Ainsi de 1999 à 2011, cet agenda démographique, a vu Djibouti avec ses 23 200 km², doubler sa population, passant de 450 000 à 860 000 en juste 12 ans, dont plus de 50% de naturalisés à la chaîne, sans lois ou processus d'immigration transparent, tandis qu'on refuse à ce jour la régularisation des natifs de ce pays. Délibérément défigurant ainsi la donne électorale dans le seul but de maintenir une médiocratie à la tête du pays, semblable à celle ayant mené la Somalie au désastre.
Si on compare ce malaise sociale avec tous les risques d'instabilités génères à cours, moyen et long terme, à la gouvernance de la Belgique, un pays à peine plus grand que Djibouti, 30 527 km² et 11 millions d'habitants, dont 1,42 millions de citoyens nées à l'étranger, ce qui représente 12,9 % de la population. D'autres pays occidentaux ont réduit leurs taux d’immigration depuis la dernière récession dont le Canada, 2ème plus grand pays au monde, avec un peu plus de 34 millions d'habitants et immensément plus riche que Djibouti ou même la Belgique, a accueilli 248 660 résidents permanents en 2011, soit 0,72 % de sa population, ce qu'on appelle ici une immigration responsable basée sur des critères et exigences nationaux, autres que celui de la domination tribale avec tous ses dangers, en vigueur à Djibouti.
Blesse-moi avec la vérité, ne me ménage pas avec un mensonge, dit l'adage ; Quant à l’opposition politique djiboutienne, beaucoup de talents pris individuellement, mais collectivement dans l'engrenage autodestructeur d'une lutte sournoise vers la conquête du pouvoir, n’ont, non seulement jamais su mesurer ces risques, mais pire, ils ne se sont jamais entendus sur une quelconque stratégie commune de lutte comme alternative, mais le vent est en train de tourner, l'espoir renaît de ses cendres, des initiatives et gestes de bonnes intentions commencent à voir jour, un consensus pointe à l'horizon, d'une cohésion sociale, d'une société en communion avec son histoire et ses traditions où les droits humains ne sont guère juste qu’une déclaration de bonnes intentions mais une réalité concrète. La prochaine campagne électorale doit nous servir de test, à la hauteur des attentes, forgeant les caractères et les stratégies, construisant une coordination efficace, rétablissant le dialogue et la culture du consensus, montrant au peuple les capacités de cette relève que le régime et ses supporteurs prient le ciel et usent du trésor public, pour condamner au silence et la division.
Nous avons au PRIDE toujours sollicité et appelé de tous nos vœux, ce dialogue et l'union des voix, le destin nous défie lui cette fois de changer nous mêmes, avant de changer le régime, saisissons cette chance et agissons autrement...
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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