Dernier épisode du cauchemar chronique libyen ou la diplomatie secrète s’exonère du droit. Partout ou l'impérialisme cultive ses marionnettes s'en suit un bain de sang, c'est le chaos cher à Leo Strauss. Une longue litanie de malheurs pour les peuples de la Yougoslavie, à l'Afghanistan, l'Irak, la Côte d'Ivoire, la Libye et j'en passes comme ceux en cours en Syrie et la Birmanie.En Libye, cette fois encore, la poule pond d'une autre coquille vide, en plein chaos et détresse humaine, face toujours à une insécurité sans précédent dans l'histoire de ce pays, des villes dévastés, des guerres entre factions et forces spéciales, des bombardements de civils et chasses aux fidèles du Leader Kadhafi ; c'est dans cet environnement macabre que l'OTAN choisie de présenter encore une fois en boucle afin d'acheter une crédibilité à ses criminels, enfumer ce peuple et la communauté internationale avec un unième gouvernement de mercenaires et de traîtres, les couteaux Suisse de ce drame.
La Charte de l’ONU est fondée sur le respect de la souveraineté des États membres, tandis que le « droit d’ingérence », une escroquerie intellectuelle des plus viles (anciennement dénommé « mission civilisatrice ») est le privilège du plus fort utilisé par les puissances coloniales pour conquérir le monde.
Pour saisir et apprécier la gravité de cette œuvre atlantiste sordide en Libye, il suffirait d'imaginer, dans un instant de pure folie ou la plus grande machine de guerre de tous les temps, déciderait que le gouvernement d'un état souverain, comme la France, l'Italie ou le Canada, ne serait plus à ses goûts et choisirait unilatéralement en violant une résolution du machin ONU, de libérer sur nos villes les plus grands terroristes de nos prisons, armés par leurs soins, afin de nous imposer leur seule vision politique et leurs intérêts économiques. Juste penser qu'un jour on pourrait être victime de cette norme dans les relations internationales, me donne des sueurs froides.
L'OTAN persiste dans cette fuite en avant, nous divertie avec une 4ème pseudo-élection en à peine 1 an, sans même sentir le besoin de dissimuler les faux semblants, sans s'appliquer à rétablir tout d'abord l'ordre et la sécurité démantelés et sans présenter au préalable un brouillon de la fameuse Constitution promise en fanfare.
En somme, nous sommes devant une innovation, une démocratie sur parole, sans textes de lois, sur la seule bonne foi d'un système dont les guerres, les invasions, les coups d'États et les massacres de masses, de l'Asie à l'Afrique en passant par l'Amérique latine, leurs nombres et les justifications fallacieuses employées, sont de notoriété publique.
Le 3ème gouvernement branché sur respirateur artificiel, depuis novembre 2011, à la seule discrétion de l'ingérence des envahisseurs et la bénédiction sournoise du machin conseil de l'insécurité, sans texte de lois fondateur fixant son organisation et son fonctionnement, régissant de manière organisée et hiérarchique l’ensemble des rapports entre gouvernants et gouvernés, garantissant les droits et les libertés de la communauté humaine concernée, ainsi qu'à limiter le pouvoir de ces élus de l'OTAN. Le tout sous la conduite du nouveau Haut-Commissaire "Premier Ministre" de la colonie, nul autre que Ali Zeidan.
Celui-là même qui fût chargé de monter le dossier de l'intervention militaire, semant la confusion et l'urgence sur des tissus de mensonges d’une fiction diabolique dont le vortex insondable continuera à verser le sang pour des années encore, retournant ce pays 50 ans en arrière dans le temps.
Ce fameux Ali Zeidan, porte-parole de la branche libyenne de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme et du CNT, créée pour les circonstances par l'OTAN, premier éclaireur à prétendre avant le début de l'intervention, que l'armée libyenne sous les ordres de Mouammar Kadhafi, avait tué 6 000 personnes, distribuant chaque jour avec le consentement de ses protecteurs, ses délires en format nouvelles à la une des médias européens, sans qu'à ce jour, tous les crimes attribués à Kadhafi ne soient confirmés ou présentés.
Cette dite branche libyenne de la FIDH ayant servi à tromper le machin Nations-Unis et son conseil ; silence radio depuis l'assassinat du Leader, aucune communication sur la situation en Libye et son porte-parole Ali Zeidan a perdu sa langue, malgré les nombreux massacres, tortures et exactions commis par l'OTAN et leurs exécutants, durant et après l'invasion.
De plus, cette dernière promesse du même homme en dit long sur le nouveau Haut-Commissaire Premier Ministre ; lors de la rencontre avec le gouvernement français en compagnie de BHL, le 23 mars 2011, promettait entre autres, concernant le pétrole libyen, que « les contrats signés seront respectés », plus préoccupé par les contrats de ceux qui viennent de le nommer Haut-Commissaire Premier Ministre de la Libye, que par le sort de ceux qu'il faisait bombarder.
Les Libyens n'ont plus qu'à souhaiter la Bienvenue à la conscience de leur Primate Ministre Ali Zeidan et son panier de crabes sous-préfets, élus par le nouveau projet colonial de l'OTAN.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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