Injustifiables moralement et en droit, des actes contre-productifs menant tout droit au cercle vicieux des vengeances, c'est mal, c'est de l'arbitraire, c'est illégal, c'est un déni de justice - faut le dénoncer et le condamner en tant que tels malgré les risques - ceux qui pratiquent ces assassinats ciblés et toute personne ou Nation qui se rendent complices ou collaborent à cette politique du gangstérisme, on sait tous qu’ils feront tôt ou tard face à la justice.
Nous sommes attristés et déchirés de consigner encore une fois, l’implication de la république de Djibouti dans ces massacres que les familles des victimes dans la région ou ailleurs ne nous pardonneront jamais. Le crime appelant toujours à la vengeance aveugle, faut pas être un stratège pour dresser l'inventaire des dangers qu'attire chez nous la voyoucratie du régime Guelleh, mettant en péril la paix et la sécurité de ce tout petit pays.
Monsieur Guelleh, un être vil sans aucune espèce d'humanité, comme la grenouille, ne rate jamais une occasion de se montrer plus grand que ce qu’il est , assure son impunité et sa longévité au pouvoir au nom de tous les djiboutiens(nes), en s'achetant les faveurs des puissances militaires, faisant de Djibouti le paradis des hors la loi et du non droit - de la gangrène de la pédophilie, aux trafics d’armes et des faux billets, aux exécutions de Drones - Il fait de nous les complices de tous ces crimes et ces meurtres .
Nous devenons ses complices, quels que soient les motifs autorisant du territoire djiboutien des assassinats d'individus ou de groupes dans la région, rasant des villages et massacrant des civils par des avions sans pilote, sans âmes et sans conscience, dirigés à distance, à la seule initiative et jugement visuel à l'écran d'un humain en uniforme, dont l'acte fatal peut être influencé par des motivations personnelles ou le zèle sous l’humeur et l’état d'esprit du moment, ou encore tout simplement par leurs volontés d'accomplir le devoir et gravir les échelons.
Ce mercredi 7 novembre 2012, quelques heures après la réélection du président aux USA, une de ces frappes a été autorisées au Yémen faisant officiellement 3 morts et plusieurs blessés, encore une fois des soi-disant terroristes anonymes justifiant l’exécution du crime. La doctrine Bush en format Drone : « Vous êtes avec nous ou contre nous ».
La plus part de ces frappes, une douzaine de sorties par jour à partir de l’aéroport de la capitale Djibouti, font des ravages entre autres depuis quelques temps, chez nos voisins de la somalie.
Aucun média, ONG ou reporter présent au milieu de ce chaos, fait qu’on ne saura jamais le nombre de victimes innocentes de ces bombardements comme à Kismaayo, ou du moins l'info sera reléguée d'ici 10 ou 20 ans aux chroniques sans intérêts.
Une politique de la subversion et la brutalité gratuite, soumettre les peuples, sujets d’intérêts géostratégiques et conflits d’intérêts entre puissances, par la force ou la terreur, le contrôle et la mainmise sur les décisions des instances internationales, menant à l’impunité de fait et l’impunité de droit, avec toutes les conséquences à long termes sur le plan comportemental que psychique des victimes. Si dans les tribunaux de certains pays comme en Norvège, on exige des évaluations psychiatriques ou la santé mentale d’Anders Breivik est au cœur de son procès afin de déterminer la responsabilité pénale du scandinave ayant enlevé la vie à 77 personnes, n’est-il pas pertinent de mettre dans ce contexte les séquelles de ces politiques du crime légalisé traumatisant les familles et proches des victimes des drones ; pourquoi chez ces derniers l’acte de vengeance des leurs, victimes de l’arbitraire serait-il automatiquement qualifié de terrorisme ?
Qui peut avancer avec certitude que c’est pas ceux-là, qu’on est en train d’exterminer, et où s’arrêtera cette folie ?
Nous avons là, la raison abjecte mais suffisante pour que les protecteurs du régime au pouvoir à Djibouti, continuent à faire affaire avec la mafia djiboutienne. Refuser dès lors le changement et fermer les yeux sur la répression, les crimes, la corruption, les détournements des fonds publics, les fraudes électorales et la misère dans laquelle est maintenu ce peuple depuis 36 ans, ne sont que les aléas et impératifs du statu-quo au bénéfice de la géostratégie des plus forts.
Par conséquent, négocier avec l’opposition politique qui carbure à l’espoir du changement d’une société respectueuse du droit, des lois et des conventions, équivaudrait à renégocier les absurdités autorisés par le régime Guelleh et la remise en question du non droit.
Trop longtemps habitués aux raccourcis, dans cette République Garnisons Militaires, personne n’a intérêt à ce que la situation évolue d’un iota si ce n’est le peuple pris en otage.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
Djibouti a growing hub for clandestine US combat operations
Camp Lemonnier in Djibouti is now the United States’ busiest Predator unmanned aerial vehicle (UAV) hub outside the Afghan war theatre, with a dozen flights every day, striking high value targets in Africa and the Middle East.
Every day, 16 UAVs and four jet fighters take off or land at Camp Lemonnier as they take part in US military counterterrorism operations in the Horn of Africa and the Middle East. This is according to a report by the Washington Post, citing a letter to the US Congress sent by Deputy Defence Secretary Ashton B Carter on August 20.
A variety of aircraft fly out of Camp Lemonnier, including RQ-1/MQ-1 Predator and MQ-9 Reaper unmanned aerial vehicles, U-28A surveillance aircraft, F-15E Strike Eagles and C-130 Hercules transports.
In late 2010, the US dispatched eight MQ-1B Predators to Djibouti and turned Camp Lemonnier into a full-time UAV base. These UAVs have been used to strike targets in Yemen and Somalia.
The number of military flights from Djibouti has grown dramatically recently, and according to Defence Department documents seen by the Washington Post, the number of takeoffs and landings each month grew to 1 666 in July, compared with a monthly average of 768 two years before. The growing tempo of operations has resulted in numerous accidents, with five Predators crashing since January 2011.
On February 18 this year a US Air Force U-28A surveillance aircraft crashed five miles from Camp Lemonnier, killing all four on board. An Air Force investigation into the crash concluded that the crew could not recognize the aircraft’s position in the air, causing it to crash. The U-28A “Ratchet 33” had taken off from Camp Lemonnier at approximately 3 p.m. local time to “accomplish a combat mission in support of a combined joint task force” in the region. After the crash, Camp Lemonnier scrambled two F-15s and a Marine UH-53 helicopter with an Army quick reaction force and Air Force pararescue jumpers to head to the scene.
Air Force Special Operations Command flies 21 U-28A reconnaissance aircraft, which are modified Pilatus PC-12 airframes and are maintained by contractors.
In addition to the UAVs and U-28s, US forces are also flying F-15s out of Djibouti, with a squadron arriving in October 2011. Two former US defence officials told the Washington Post that the F-15s were flying combat missions over Yemen in an effort to counter al Qaeda there.
Earlier this year the United Nations Monitoring Group on Eritrea and Somalia and Eritrea said that, “based on confidential security reports and open source information, [it] has counted 64 reports of activities of foreign jet fighters, helicopters and UAVs in Somalia from June 2011 to April 2012.” Some of these reports concern attacks mistakenly targeting an internally displaced people camp and a humanitarian feeding centre, targeted killings by drones of Al-Shabaab commanders, and Special Forces covert operations in Somalia.
“The Monitoring Group has also received report that the US government is operating for covert operations in Somalia a fleet of four unmarked Mil Moscow Helicopter Plant Mi-17 helicopters, based at Camp Lemonier in Djibouti. These aircraft, although not equipped with any weaponry, are reportedly used to deploy US-Special forces from Djibouti to northeastern Somalia in support of the Puntland Intelligence Agency (PIA).”
The reported highlighted several incidents involving UAVs. On August 19, 2011, an Associated Press reporter saw pieces of a surveillance drone that had crashed on a house in central Mogadishu, before being recovered by AMISOM soldiers. On November 13, 2011, a UAV matching the description of an RQ-11 Raven overflew Mogadishu, passing over the UNCC and UNSOA bulk fuel installations, representing a serious security threat to AMISOM, because of the risk of a crash into its main fuel depot. On January 9 this year, a Boeing 737 passenger jet, operated on behalf of AMISOM, almost collided with a UAV after departure from Mogadishu International Airport. Furthermore, on February 3, 2012, a US-manufactured drone crashed in Badbaado IDP camp in Mogadishu. The remains of the aircraft were quickly recovered by AMISOM and TFG security forces.
Camp Lemonnier is the only official US military base in Africa, and is home to more than 2 000 American military personnel – around half of the total on the continent. According to the Washington Post, there are around 300 Special Operations personnel at Camp Lemonnier who plan and coordinate missions from the base.
“In August, the Defence Department delivered a master plan to Congress detailing how the camp will be used over the next quarter-century. About $1.4 billion in construction projects are on the drawing board, including a huge new compound that could house up to 1 100 Special Operations forces, more than triple the current number,” the Washington Post said.
A number of construction contracts have already been awarded - on September 10 the DoD awarded CH2M Hill-Metag $61 995 330 to construct a combat aircraft loading area, a taxiway extension and an ammunition supply point to “support current and emerging operational missions at Camp Lemonnier”. Work is due for completion by April 2014.
Further contracts for ‘construction projects’, announced on September 6, were awarded to another four companies: Lakeshore Toltest Corp; Barlovento L L C; Prime Projects International (Construction) Ltd; and PAE Government Services Inc. The maximum value for these four contracts at Camp Lemonnier, scheduled to conclude in September 2017, is $75 000 000.
In June the Washington Post article stated that the United States has established a dozen air bases in Africa since 2007, mainly for surveillance purposes. Most are small operations run out of secluded hangars at African military bases or civilian airports. Surveillance is overseen by US Special Operations forces but relies to a large extent on private military contractors and support from African troops. This allows these operations to fly below the radar. Using U-28 surveillance aircraft rather than unmanned aerial vehicles also keeps the profile of these operations low. Some of the bases are in Ethiopia, the Seychelles, Burkina Faso and Uganda.
Africa has emerged as a greater priority for the US government because terrorist groups there have become an increasing threat to US and regional security. The US is concerned about al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM), insurgents in Mali, Boko Haram extremists in Nigeria and al Shabaab militia in Somalia. In central Africa, around 100 US special forces are assisting in the hunt for warlord Joseph Kony, leader of the Lord’s Resistance Army.
Source : DefenceWeb
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