PLAN SOMMAIRE DE L'ARTICLE :
- PROLOGUE : " L'ART DU CRIME PARFAIT ET LA COUARDISE DU PARFAIT CRIMINEL ".- PROLOGUE : " L'ART DU CRIME PARFAIT ET LA COUARDISE DU PARFAIT CRIMINEL ".
- PREMIERE PARTIE : " LA JURISPRUDENCE GBAGBO OU LE TRAITE DE METHODE DU DROIT DE LA FORCE ".
- DEUXIEME PARTIE : " LE DISCREDIT DU TRIBUNAL DES VAINQUEURS ET LA REVELATION DE LA MISSION SPECIALE ASSIGNEE A LA COUR PENALE INTERNATIONALE ".
- EPILOGUE : " LES PROPOSITIONS POUR DEBARRASSER L'AFRIQUE DE LA TUTELLE JUDICIAIRE MORTIFERE DE LA COUR PENALE INTERNATIONALE ".
L'art du crime parfait consiste d'abord pour le parfait criminel à effacer minutieusement les indices de son propre forfait afin de s'octroyer
une immunité à vie.Ce n'est qu'ensuite qu'il songe à se couvrir du manteau de la vertu pour faire juger et si possible condamner sa victime
en la marquant du sceau infamant de la culpabilité à vie. Dans cette perspective, il est loisible de considérer le crime commis en Avril 2011
par la COALITION MILITAIRE OCCIDENTALE ( Force licorne , Onuci ) dans le seul but d'imposer par la force à la tête de la Côte d'Ivoire le parrain de la
rébellion séditieuse Alassane Dramane OUATTARA comme un crime parfait. En effet, à ce jour, seul le Président légalement élu Laurent GBAGBO
( cf le texte de la proclamation officielle des résultats définitifs des élections présidentielles par le Conseil constitutionnel ivoirien ) est assuré depuis le Jeudi 12 Juin 2014 d'être jugé par ce qu'il faut bien appeler le TRIBUNAL DES VAINQUEURS qu'est devenue la COUR PENALE INTERNATIONALE.De fait, cette institution controversée placée sous la tutelle de l'ONU mais dont les véritables créateurs ( Etats-Unis d'Amérique, Grande Bretagne, France ) ne reconnaissent pas paradoxalement la compétence pour inculper et a fortiori pour juger leurs propres ressortissants apparaît désormais aux yeux des peuples africains comme le BRAS ARME JUDICIAIRE dont se servent cyniquement les puissances occidentales pour neutraliser et éliminer politiquement les dirigeants africains notoirement réfractaires au DIKTAT des tenants du " NOUVEL ORDRE MONDIAL ".
Au demeurant , la propension de la COUR PENALE INTERNATIONALE à ne poursuivre que des Africains avait conduit naguère Jean PING, alors Président de la Commission de l'UNION AFRICAINE, à déclarer le 29 Juin 2012 dans le cadre du 17ème " SOMMET DES CHEFS D'ETAT " qui a eu lieu à Malabo ( Guinée équatoriale ) : " On a l'impression que la cour pénale internationale ne vise que les Africains. Cela signifie-t-il que rien ne se passe par exemple au Pakistan, en Afghanistan, à Gaza, en Tchéchénie ? Ce n'est pas seulement en Afrique qu'il y a des problèmes. Alors pourquoi n'y a-t-il que des Africains qui sont jugés par cette Cour ? ".
Cette interrogation faussement candide a reçu un début de réponse le 27 Mai 2014 à Addis Abéba ( Ethiopie ) lorsque le Président en exercice de l'UNION AFRICAINE, le Premier ministre éthiopien Haïlemariam DESALEGN, a prononcé devant ses pairs à l'encontre de la COUR PENALE INTERNATIONALE et devant tous ses pairs un réquisitoire implacable qui a fait l'effet d'une bombe : " La Cour pénale internationale ( accusait-il ) a dégénéré en une sorte de chasse raciale visant exclusivement les Africains ". Il a enfin justifié la teneur de ses propos explosifs en établissant le constat suivant : " 99 % des inculpés de la Cour pénale internationale sont des Africains, cela montre donc que quelque chose est biaisé au sein du système mis en place par cette Cour et nous contestons cela ".
On le voit , les termes de cette condamnation sans appel émanant des plus hauts dirigeants de la plus grande INSTITUTION PANAFRICAINE sont si virulents et si peu conformes à l'usage diplomatique qu'on peut s'étonner que les chefs d'état et de gouvernement du Continent discriminé n'aient pas crû devoir en tirer immédiatement les conséquences en décidant HIC ET NUNC d'un RETRAIT COLLECTIF de tous les Etats membres de l'UNION AFRICAINE de la COUR PENALE INTERNATIONALE.
Autant le dire, le DEFICIT D'IMAGE ET DE CREDIBILITE qui résulte de cette IMPUISSANCE PERSISTANTE de l'UNION AFRICAINE est si préoccupant et si alarmant qu'il devient URGENT de répondre - archives officielles et documents authentiques à l'appui- aux deux questions suivantes qui nous semblent cruciales :
I- La décision de la COUR PENALE INTERNATIONALE d'ordonner un supplément d'enquête à l'issue de l' AUDIENCE DE CONFIRMATION DES CHARGES faute de preuves suffisantes dans le dossier d'accusation monté par Madame le Procureur Fatou BENSOUDA contre le Président Laurent GBAGBO est-elle équitable en droit quand on sait, de l'avis unanime de tous les pénalistes compétents , qu'en cas de doute celui-ci doit automatiquement profiter à l'accusé ? En d'autres termes, l'acharnement de l'accusation et de deux juges ( l' Argentine Silvia FERNANDEZ DE GURMENDI et l' Allemand Hans-Peter KAUL ) - connus pour leurs liens avec l'ancien Procureur de sinistre mémoire Luis Moreno OCAMPO - à vouloir instruire un PROCES POLITIQUE A CHARGE contre le Président Laurent GBAGBO avec pour arrière-pensée de le maintenir pendant de longues années en détention, ce qui implique de facto son élimination définitive de la scène politique ivoirienne, ne constitue-t-il pas une tentative de substituer à la FORCE DU DROIT le DROIT DE LA FORCE ?. Ne s'agit-il pas en l'espèce d'une entorse caractérisée aux règles les plus élémentaires du Droit qui devrait donner lieu à la naissance de ce que nous nommons faute de mieux la JURISPRUDENCE GBAGBO ?
II- Quelles sont les raisons inavouées et inavouables qui justifient - par-delà les jérémiades puériles et les joutes verbales stériles de certains dirigeants - le maintien de la majorité des Etats africains au sein de la COUR PENALE INTERNATIONALE et la poursuite de la coopération officielle de l'UNION AFRICAINE avec cette institution pourtant vilipendée et brocardée par elle ? Une telle résignation s'explique-t-elle par l'existence d'un PACTE DIABOLIQUE contracté par certains Chefs d'Etat peu soucieux des interêts vitaux de leurs peuples d'une part et des RESEAUX DE LA HAUTE FINANCE OCCIDENTALE appuyés par des OFFICINES OCCULTES d'autre part ? Ces FORCES CRIMINELLES DE L'OMBRE qui se livrent au pillage des immenses ressources naturelles du Continent exercent-elles à l'encontre des élites africaines un CHANTAGE A LA REBELLION PERMANENTE qui lui-même sert de paravent aux terribles GUERRES DE PREDATION qui s'annoncent ?
Il va sans dire qu'on ne saurait clore un tel dossier sans formuler des propositions concrètes qui sont susceptibles si elles sont prises en compte par les les futurs stratèges de la RENAISSANCE AFRICAINE de débarrasser définitivement notre Continent de la tutelle pesante et mortifère de la COUR PENALE INTERNATIONALE. Au regard des conflits qu'entretiennent insidieusement en Afrique les puissances occidentales dont la COUR PENALE INTERNATIONALE fait office de BRAS ARME JUDICIAIRE, on ne peut que réactualiser le cri d'alarme lancé par notre Maître à tous le Professeur Cheikh Anta DIOP au cours de sa célèbre Conférence donnée à Niamey ( NIGER ) : " Nous menons et on mène contre nous le combat le plus violent, plus violent même que celui qui a conduit à la disparition de plusieurs espèces..." Démasquer la COUR PENALE INTERNATIONALE et ses réseaux dormants en Afrique, c'est contribuer de manière décisive à la SURVIE et au SURSAUT de l'Afrique et des Africains au Troisième millénaire.
( A suivre ).
0 <<< VOS COMMENTAIRES:
VOS COMMENTAIRES