La révolte a eu lieu. Près d’un mois après le début du soulèvement populaire déclenché par l’immolation d’un jeune marchand de Sidi Bouzid le 17 décembre, le président Zine El-Abidine Ben Ali a quitté le pouvoir, ce vendredi, qu’il laisse aux mains de son Premier ministre, Mohammed Ghannouchi. Selon la télévision d’État tunisienne, celui-ci assurera la présidence par intérim jusqu’à ce que des élections anticipées soient organisées. L’ancien chef de l’État a, quant à lui, quitté la Tunisie, selon une source proche du gouvernement.
http://www.france24.com/fr/20110114-ben-ali-quitte-pays-pouvoir-premier-ministre-mohammed-ghannouchi-tunisie-interim
Le désespoir allongé sur un lit à peine si on pouvait percevoir par les formes sa nature humaine.
Un homme qui a choisi de s'immoler que de contempler un monde qui n'en est plus un et ceux responsables de son geste, contemplent en essayant de forcer une certaine compassion, dans le fond on sait tous qu'ils en sont incapables.
Il a quitté sa pauvre famille dont il désirait améliorer le sort et privé la terre de sa bonté, un 5 janvier 2011.
Espérant maintenant que Ben Ali, ses sbires et sa famille qui se sont accaparés le pain de celui-ci et bien d'autres Tunisiens, porteront cette vision et seront hantés par ce sombre tableau qu'ils ont créé jusqu'à leur dernier souffle sur terre.
Il n'est plus parmi nous mais il doit se tordre de rire en sachant que sa mort n'a
pas été en vain en mettant fin à 23 ans de règne sans partage d'un despote et si son geste donne naissance à un effet domino ailleurs en débarrassant le continent de ses traitres, l'Afrique devra lui rendre les honneurs dû.
Que la tombe lui soit douce, la terre légère, les anges un réconfort et le tout puissant le préserve entre ses fidèles jusqu'au jour de la résurrection.....Amin
==========================================================================
MECANOPOLIS : La grossière manipulation médiatique veut nous faire gober l’idée que la révolte tunisienne est une révolution, ce qui est faux, car elle n’en est pas une dans la mesure où ceux qui ont mené la fronde contre le régime de Ben Ali n’ont rien de révolutionnaire et ils ne sont porteurs d’aucun projet politique alternatif susceptible d’abolir la propriété privée des moyens de production et donc le capitalisme dans leur pays qui est l’unique et le principal responsable de leurs malheurs et de leur misère. D’ailleurs, si la Tunisie est devenue aujourd’hui une zone franche notamment sous le régime de Ben Ali, c’est à cause de ses structures capitalistes héritées du passé et mises en place par les anciens colonisateurs français et maintenues par leurs agents autochtones qui ont pris leur place.
L’appellation « révolution de jasmin » pour qualifier la révolte tunisienne est donc une pure supercherie médiatique et une vraie tromperie sur le produit, la révolte tunisienne et les événements qui s’en suivirent avec la chute du régime Ben Ali sont tout sauf une révolution de couleurs.
C’est pourquoi les anciennes puissances coloniales ont tout fait pour empêcher l’arrivée au pouvoir d’hommes nouveaux décidés à couper le cordon ombilical avec leurs anciens colonisateurs, car toute atteinte au principe sacro saint de la propriété privée dans les « Etats » nouvellement indépendants était blasphématoire.
Ce n’est pas seulement contre le régime fantoche de Ben Ali que la jeunesse tunisienne aurait dû diriger sa colère mais contre le capital transnational qui est le vrai responsable de son état d’esclavage et de sa misère matérielle et intellectuelle Il faut rappeler à toutes fins utiles et contrairement aux apparences trompeuses, que ce n’est pas un régime politique ou l’Etat régime de Ben Ali qui est à l’origine du chômage des jeunes en Tunisie mais un mode de production fondé sur la propriété privée des moyens de production et sur l’accumulation du capital. L’État et le régime tunisien sont au service d’un système qui en profite mais qui contribue aussi à son maintien par la force, par l’idéologie et par l’abrutissement des masses comme dans les pays capitalistes en Europe et en Amérique du Nord.
la révolte tunisienne est un phénomène sociologique assez intéressant et elle annonce un tournant dans l’histoire moderne dans la mesure où, désormais, en cas de nouvelles révoltes, aucun pouvoir ne serait assez fort pour cacher à son opinion publique et au monde entier, les images de la barbarie et de la sauvagerie de ses forces armées et policières. http://www.mecanopolis.org/?p=21479
1 <<< VOS COMMENTAIRES:
MECANOPOLIS : La grossière manipulation médiatique veut nous faire gober l’idée que la révolte tunisienne est une révolution, ce qui est faux, car elle n’en est pas une dans la mesure où ceux qui ont mené la fronde contre le régime de Ben Ali n’ont rien de révolutionnaire et ils ne sont porteurs d’aucun projet politique alternatif susceptible d’abolir la propriété privée des moyens de production et donc le capitalisme dans leur pays qui est l’unique et le principal responsable de leurs malheurs et de leur misère. D’ailleurs, si la Tunisie est devenue aujourd’hui une zone franche notamment sous le régime de Ben Ali, c’est à cause de ses structures capitalistes héritées du passé et mises en place par les anciens colonisateurs français et maintenues par leurs agents autochtones qui ont pris leur place.
L’appellation « révolution de jasmin » pour qualifier la révolte tunisienne est donc une pure supercherie médiatique et une vraie tromperie sur le produit, la révolte tunisienne et les événements qui s’en suivirent avec la chute du régime Ben Ali sont tout sauf une révolution de couleurs.
C’est pourquoi les anciennes puissances coloniales ont tout fait pour empêcher l’arrivée au pouvoir d’hommes nouveaux décidés à couper le cordon ombilical avec leurs anciens colonisateurs, car toute atteinte au principe sacro saint de la propriété privée dans les « Etats » nouvellement indépendants était blasphématoire.
Ce n’est pas seulement contre le régime fantoche de Ben Ali que la jeunesse tunisienne aurait dû diriger sa colère mais contre le capital transnational qui est le vrai responsable de son état d’esclavage et de sa misère matérielle et intellectuelle Il faut rappeler à toutes fins utiles et contrairement aux apparences trompeuses, que ce n’est pas un régime politique ou l’Etat régime de Ben Ali qui est à l’origine du chômage des jeunes en Tunisie mais un mode de production fondé sur la propriété privée des moyens de production et sur l’accumulation du capital. L’État et le régime tunisien sont au service d’un système qui en profite mais qui contribue aussi à son maintien par la force, par l’idéologie et par l’abrutissement des masses comme dans les pays capitalistes en Europe et en Amérique du Nord.
la révolte tunisienne est un phénomène sociologique assez intéressant et elle annonce un tournant dans l’histoire moderne dans la mesure où, désormais, en cas de nouvelles révoltes, aucun pouvoir ne serait assez fort pour cacher à son opinion publique et au monde entier, les images de la barbarie et de la sauvagerie de ses forces armées et policières.
http://www.mecanopolis.org/?p=21479
VOS COMMENTAIRES