Chef d’État Major General des Armées, le Général Fathi
Chef d’État Major Adjoint, le Général Zakaria
Le Chef de la Sécurité Nationale, M Hassan Said
Chef D’État Major de la Gendarmerie, le Colonel Zakaria
Chef d’État Major de la Police, le Colonel Abdillahi A.
Chef de la Garde Républicaine, le Colonel Mohamed Djama
Officiers, Sous-officiers et hommes du rang,
Chers (ères) concitoyen(nes),
Chers compatriotes,
Voici venu le temps, de rétablir la loi et l’ordre Républicain à Djibouti, de démontrer votre allégeance aux couleurs de la Nation et NON à un HOMME, de prouver votre raison d’être qui est de service le PEUPLE dans sa diversité et non une entité ou un individu quel qu’il soit au dessus de la volonté de la masse.
Le 25 février 2011, on sera officiellement en fin de 2ème mandat du Voyou IOG, son excellence le MENTEUR CHRONIQUE et à quelques jours près, de la période électorale pour la présidentielle, qui comme vous le savez se déroulera encore une fois de la façon la plus odieuse possible à l’image des précédentes et de cette constitution pervertie par les nominés de l’assemblée Nationale selon les désirs du seul et même homme qui continu de penser que Djibouti n’est que le village d’un clan. N’est-il pas légitime ainsi qu’il veuille nous imposer sa seule volonté !!!
Rappelez-vous ce jour du 27 juin 1977, ou le tout était UN, ou le peuple à l’unisson, plein d’espoir dans l’avenir de ce nouveau pays, un sourire d’une blancheur uniforme, une joie à la hauteur de ce moment historique, l’amour du prochain entre les citoyens ayant enfin trouvé un coin pour se garer, les gens en cercle, sans se connaitre forcement s’étreignaient par la ceinture, la tête levée vers les hauts des mats n’avaient que de l’admiration à ce nouveau drapeau flottant au dessus de cet espoir qui semblait acquis mais qui malheureusement dès le lendemain de cette journée mémorable a été mi pour certains en berne et pour d’autres flotte depuis à l’envers.
Cet espoir naissant était sans compter la politique de De Gaulle et Focart, son Monsieur Afrique qui depuis les années 1958 avaient déjà, bien avant les années 1977, rodé à point et mis en place un système des plus abjectes que l’homme ait pu inventer, ou la France c’est dit en pensant aux Africains : « Ces nègres aiment les symboles, la libération est une finalité imposée par l’asservissement dont ils espèrent se sortir, donnant leur alors, le torchant qu’ils désirent, nous en serons que plus libre à imposer nos intérêts à travers les élus qu’on leur choisira »
Ainsi naissait le Néo-colonialisme qui nous a choisi, applaudit et soutenu depuis l’ensemble vide de Gouled et le régime mafieux d’IOG, au détriment du peuple et le développement du pays.
Ils viennent de soutenir Ben Ali, jusqu’au moment de son départ du pays en lui offrant même une coopération avec sa police pour mater le soulèvement des Tunisiens par la bouche de La chef de la diplomatie française qui est actuellement auditionnée par la commission des affaires étrangères pour ses propos et dont l’opposition exige la démission.
Mais depuis l’exile forcé de Ben Ali, comme un paria, on ne veut plus de lui sur le sol Français car la raison d’État de la France désire encore contrôler la destinée de la Tunisie en se mêlant des choix du gouvernement de transition d’où le remplacement rapide dans les 24 heures, du Président par Intérim Mohammed Ghannouchi par un plus conventionnel et docile, le président de l’assemblée Nationale Foued Mebazaa.
Le peuple Tunisien est heureusement vigilant à toutes ces négociations de coulisses, encore ce mardi 18 janvier des centaines de milliers de manifestants Tunisiens sont descendus dans la rue pour dénoncer les choix d’opposants fictifs, créés de toute pièce dans certains cas et la reconduite dans des fonctions clés de l’ancienne garde de la RCD de Ben Ali.
Chers compatriotes, frères et sœurs en uniformes, l’Afrique est à un moment crucial de son histoire à l’image de la Tunisie, l’Algérie, l’Égypte ou la Cote d’Ivoire pour ne citer que ceux-là.
Un choix clair s’est imposé au fil du temps entre l’autodétermination et un destin dont les peuples seraient les seuls maîtres, le changement de la garde héritée du colonialisme talon d’Achille de la misère et le sous-développement du contient d’une part ou la continuité dans l’asservissement de ses peuples et l’exploitation de ses forces vives comme de ses richesses par un occident toujours plus avide de ressources à bas prix et en quête de domination perpétuelle désirant garder bien malgré eux et le droit international, le ¾ de la population mondiale en quasi état de mendicité et de dépendance.
Le 25 février 2011, vos compatriotes Djiboutiens(nes) en appellent à la force de la raison et la sagesse, à votre humanisme, à votre foi comme la notre qui trouve sa source dans la justice et l’équité, à votre civisme et à votre amour de la patrie, en étant à leur côté, dans l’intérêt suprême de la Nation.
Soyez assurés, Mesdames et messieurs, chers compatriotes, que celui ou celle qui n’aura pas bien saisi ce devoir qu’impose la fonction, qui placera ses intérêts personnels ou d’un groupe au dessus de la Nation ou qui passera outre sa responsabilité première de préserver le peuple de la répression, incitera ou encore initiera le désordre, la haine et l’instabilité, en payera le prix devant le peuple et la justice des hommes avant celle du DIVIN, le moment venu.
Le 25 février 2011, nous serons nombreux à descendre dans la rue, dans les 5 régions et la capitale, nous occuperons pacifiquement les rues aussi longtemps qu’il le faudra. Devant cette paralysie, de toutes les activités économiques, politiques et sociales du pays, il ne faudra pas longtemps avant que le régime commence à sentir la pression des intérêts diverses en jeux et prenne la même porte de sortie que Ben Ali.
Là interviendra les prises de fonctions de la Juge de la Cour Suprême selon la Constitution et le gouvernement de transition.
Tous les partis de l’opposition dans la diaspora comme au pays, après une brève rencontre dans un pays riverain, descendrons ensemble à l’aéroport de Djibouti le 23 ou 24 Février 2011, accueillis et escortés par le peuple avant de descendre le 25 Février dans les rues afin de diriger les manifs et la destinée du pays des Braves. Reporter les élections afin de reformer l’État et ses Institutions, la Constitution et le système électoral. Rétablir la séparation des pouvoirs et la justice, mettre en place une politique du plein emploi pour tous ou les richesses seront reparties équitablement entre les régions et la capitale.
- Tous les quartiers au Sud de l’avenue Nasser se dirigeront vers Haramous et la résidence du président : Quartier 7, Gachamaleh, Quartier Carton, Ambouli, Cités Progrès, le quartier de l’Aviation, Gabode 1 à 5, Boulaos et la Cité du Stade.
- Tous les quartiers au Nord de l’avenue Nasser se dirigeront vers la présidence et la place Ménélik : Waddagir, Cité Saoudie, Cité Maccal Mukarrama, les Salines, Arhiba, Einhuela 1 et 2, le Quartier 6, 5, 4, 3, 2, 1, le Heron et le Plateau du Serpent.
- Pour nos compatriotes des régions, ils sont invités à camper devant le haut lieu du district et la résidence du Commissaire de Districts.
- Les Médias et les Journalistes des grandes chaines seront tous au Rendez-vous.
- Les Ambassades, les Consulats et tous les ONG des Nations Unies présents à Djibouti seront invités comme observateurs, ainsi que la Ligue Internationale des Droits de l’Homme et l’OMCT.
Que Dieu nous vienne t’en aide.
Vive la République de Djibouti
Et longue vie dans la Paix entre ses Braves.
M Bourhan Mohamed Ali
Le Secrétaire Général du PRIDE
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