Senior Piggy, le Voyou de la République |
Le désastre Somalien est loin d'avoir été un élan patriotique mais plutôt clanique, tribale et Il est temps que nous Africains, apprenions à lutter pour une cause autre que ces bassesses de la nature, dans l'intérêt d'une notion plus universelle comme la cause du pays qui nous a vu naitre ; la mère patrie.
L'Afrique est malheureusement encore désespérément aveugle devant cette nécessité qui joue en la faveur de nos despotes sur commande, nous sommes encore et toujours victimes des mêmes subtilités vieilles de plusieurs siècles qui ont détruis nos pharaons et empires, nous ont imposé l'esclavage, initié nos guerres et divisé le continent en 53 États pour mieux nous exploités à l'image du Soudan dont la scission est programmée dans ce mois de janvier 2011, force est de constater que nous sommes maintenus en colonie et en réserve naturelle pour le bien être de l’occident.
Djibouti étant en plein dans ce sombre tableau des influences extérieurs néfastes, pourquoi les Djiboutiens devraient-ils continuer à être humiliés en acceptant un 3ème mandat de cet expatrié de Diré-Dawa qui depuis 33 ans est passé de la table des jeux de carte comme passe temps avec son ami Mohamed Ali Sahel, à la lueur d'un réverbère du quartier 4, à Chef de Cabinet de son oncle durant 20 ans et 12 ans à la tête de l'État ou il n'a de cesse placé son clan et amis pour mieux nous dévaliser et nous gérer à sa guise, pendant qu'il investit nos maigres richesses hors frontières, dans un château dans sa ville natale de Diré-Dawa, un nouveau palace sur 10 000 m2 à Addis-Abeba, des villas en Europe et des complexes d'affaires aux USA. Ce pays qu'il gouverne d'une main de fer, n'aurait-il pas été mieux lotis avec tous ces investissement qui font le bonheur de la main d'œuvre ailleurs.
L'Afrique ne mettra un terme à cette imposture de la « communauté internationale» qui dans des parodies sélectives des plus infâmes, administre la justice et la démocratie, selon des critères basés juste sur leurs intérêts politico-économiques ou géo-stratégiques et ceux de leurs multinationales exploitant les richesses de l'Afrique.
On n'aura jamais autant entendu parler en Afrique, de cette « communauté internationale » que ces dernières semaines. Alors, le citoyen ordinaire se demande : « qui est-elle ? »
Une dangereuse nébuleuse de l'après guerre froide qui se pose en garant du droit international, mais ses exigences varient selon l'actualité et les intérêts en jeux. Ses membres sont, entre autres :
- Le Conseil de Sécurité - une institution non démocratique dont les résolutions sont ignorées par l'État d'Israël, protégé par les États-Unis, ceux-là même qui ont envahi l'Irak au nom d'armes de destruction massive sachant bien qu'ils n'existaient pas selon les preuves mises à jours par Wikileaks dernièrement.
- L'Union Européenne (UE) - dont les desseins sont clairs à travers les Accords de Partenariat Économique (APE) qu'elle tient à imposer aux pays ACP.
- La France - dont les forfaits passé et présent sont brillamment illustrés par le documentaire de Patrick Benquet : La Françafrique, voir lien pour les vidéos : http://www.facebook.com/PRIDE.DJIBOUTI
- Le FMI et la Banque mondiale qui dans un monde autre que celui-ci auraient dû être traduits devant la justice internationale pour crime contre l'humanité.
- Et enfin et non des moindres, la Cour Internationale de Justice : L'épée de Damoclès, l'arme de la peur et du chantage, le loup contre les agneaux indociles, comme le résumait si bien l'avocat Jacques Vergès : ""Je préfère parler plutôt d’injustice internationale..... Les magistrats de la Cour internationale sont atteints de ce qu’on appelle un daltonisme au noir. Le dalton ne voit pas certaines couleurs. Ils ne voient que le noir. Si vous allez à la Cour internationale, tous les inculpés sont noirs, pas parce qu’il ne s’est rien passé à Gaza ou encore à la prison d’Abugraïb ou ailleurs...""
La nouvelle stratégie de l’hexagone consisterait à appeler en renfort l’ONU afin de procéder au sacre de leur valet. C’est le cas de la Côte-d’Ivoire ces derniers jours où le cynisme, et la forfaiture du droit de la force de l’impérialisme prime sur la force du droit national et international. 50 ans après les indépendances africaines, le néocolonialisme français n'a pas perdu de sa vigueur d'antan, face aux menaces et aux jeux des influences sur le continent avec le reveil du géant Chinois, la France a repris le haut du pavé.
Ce qui se passe en Côte-d’Ivoire est inédit, injuste, humiliant, déshonorant et criminel pour toute l’Afrique. Cela devrait interpeller tous les patriotes africains car quelles que soient nos divergences confessionnelles, politiques et idéologiques, il serait de notre devoir de combattre l’inacceptable et cette pensée unique que l’impérialisme occidental, au nom de l’esprit de la suprématie coloniale occidentale, se doit d'imposer sa volonté au détriment des peuples de notre continent est en soi la calamité et l’infantilisation permanente de notre continent par l’occident s’arrogeant d'un « Droit divin » au dessus de nos institutions, nos organisations politiques, militaires, économiques, culturelles, auxquelles l'Afrique doit mettre un terme. Chaque coin du monde a ses idiots, cyniques et ses dévoués, tous relatifs, mais ceux qui n’ont toujours rien compris, ce sont les africains. Et pourquoi ? Une tare congénitale sans doute ? ....... Les causes sont multiples certes mais doivent être extériorisées car la crédulité de cette minorité d’Africains qui soutiennent les volontés politiques d'autres au détriment de leur population est injustifiable voire une traîtrise pour l’avenir du continent.
La vie s’est toujours déroulée dans un processus de rapports de force. Nul honte d’avoir perdu une bataille voire même la guerre, pire est la résignation et la honte de ne pas lutter pour sa dignité et ses convictions, de ne pas résister ou ne pas pouvoir se redresser, si on désire que de nos cendres naîssent des milliers et des millions qui nous citent en référence, il faudra que notre génération comme souligné par Frantz Fanon, dans une relative opacité, découvrir sa mission, l'accomplir ou la trahir.
C'est pourquoi, devant ce constat d'impuissance de nos partis d'oppositions qui perdure depuis indépendance et leur incapacité à présenter une alternative viable dans une coalition porteuse d'un quelconque espoir, d'une part et notre volonté d'enfin réclamer ces droits civils et politiques inaliénables de tout humain de vivre libre dont nous avons été dépossédés, le PRIDE et ses membres mettent de l'avant cette unième initiative afin de forcer un consensus et ce laissé-allé d'un défaitisme inacceptable devant cette colère visible du peuple et leur rejet du 3ème mandat partout sur le territoire.
Par conséquent, dans notre volonté de rejeter la continuité et imposer ce changement dû, le PRIDE appel, la population de Djibouti, tous nos compatriotes, à écrire dorénavant leur propre histoire, la tête haute, digne enfant du pays des braves, en signifiant au VOYOU de la République de Djibouti, leur refus catégorique de l'absurdité de cette gestion catastrophique du pays, un NON au favoritisme et la division du peuple, un NON à la ruine et le dépouillement du pays, NON à la corruption et l'injustice devenus traditions, dans une manifestation PACIFIQUE à laquelle seront conviés tous nos compatriotes des 5 régions et la capitale, le 25 Février 2011.
On ne quittera les rues que lorsque le Voyou IOG et sa clic de mercenaires à la tête du régime auront cédé le pouvoir à la Présidente de la Cour Suprême selon la constitution, afin de mettre en place un gouvernement de transition qui reportera l'élection du 8 avril 2011 à une date ultérieure et s'attèlera à remettre le pays sur les rails de la démocratie et la justice en réformant la constitution, les institutions et la loi électorale.
J'invite tous mes compatriotes des partis de l'opposition, ou qu'ils soient, à supporter cette initiative comme le seul recours devant nous, pouvant faire pencher le pouvoir et forcer le changement, avant qu'il nous impose, encore une fois, la sienne.
Commençons à en négocier les termes, là de suite, le temps presse chers compatriotes et que chaque parti commence à sensibiliser le peuple et les médias sur cette échéance.
Bourhan M. Ali (Alias Abou Amin)
Sécrétaire Général du PRIDE
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