Malgré les problèmes criants de ce Continent, gracieuseté Sarko, les discussions vont carburer à la phobie de la renaissance du patriotisme Africain et le style de Gbagbo.
Et pas plus tard qu'à la clôture de cette unième rencontre inutile, ils tomberont tous d'accord comme d'habitude, pour mettre la corde autour du coup d'un autre enfant de l'Afrique, l'Ivoirien Gbagbo.
Leur maître Sarko ne manquera pas de revenir d'ici quelques mois leur donner la même leçon de moralité et d'histoire :
«L’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. (…) L’homme reste immobile au milieu d’un ordre immuable, où tout semble être écrit d’avance. Jamais l’homme ne s’élance vers l’avenir. Jamais il ne lui vient à l’idée de sortir de la répétition pour s’inventer un destin. Le problème de l’Afrique, il est là.»
Pourtant, si les Africains n'avaient pas ce tare congénitale de l'oublie, ils auraient juste suivis les conseils de ce président français quand il dît lors de la conférence de presse pour sa prise de la présidence du G8/G20 : "On ne négociait pas avec les hors-la-loi."
A le prendre au mot, le décor est planté, tous ceux qui sont hors-la-loi dans leur pays c’est-à-dire dans des situations contraires à la volonté des peuples des-dits pays, tombent dans cette description du devoir citoyen. Ainsi les peuples d'Afrique doivent assumer leurs responsabilités afin de reclamer leur souveraineté et être les premiers bénéficiaires des ressources matérielles et humaines de leurs pays.
Au faite, a-t-on jamais vu un président africain s’inviter à un sommet de l’Union européenne ?
Ou encore, un président européen s’inviter à un sommet des chefs d’État d’Asie ou d’Amérique du Sud ?
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