AU MOMENT OU IL NOUS ADMINISTRAIT SANS GÊNES SA POTION MAGIQUE DU MENSONGE, LE FILS DE 9 ANS DE LA FAMILLE AYACHE N'ÉTAIT PAS ENCORE MORT, ALLONGÉ PRÈS DE SES 5 AUTRES FRÈRES ET SŒURS, À L'HÔPITAL PELTIER DE DJIBOUTI VILLE ET NON AU LAC ASSAL LIEU DE L'ACCIDENT DE LA ROUTE, LOIN DE LA BROUSSE ÉQUIPÉE D'IOG, CET ENFANT SE VIDAIT DE SON SANG, MANQUAIT D'ASSISTANCE ET DE SÉRUMS.
ARTICLE DE DJIBOUTI24 :
Après les articles "La guerre des sérums" et "Urgence aux urgences" de Djibouti24, et après le récent accident meutrier au lac assal, on se demande jusqu'à quand IOG et son ministre de la santé laisseront-ils les djiboutiens se vider de leur sang ?
On se rappelle tous du récent accident meurtrier qui a eu lieu au lac assal le 1er janvier dernier et qui a coûté la vie à plusieurs membres de la famille Ayache, un responsable du ministère de la culture. M.Ayache était accompagné de son épouse et de ses 7 enfants lorsqu'ils sont partis durant les fêtes du nouvel an pour Tadjourah.
En plus de la famille Ayache, il y a 3 autres voitures avec eux. Ils sont au total 4 voitures, les Ayaches en tête, à quitter Djibouti, ce matin là. Le drame va survenir au niveau du lac assal aux environs de 13h.
Le pneu avant de la voiture des Ayaches éclate et sort de la route. La nissan patrol des Ayaches fait 6 tonneaux avant de s'écraser sur le bord de la route. Immédiatement, les occupants des 3 autres voitures arrivent à leur secours. Ils ne peuvent pas atteindre les blessés. Alors chacun essaye d'appeler les secours, d'alerter la famille tant bien que mal. Ils appellent de leurs téléphones portables les pompiers sur le 18, le smur sur le 19, le commissariat central sur le 17. Rien à faire. Ca ne répond pas.
Alertés par des familles à Djibouti, le préfet et la gendarmerie de Tadjourah arrivent sur les lieux une heure après l'accident. Le lac assal est à mis distance entre Djibouti-ville et Tadjourah. Mais les premiers secours n'ont rien sur eux, même pas une ambulance, même pas un pansement, ou quelque chose contre la douleur. Rien. Malgré la récente tournée médiatique du ministre de la santé, Abdallah Abdillahi Miguil à Tadjourah, cette ville est dépourvu de tout en soin médical, à l'image des autres régions du pays. Les équipes mobiles tant médiatisés lors du fameux séminaire gouvernemental sont vraiment mobillisés par manque d'essence. Avec la complicité du personnel de Total, le ministre reconvertit les bons d'essence en billet de banque. Bref, il n'y a rien à espèrer du côté de Tadjourah.
Tant bien que mal, le préfet obtient le smur en ligne et leur demande de venir sécourir les 9 blessés dont plusieurs sont dans un état très grave. Seul problème, le SMUR ne se dépace jamais sans les ordres de leur chef, le colonel Madiane, le deuxième homme fort de la santé après le ministre et qui régne en maitre absolu sur Balbala et son hôpital. C'est lui qui avait réussi à chasser la coopération italienne de l'hôpital de Balbala qui s'appelait à l'époque hôpital italien. Les italiens soignaient, opéraient, hospitalisaient gratuitement les habitants pauvres et démunis de Balbala. Mais maintenant grâce au colonel, qui veut plaire à son ami de ministre, tout est payant à l'hôpital de Balbala. Les ambulances du SMUR transportent des blessés qu'à des rares occasions. Qui peut nous dire combien de fois il/elle a vu une ambulance du SMUR sur la route avec un blessé ? Le SMUR est là avant tout et seulement pour les évacuations sanitaires (EVASAN) sur ordre du colonel bien sûr. Madiane encaisse chaque mois quelques 10 millions Fdj pour pointer une ambulance à l'aéroport à chaque vol. Bref, là aussi, il n'y a rien à espérer.
Pendant, ce temps, les blessés de la famille Ayache se vident de leur sang. La mère s'évanouit même à plusieurs reprises. Elle a une jambe amputée, des côtes cassées, l'épaule déboité, la tête fracturée, bref elle est mal au point. Mais elle résiste, elle sait, du moins elle croit qu'on viendra les secours parce qu'IOG et son sbire de ministre de la santé ont bien fait pour le pays. Les cris des enfants blessés s'entendent à des kilomètres. Des dizaines d'habitants du lac assal, alertés par les cris inhumains des blessés, accourent sur le lieu de l'accident. Mais eux aussi peuvent rien faire. Tout Djibouti est au courant de l'accident maintenant. Il sera bientôt 15h. Ca fait deux heures, deux bonnes heures que les blessés agonisent. Ca fait depuis 1h que le préfet les pseudo secouristes de Tadjourah sont arrivés. Ca fait depuis 2h qu'on supplie au téléphone le colonel Médiane d'envoyer 1 ou 2 ambulances. Il se laissera finalement convaincre par une connaissance des Ayaches, un proche du colonel.
Deux ambulances du SMUR quittent Djibouti pour le lac assal. Il faut compter 1h de trajet pour l'aller et 1h pour le retour. Maintenant c'est au tour du père de s'évanouir. Mais les blessés tiennent bon pour l'instant. L'important est d'être vivant jusqu'à l'arrivée des secours. Seulement voila, les ambulances du SMUR n'ont aucun équipement de secours, aucune perfusion, aucun médicament. Rien. Juste quelques civières à leurs bords. Ils arrivent au lac assal 1h plus tard, embarquent les blessés et repartent pour Djibouti. Les amis des Ayaches raménent dans leurs voitures quelques blessés, faute de place dans les ambulances. Malheureusement sur le chemin du retour, la mère succombe à ses blessures. Elle s'est littéralement vidée de son sang, faute de premier soin. Une seule injection de sérum aurait suffit pour la maintenir en vie, un seul sérum pour arrêter l'hémorragie.
Les ambulances arrivent 1h15mn plus tard aux urgences de l'hôpital Peltier. Le corps de la mère est automatique dirigé vers la morgue quant au père et les enfants, ils ont été transféré au service réanimation. Plusieurs docteurs ont été mobilisé, mais l'endroit manque énormément de moyens. Le père décédera à son tour en début de soirée, vers 19h, suivit de sa fille ainée, qui est revenue de l'Arabie Saoudite, pour passer les fêtes de fin d'année avec sa famille.
Les hôpitaux sont dépourvus de ces solutions injectables. Ces solutions qui auraient pu sauver la vie du père, de la mère et de la fille ainée. Depuis que le ministre de la santé boycotte les sérums de Djibpharma (voir notre article "la guerre des sérums"), tous les hôpitaux du pays sont dépourvus de Ringer lactose, de sérum salé et de sérum glucosé. Ces sérums sont utilisés contre la déshydratation ou l'état de choc, et fournissent un remplissage en cas d'hémorragie. Comme si ca ne suffissait pas, le fils de 9 ans succombérait lui aussi 24h plus tard, faute de soins. Lui aussi, n'a pas eu à temps les sérums achetés le lendemain par la famille.
Aujourd'hui, ils ne reste plus que 5 membres de la famille Ayache, dont la plupart sont dans un état critique. On vous l'avait dit qu'il ne fallait pas tomber malade à Djibouti ces temps-ci, encore moins avoir un accident. La preuve, une famille entière n'a pas pu être sauvée à cause de la cupidité et des décisions stupides et irresponsables d'un ministre, qui ne pense et ne vit que pour sa personne. A t-il seulement le niveau pour occuper ce poste ? La réponse est non. Alors comment ce fait-il qu'IOG est nommée Abdallah Abdillahi Miguil, qui n'a même pas le BEPC, ministre de la santé de la République de Djibouti. Il n'est même pas issu d'un clan influent ou puissant.
Ce ministre, après avoir vidé l'ONARS, ruiné le projet SIDA, est maintenant entrain de nous vider de notre sang. Il aurait fallu que quelques sérums pour sauver la vie à la famille Ayache. Des sérums disponibes à Djibpharma. On avait dit qu'il était parti à Dubai, en Chine pour trouver des sérums par chers. Mais il est hors de question pour le ministère des finances de payer un autre fournisseur, de surcroit étranger, autre que Djibpharma. Pourtant, la santé n'est pas gratuite à Djibouti. L'hôpital Peltier à lui tout seul fait des recettes de l'ordre de 300 millions francs djibouti par an. Alors où va tout cet argent ? Dans la poche de cet orphélin élèvé à la FNS par son oncle, qui est aujourd'hui devenu ministre de la santé, et milliardaire.
Grâce au silence (complice?) d'IOG, le hold up a permis à Abdallah Abdillahi Miguil d'avoir des villas en Tunisie, des appartements en Égypte, d'autres en France, au Canada, .... et une vingtaine de villas à Djibouti, dont les plus récentes sont à wadajir 2, à Haramous, ou encore à Gabode 4, 5, etc.
Aujourd'hui, il faut sauver d'abord le reste de la famille Ayache et pour cela des simples condoléances bidons dans les colonnes du lamentable journal "LA NATION", dirigé par un instituteur propulsé directeur de publication, du jour au lendemain, ne suffisent pas.
http://www.djibouti24.com/index.php?option=com_content&view=article&id=279%3Aabdallah-est-en-train-de-nous-vider&catid=1%3Alatest-news&lang=fr
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