Tous les Partis et Mouvements Politiques
Pour l’Instauration de la Démocratie et la justice
Au Pays des Braves : La République de Djibouti
Du :
PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie
Le Secrétaire Général du PRIDE
M. Bourhan M. Ali (Alias Abou Amin)
Chers compatriotes et amis(es),
Sans doute par optimiste, je dirai que 2011 devrait plutôt se présenter comme le virage et l’aboutissement de cette longue lutte pour l’autodétermination, l’équité et la justice pour tout(e) Djiboutien(ne) en trouvant la solution gagnante et refusant la pâmoison, face à nos responsabilités et les devoirs de tout citoyen de contribuer au bien être de sa société.
Le 9 janvier 2011 nous avons invité toute l’opposition et la population Djiboutienne à la seule alternative que nous nous sommes finalement imposées de part notre silence, notre inaction et notre incapacité à dépasser les clivages non pas idéologiques mais de la partisannerie de bas étages, nous ayons empêché de suivre la voix de la RAISON, la SAGESSE dans l’UNION et la SOLIDARITÉ dans un PROJET DE SOCIÉTÉ COMMUN afin de relever ensemble ce défi générationnel d’une part et de rejeter le sombre dessein dans cette continuité que nous réserve le régime en place d’IOG.
Force est de constater, comme à l’accoutumé, la lenteur des réactions remarquablement à l’image du passé. Aucun sentiment d’urgence ne se fait sentir malgré l’emploi de temps étroit, avant qu’on nous impose encore une fois, une autre couleuvre à glisser par le trou de la serrure et quand enfin on entend un, parmi nous murmurer, de surcroit une personne pour qui j’ai beaucoup d’estime (DAF) ; sa réaction est d’une timidité bafouant la gravité de la situation par un appel limité aux jeunes, sans définir le fond de ses pensées et sans mettre à l’épreuve son leadership.
Voici ce que M. DAF du MRD, a pu trouver comme message de ralliement de la jeunesse :
« Je vous invite donc à faire preuve d’imagination et de courage pour inventer des actions de résistance civique, politique et culturelle, et montrer votre rejet de cette politique suicidaire. »Un message qui s’articule ainsi selon l’interprétation des uns et des autres : User d’imagination, inventer vous-mêmes les solutions, faites de quoi et faites n’importe quoi.
On sait ou ce genre de message, sans coordination, sans concertation et sans leadership, a aboutit chez nos voisins du SUD.
Doit-on répéter les mêmes erreurs et s’exposer aux mêmes risques ???
Dans ces circonstances, je me vois dans l’obligation de réitérer le message à mes frères, mes sœurs, et tous mes compatriotes à Djibouti comme dans la diaspora, en clarifiant la nature de cette action collective, d’envergure nationale.
La manifestation du 25 février 2011 doit rentrer dans les annales de l’histoire comme une action citoyenne pacifique ayant pour seule arme la force de nos convictions dans le changement souhaité par tous, afin de rétablir l’ordre et les valeurs de la République.
Ce mouvement en toute circonstance doit être mené, dirigé et supervisé par les partis politiques au sein de chaque communauté, les territoires et parmi les partisans. Certes c’est une tache monumentale, mais a-t-on le choix dans le contexte actuel ???
Occupé les rues dans le calme et la sérénité en refusant de répondre aux provocations d’où qu’elles viennent, aussi longtemps qu’il le faudra. Organiser le ravitaillement en eaux et nourritures de base à tous les manifestants, dans la rue.
Devant cette paralysie, de toutes les activités économiques, politiques et sociales du pays, il ne faudra pas longtemps avant que le régime commence à sentir la pression des intérêts diverses en jeux et prenne la porte, là interviendra les prises de fonctions de la Juge de la Cour Suprême selon la Constitution puis le gouvernement de transition.
Le temps du politiquement correcte, des gants blancs, de la partisannerie politique sous de sigles vides de sens et d’étiquettes sans lendemain, font malheureusement partis du passé. Nous avons à peine 2 mois devant nous pour sensibiliser les MÉDIAS à notre cause, organiser et motiver notre peuple à la seule issue du salut, de la paix des braves et du virage démocratique qui nous ait été laissé comme alternative.
Si ces grands moyens dans une stratégie bien réfléchie ne sont pas entrepris d’ici le 25 février, nous serons les seuls à blâmer et non pas IOG comme le disait si bien Jean-Jules Richard : « Un homme au pouvoir n'a qu'un seul parti à prendre, le sien qui le maintiendra au pouvoir. »
Soyons unis dans cette initiative de dernier recours, le 25 février 2011, motivant chacun de son côté nos troupes pour le jour « J » et surtout commençons à nous concerter, là dès maintenant, sur les modalités de la transition comme les membres du gouvernement de coalition que nous devrons mettre sur pied pour reformer nos institutions, la constitution et la loi électorale en préparation de la première élection libre et démocratique du pays.
Notre succès sur ce dernier point pourrait en grande partie par cette confiance renouvelée, rassurer le peuple et assurer le triomphe de ce projet.
« On résiste a l’invasion des armées, on ne résiste pas a l’invasion des idées ». Victor Hugo
Cordialement,
Bourhan M. Ali (Alias Abou Amin)
Secrétaire Général du PRIDE
Blog : http://doleancesdupeupledjiboutien.blogspot.com/
Facebook : http://www.facebook.com/PRIDE.DJIBOUTI
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