L'enjeu était de taille et d'actualité, une rencontre que les membres de cette organisation régionale de la Corne de l'Afrique ne pouvaient ne pas honorer, au risque de perdre toute crédibilité face à l’une des pires famines qu’ont connu leurs populations depuis 60 ans.
La seule absente du sommet : La République de Djibouti.
Pour quelqu'un qui semblait préoccupé par cette catastrophe humanitaire, IOG a omis de faire le déplacement et chose plus grave, n’y délégua aucun de ses ministres.
Les reports successifs de ses obligations ces 2 derniers mois, force est de constater, sèment un peu plus le doute chaque jour et confirment les rumeurs sur la dégradation de l'état de santé d’IOG.
Plus qu’apparente aujourd’hui malgré la volonté du régime à dissimuler l’inévitable, son incapacité totale à assumer les prérogatives de la fonction suprême, nous interpelle tous sur les risques d’une vacance brusque du pouvoir, dans un pays ou les institutions n’ont toujours eu qu’un rôle décoratif dans l’ombre de pouvoirs autocratiques.
Tout en souhaitant à M Guelleh un prompt rétablissement, le PRIDE fait appel au subconscient de l’homme, un sursaut de sagesse qui éviterait au pays, le même dénouement Ivoirien de décembre 93.
En son absence, les membres présents de l’IGAD ont mis de l’avant, les initiatives suivantes de court, moyen et long termes :
- Développer le cadre régional de lutte contre les catastrophes et une stratégie de réduction des impacts.
- La création d'un Fond multiple-donateurs pour lutter contre les catastrophes.
- L'utilisation efficace des ressources hydrauliques en se basant sur les cadres de coopération existants et futurs.
- Au passage à l'agriculture irriguée, indépendante des pluies, afin de réduire les pénuries et améliorer la sécurité alimentaire.
- Appel aux exploitants et investisseurs du secteur agricole à augmenter les récoltes, en particulier dans les régions fertiles
- Augmenter la superficie boisée à 10 % de la superficie totale de la région d'ici 2017.
- D'intensifier la coopération pour promouvoir la paix, le commerce et la mobilité transfrontalière.
- Appel aux Nations Unies et la communauté internationale au renforcement du mandat de l'AMISOM et le déploiement de troupes de maintien de la paix de l'ONU pour stabiliser la Somalie.
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