Selon l’USN, préparer la transition politique par une ouverture au dialoguer, la négociation et le large consensus durant l’actuelle stabilité politique, avant tout vide à la tête d’un régime totalitaire vieux de 40 ans, ou les institutions de la République sont phagocytées à tous les niveaux par le cancer du népotisme claniques, est inopportun, inutile d’aborder ces « détails » maintenant et je cite un membre de la direction :
« La première urgence aujourd'hui c'est d'abord de dégager la voie pour la démocratie en abattant le régime RPP. La question de la recomposition politique et de la modernisation des institutions sera bien entendu abordée et examinée avec soin en temps opportun et fera l'objet d'un large débat et consensus. »
Ceux s’aliénant à ces idioties, condamneront tout le pays à la soumission pour un autre 10 ou 20 ans. Nous ne pouvons permettre à un autre groupe de charlatans claniques de nous rouler dans la farine, ensorceler notre perception et notre compréhension des enjeux politiques, avec de telles promesses absurdes.
Pourquoi à votre avis, une telle hostilité à des principes à la base de la démocratie ?
La seule explication rationnel ; l’actuelle direction, a détourné l’USN de l’objectif initial pour lequel le PRIDE exigeait la participation aux dernières législatives, prise en otage par les mêmes anciens disciples du boycotte inutile de la défunte UAD. Après 10 ans assis sur le derrière, le nez dans les nuages et le cœur au sabotage de l’Union de l’opposition se prêtèrent début février au même exercice qu’IOG ; favoritisme clanique et proches familles sur la liste USN.
Ils savent pertinemment que s’ils acceptaient les conditions du PRIDE d’une réforme de nos institutions durant une transition politique responsable, avant toute élection juste et équitable, ils ne pourront plus mettre en application l’agenda caché des 5 dirigeants actuels de l’USN ; substitutions claniques à tous les postes de l’État.
Ça n’a rien d’un changement, Il nous faut libérer l’USN et reprendre le combat avant qu’ils nous condamnent au même immobilisme des 10 dernières années, perpétuant la tyrannie.
Que pensent les djiboutiens(nes) de cette même médecine qu’appliquent à l’USN, les mêmes anciens dirigeants de l’UAD ? (À lire, cliquez sur suite)
Les mêmes vieilles politiques avec les mêmes vieux joueurs, donneront-ils cette fois un résultat différent de l’immobilisme et la victimisation ? -- La seule recette de cuisine à la table de certains depuis 20 ans, un autre depuis 37 ans et prêts à sacrifier l’USN comme l’UAD si on rejette leur dernier dictat : UN TOTALITARISME TYPE, IMAGINEZ LES, AU POUVOIR !!!
3 mois après les législatives et une communication agressive dénonçant cet agenda, le PRIDE n’est plus seul à poser des questions et à remettre en cause la légitimité de la direction actuelle de l’USN. Le vent commence à tourner, les skippers se font nombreux et le bateau remet le cap sur le réel changement mobilisateur de février 2013.
Nous sollicitons de nos membres et tous nos compatriotes sur le terrain d’accentuer les pressions ; on ne peut plus se permettre le luxe de ménager l’égocentrisme, les caprices et ambitions d’une poignée d’hommes au nom d’une coalition chimérique. L’intérêt national avant l’égo.
Militant X, du PRIDE : « Grand frere Abou Amin, je tenais a rendre hommage a votre engagement politique. Vos analyses remarquables j’avoue sont la cause de mon recent interet à la politique, la revolution USN je la decouvre sur mes actualités Facebook sur le terrain cest la resignation, ma question : expliquez moi sil te plait, le refus du dialogue et la transition politique par l’USN, quelles sont les motivations et les objectifs de cet obscurantisme decadent ; 5 hommes décident, tout le monde suit et la ferme? »
Mohamed Kadamy : Pose dans sa dernière entrevue la question, si cette coalition électorale se transformera un jour en une réelle coalition politique avec un programme et exige lui aussi un programme de transition vers la démocratie, une préparation minutieuse et responsable de la transition future est incontournable avant tout renversement du régime, afin d’éviter tout revers, dit-il.
Cassim A. Dini émet ses doutes et illustre ses pensées : « L’on nous dit aujourd’hui que l’USN est la grande maison de toute l’opposition djiboutienne. Personnellement, je reste dubitatif car une maison se construit d’abord par des fondements solides et non par le toit : sans des partis politiques structurés, il est inutile de rêver d’une coalition cohérente. (…)Quelle logique de positionnement explique que l’on fasse passer ses ambitions personnelles avant les intérêts généraux, quitte à saboter toute une organisation ? (…)Etant dorénavant entendu que se ne sont pas les rassemblements des vendredis ou les gesticulations d’une assemblée-bis (qui devra se doter d'un Journal Officiel-bis pour immortaliser ses travaux) qui viendront rapidement à bout de ce régime. »
Tandis que Ali Coubba soulève une question pertinente : « Alors que les ingrédients semblent réunis pour nourrir une révolution pacifique dans notre pays (la classe dirigeante est désavouée, les structures de l'Etat discréditées, le peuple majoritaire a élu un nouveau parement, etc.), l'heureux évènement tarde à se produire. Pourquoi ? (…)Qu'est-ce qui défaut ? N'y-t-il pas une génération d'hommes et de femmes qui, au-delà de leurs différences et idéologies, désirant tourner définitivement la page de la dictature ? (…)Etant donné que la dictature djiboutienne est dorénavant condamné, il faut regarder du côté de l'opposition légale ou de la coalition USN pour diagnostiquer les raisons de ce blocage. De mon point de vue, les suspicions et méfiances résident soit au niveau des dirigeants de l'USN, soit de leurs mots d'ordre trop timorés, soit ou de leur stratégie peu mobilisatrice. Lorsque la majorité de la population djiboutienne qui a donné la majorité électorale à l'USN boude maintenant à répondre massivement à son appel, il y a un hic. »
L’analyse de nos compatriotes de Djibouti24 : « Entre claustrophobe et agoraphobe, l’USN prend progressivement l’eau ! (…) L’USN est, on l’a tous observé, une organisation de regroupement dans la différence que dirige un parti communautaire l’ARD, une officine tribale l’UDJ, quatre écuries de Boreh PND, MRD, RADD, PDD et le Model une mouvance mi laïque mi religieuse. Le CDU est quant à lui une invention du régime qui s’est échappée des laboratoires du RPP. Deux personnalités monopolisent les décisions et la gestion de l’USN au détriment de l’ensemble des autres personnalités rompues à assumer collectivement les errements du tandem Guedi-DAF. Ismael Guedi est un agoraphobe angoissé lors des meetings, déteste le contact avec les foules. (…) Le militantisme ce n’est pas sa tasse de thé, il apprécie ceux qui l’appellent président Guedi. Depuis qu’il est désigné président de l’assemblée bidon son visage a retrouvé miraculeusement une juvénilité. Il lui a fallu un titre pompeux et quatre chaises pour qu’il retrouve des couleurs et qu’il soit aux anges. L’autre personnalité qui accapare les décisions de l’USN c’est DAF, le claustrophobe qui, à la différence de son ainé, a invité au sein du groupement toute sa famille et tout son sous-clan à l’exception de son demi-frère et ses demi-sœurs. »
La position du PRIDE a toujours été et restera : Une transition politique limitée dans le temps, un gouvernement de transition chargé de réformer la constitution, la loi et le régime électoral, débouchant sur une élection libre et transparente vers la normalité d’un État de droit, seule voie vers le salut national.
Cette transition doit d’être négociée et préparée assidument par la relève avant tout vide du pouvoir. N’importe quel esprit saint ou politique avisé, vous affirmera que cette vision est la plus rationnelle, comparé à celle du machin USN qui semble s’inspirer de la transition chilienne au départ du régime militaire d'Augusto Pinochet; remplacer le dirigeant par un autre dont on ignore tout par tractation de coulisses ou sous tutelle sans remise en cause de la légitimité de l’héritage dictatorial.
Je conclurai ce texte par une pensée très inspirante du Dr Jean-Paul Pougala : « J'ai passé 14 ans en Chine pour comprendre que les Africains avaient presque tous une seule façon de raisonner, de réfléchir et c'était le format européen. Ils ont été tous façonnés au mode de pensée européenne, à l'approche européenne, à la corruption européenne, à la violence européenne, à la politique européenne, à la division sociale européenne, à l'organisation étatique européenne, à la diplomatie européenne. C'est dans le prisme européen que vivent les africains. Et mêmes les contestations, les rebellions, les guerres civiles sont prévisibles et sont menées dans ce format européen. Les programmes scolaires sont européens, les vacances scolaires tiennent compte des saisons en Europe et non des saisons en Afrique. Les journées de travail, de repos hebdomadaire judéo-chrétiens sont européennes. (…) C'est pour cela que je pense que la priorité reste à comprendre le présent, à décrypter les pièges du présent et chercher comment en sortir. Le jour où nous aurons la tête hors de l'eau, nous pourrons sereinement réécrire notre histoire avec beaucoup de recul, parce qu'il n'y a pas à mon avis la souveraineté de la pensée sans la souveraineté des moyens pour construire cette pensée. Et l'intellectuel africain est même plutôt dangereux dès lors qu'il n'est pas conscient de la capacité du système à le manipuler.
Si l’histoire permettait à un peuple de sortir de la misère dans laquelle nous sommes plongés, il y a longtemps que les historiens africains seraient les plus riches du continent. Le peuple a faim, le peuple n’a pas l’argent pour envoyer les enfants à l’école, pour se soigner et au lieu qu’on lui trouve des solutions urgentes et immédiates, on le trempe dans la rêverie d’un passé glorieux qui ne lui appartient pas et qui de toutes les façons ne lui sert à rien. Les Américains ne se font pas respecter en récitant à qui veut les entendre, le passé glorieux de leurs ancêtres européens, contre qui ils ont dû se battre pour avoir leur indépendance. Ils se font respecter par la créativité de ses populations et l’intelligence de ses citoyens à inventer chaque jour, la vie que la planète vivra demain.»
=============================================================
Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
0 <<< VOS COMMENTAIRES:
VOS COMMENTAIRES