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A malin, malin et demi ! (Lien aux commentaires sur la page Facebook du PRIDE)
A observer de très près la composition de l’opposition USN, elle rappelle un vieux film western des années 70 appelé "les douze salopards". Il s’agit d’un film qui relatait l’histoire d’un groupe d’hommes appelés pour une mission difficile à la veille du débarquement en Normandie.
Pour ce faire, le major John Reiman était chargé d'entraîner une douzaine de prisonniers militaires condamnés à des peines capitales. En échange de leur liberté, ces hommes devaient accomplir une mission périlleuse : investir les quartiers généraux nazis en France et tout détruire.
Après un entraînement digne d'un commando, les "Douze Salopards" avec des motivations différentes sont fins prêts au risque de perdre leur vie au combat.
Dans le récit de l’USN seul DAF risque de perdre son activisme au combat contre le régime, les autres membres du commando USN ont atteint leurs objectifs et ne sont pas prêts de mourir en sortant le leadership de DAF du monde virtuel (Facebook et Twitter).
Ahmed Youssouf joue le rôle du major John Reiman en ayant pour mission d’encadrer les combats de l'âme d’un commando constitué avec des dirigeants qui avaient chacun son agenda caché. Son parti ARD n’ayant pas les moyens pour faire de la politique, le vieux Youssouf a accepté la posture d’arbitre et passe son temps à ménager la chèvre et le chou.
Les deux leaders qui n’ont pas été inquiétés, Sougueh et TX sont sous le contrôle politique de paratonnerre.
TX avait comme officier traitant Tani et a commencé à servir la présidence alors qu’il était chargé d'enseignement au CES d’Ali Sabieh sous l'ex-DGP Jaber. TX envoyait périodiquement par FAX un rapport sur la situation sociale de la Capitale ASSAJOG. Ses rapports étaient traités par Tani et c’est cette relation particulière qui lui a permis d’intégrer le cabinet du PM en tant qu’agent « Embedded » embarqué selon l’expression américaine.
Sougueh a intégré les personnes sous contrôle de paratonnerre récemment suite à l’intercession de son beau-père (l’oncle paternel de son épouse) A. C. Saad, un influent membre de la Sogik. Sougueh recherché par la police s’est rendu avec armes et bagages chez son beau-père, ami du frère d’IOG, qui a arrangé à ce Saad un rendez-vous avec paratonnerre lequel a accepté de prendre à son compte la caution de Sougueh qui peut à présent circuler librement à condition de faire "politiquement ses preuves sur le terrain".
Pour le reste de l’équipe, Guedi a fait la prison et ne souhaite pas y retourner. Il a participé à la mission pour obtenir un espace qui lui permet de se reconstruire politiquement. Le titre pompeux et virtuel de président de l’assemblée (ANL) lui convient amplement et il retournera chez lui pour attendre tranquillement les présidentielles de 2016.
ARA (a fait plusieurs fois la prison et déteste cet endroit) s’est joint au groupe pour disposer de l’immunité et de l’allocation de parlementaire. Il a perçu ses premiers émoluments et se la coule douce. IOG ne le cherchera pas des noises et lui a décidé de ne plus verser dans les attaques personnelles contre la famille présidentielle.
Mohamed Daoud (a fait de la prison et mesure les risques s’il retourne surtout que sa famille ne vit pas ici) avec un parti fantomatique a réussi à obtenir un siège parlementaire, en dehors d’avoir vendu son âme (honorable correspondant de Boreh au sein de l’USN) il ne fait aucune autre activité politique en dehors de participer aux réunions.
DAF est venu avec du matériel et quelques disciples, à leur tête Maydan alias le coiffeur, pour entuber avec un plan machiavélique tout le personnel politique de l’opposition en même temps que le quartier des chancelleries. Il veut se faire passer pour le patron de l’opposition unifiée sous la bannière de l’USN. Pour cela, il a élaboré un plan à trois volets :
1. De l’étranger, DAF annonce à travers VOA et LVD qu’il a été reçu par les administrations des états unis d’Amérique, de la France et de l’Union Européenne et qu’il arrive avec la baraka de ces derniers (Volet pour la consommation intérieure).
2. DAF a créé autour de lui une équipe de six administrateurs encadrés par Maydan qui gèrent une cinquantaine de comptes Facebook et Twitter et sont chargés de distiller la propagande dafiste pour aguicher les jeunes et les cybers dissidents. (Stratégie pour convaincre les occidentaux).
3. Des représentations virtuelles dans tous les grands pays sont créées et gérées par DAF et son épouse, quand elle ne fait pas du commerce du khat lui rapportant 800 euros/mois à Bruxelles. DAF fait une activité quelconque, les "représentations" s’expriment pour féliciter leur président et lui souhaiter longue vie. Mais en réalité les représentants soit existent et sont des membres de sa famille, soit ils sont le fruit de l’imagination du couple. Les occidentaux ne sont pas tombés dans le piège pour le soutenir, ils lui ont demandé de faire ses preuves sur le terrain. On n’apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces. Là où le bât blesse c'est que DAF n’est pas un leader et qu'il n’y a aucune victoire qui accrédite ce leadership messianique. La machine du MRD se grippe et le leader renvoie sa faille à Bruxelles et décide de jouer la victime du régime pour voir les occidentaux voler à son secours.
Pour l’heure, force est de reconnaitre que DAF est le grand perdant de cette grosse farce politique parce que ce qui au départ n’était qu’une comédie à laquelle il nous avait habitué est en passe de se transformer en une tragédie shakespearienne. Daher s’est fait prendre dans son piège qui consistait à empailler les vieux, la communauté djiboutienne Facebooker/twitter et les grandes puissances.
Les vieux routiers ont tiré habilement leurs épingles du jeu et sont même prêts à négocier avec le régime, les jeunes ont fait reddition et DAF fait la navette entre chez lui, la sinistre prison de Gabode et le palais de l’iniquité peuplé par les magistrats véreux.
Djibouti24
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Excellent reportage
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