Avant-propos : Preuve que la raison a encore une chance d’être exploitée à Djibouti ; l’appel du PRIDE pour la libération de notre compatriote Abdourahman God lors des funérailles de sa douce mère, n’a pas été vain. (Lien aux commentaires sur la page Facebook du PRIDE)
Nos membres réitèrent ici et publiquement, auprès du régime et ses décideurs, l’exigence :
- De mettre un terme à cette panique répressive et chasses aux sorcières,
- La libération de tous les prisonniers politiques victimes de ces arbitraires,
- La levée de toute interdiction de voyage et circulation imposée aux personnalités politiques,
Les incitations au crime et appels au terrorisme sur Facebook, d'un mercenaire clanique du porte-parole de l'USN, n’est pas le changement auquel s’attendaient les Braves, de la part d’une relève politique et je le cite :
"" Puisqu'il n'y a pas de lois, ni état, qu'attendez vous patiemment, quelle respect, une bande de bandit, ne peut pas nous terroriser chez nous, pourquoi sommes ni si peureux, la mort vaut mieux qu'une vie misérable ou l'on est réduit à l’esclave.
Pourquoi laissez-vous vos honorables Oulémas et Leaders patriotes dans les geôles, brulons ses prisons, nous avons rien à respecter. Les quatre bandits et ses mercenaires doivent être abattu un après un.
Levez vous, faisons tomber le mur de la peur, prenons les et brulons les tous.""
En général, seuls les poissons morts suivent le sens du courant, les pionniers tracent eux-mêmes leurs voix.
À TOUS LES NOMINÉS À LA DÉPUTATION DE L’USN :
Chers camarades de la résistance,
- En acceptant d’être nommé à la députation par des individus, sur les seuls critères familiaux et claniques, dans le même style que l’UMP, sans consultation du peuple ou du moins des militants des partis de la coalition, vous avez démontré au peuple que le changement n’était point dans vos cordes… Nous estimons au PRIDE, que tout élu doit tirer sa légitimité par les urnes et choisi par les concitoyens de sa circonscription, ce qui n'est pas votre cas, vous en conviendrez avec nous. Vous allez nous dire, que vous étiez obligé de suivre le système de liste. Faux et vous le savez, une liste n’est pas forcément les choix d’un homme ou d’un groupe. La stérilité politique et intellectuelle de votre direction USN d’une autre époque, au lieu de consulter l’expertise en la matière ou à défaut de s’y être préparée durant toutes ces années, a préféré par manque de vision, copier la mode IOG.
- Ensuite en votant pour un président génocidaire jamais jugé, ni repenti, à la tête de votre assemblée, vous avez encore posé un autre geste, des plus choquants envers la Nation et de mépris envers les familles des victimes.
- Et depuis les législatives, votre silence docile a fini d’enterrer votre aura, vous avez tué le momentum dans l’œuf, en suivant sans caractère et sans conviction politique les directives de quelques charlatans, comme des moutons qu’on mènerait à l’abattoir, à l’instar de ceux de l’UMP, derrière ce même criminel et ses 2 exécutants clanique de la liste ainsi que le Grand Esclavagiste Boreh et le Beni-Oui-Oui décoratif Ahmed Youssouf.
Allez-vous blâmer un citoyen qui se trouve pris toujours en “DINDON DE LA FARCE”, constatant les faits suivants et le cul-de-sac vers lequel vos auto-proclamés représentants, l’ont poussé ?
Ce courriel parmi tant d’autres, reçu dernièrement par le PRIDE, décrit le malaise que cette coalition a sèmé au sein de la population, d’où l’échec de l’agenda post-électoral et je cite :
« L’USN ou la nouvelle hégémonie tribale.
Chasser le naturel, il revient au galop. Le rêve d’une société djiboutienne n’aura été que de courte durée. Car même chez l'USN, le tribalisme Issa a repris ses droits à l’hégémonie sur toutes les autres communautés.
Je n’invente rien, jugez-en vous-même :
Porte parole de l'USN: DAF....................................................Un ISSA
Secrétaire général de l'USN : ABdourahman TX....................un ISSA
Président de l'Assemblée Nationale légitime : Ismail Guedi Hared......Un Issa
Délégué itinérant de l'USN pour les R.E : A. Boreh...............un ISSA
Trésorier de l'USN..................................................................un ISSA
La poursuite du tribalisme qui a pour origine Xeer Issa incite plus à penser scission qu’à l’impossible Unité nationale. »
Comment répondriez-vous à ce concitoyen, au-delà des raccourcis et la facilité des simples d’esprits qui se plaisent à dissimuler leur propre cancer en accusant les victimes de « Tribaliste » ???
Pendant qu’il est encore temps, le PRIDE vous invite au devoir patriotique :
- En exigeant dans un premier temps, la démission immédiate et sans condition d’IGH du poste de député et président ainsi que ses 2 exécutants députés, en choisissant ensuite un autre leadeur parmi vous, par le même vote, quoiqu’il arrive. S’il refuse la démission de ceux qui l’ont élu, il ne fera que vous prouvez sa nature foncièrement antidémocratique.
- En forçant la tenue d’États Généraux de toute l’opposition, afin de préparer la future transition du pouvoir, sans quoi la preuve en a été faite depuis le 23 février, l’opposition n’aura jamais le soutien populaire nécessaire et encore moins l’oreille de la communauté internationale.
- Et si la direction vous barre ce seul chemin de la sagesse politique, du progrès et le dialogue, pouvant éviter la mort de l’USN, alors dans ce cas, vous n’aurez qu’à claquer la porte au nez de l’insuffisance et nous construirons ensemble l’avenir du pays dans l’intérêt suprême de la Nation, entre la nouvelle relève générationnelle. Sachez que les temps des sauveurs, des messies, des indispensables sont aujourd’hui révolus. Des compatriotes diplômés et compétents, ne sont pas en manque.
Tous ceux se clamant de l’opposition s’entendent au moins sur la nature d’un régime des plus rétrogrades et répressifs, battant toutes les statistiques répertoriées ailleurs sur la mal gouvernance, complètement obsolète et de loin dépassé sur le plan de l’équité et le dialogue social.
On sait tous qu’IOG n’a jamais été élu que par la fraude. Le Général Yacin Yabeh, nous l’avait dit, devant juge et de son lit d’hôpital : « Le coup d’État c’est pas aujourd’hui que je l’ai commis, mais en 1999, en volant la victoire à Moussa Ahmed Idriss » Ensuite aux législatives de 2003, puis à la présidentielle 100% en SOLO de 2005, suivies des législatives 2008 et la 3ème présidentielle anticonstitutionnelle de 2010 ; un bourrage d’urnes avec le consentement du lièvre et ancien Président du Conseil constitutionnel, Mohamed Warsama, remercié gracieusement pour service rendu.
Les plus lucides d’entre nous savent tout ça explicitement pour avoir dépeint et filtré ce totalitarisme stalinien sous tous les angles et plongé au cœur de cette terrible réalité de la misère ambiante d’un peuple pris en otage : À quoi rime alors que ces mêmes, demandent à un tel régime, à négocier sa fin avec la dite relève politique ? Un homme qui n’a jamais démontré une quelconque bonne foi respectant sa parole donnée, faut-il rappeler entre autres le sort réservé à l’entente pour la concorde civile du défunt Dini !!!
Tout simplement, et tout expert vous le confirmera ; demander à négocier, lorsqu’on est à genoux et culotte baissée, c’est une invitation explicite au viol et non à des pourparlers. Le machin USN le savait, sinon y a de quoi paniquer, mais la direction comptabilisait sur la culture de la victimisation. Toujours le même amateurisme politique et le même refrain depuis 2 décennies ; nous sommes les bons, il est le mauvais, faites-nous confiance on est démocrate, on fera mieux, sans programme et sans démontrer le moindrement, les capacités dont ils se réclament !
- Pourquoi un dictateur avec tous les soutiens étrangers, se mettrait-il à la table de 5 concurrents sans soutien populaire ?
- Sachant, qu’il détient la clé du machin USN, informé à travers le porte-parole et Cheval de Troie et le CDU qu’il vient d’incorporer au sein du groupe ainsi que l’ancien Maire. Ce dernier, sorti de nulle part par la grâce d’IOG, occupa un certain temps la mairie, le temps de brûler comme à la cour des comptes l’ensemble des archives de la Mairie, se trouve une conscience contestatrice le temps d’une campagne de 2 semaines. Destitué de son poste après les élections, s’écrase, sans controverse ni indignation au sein de son mouvement RADD. Comme s’ils savaient tous d’avance que leur légitimité ne tenait non pas à une volonté populaire pour qui ils étaient tous des inconnus de la scène politique, mais à la seule volonté d’IOG. Le RADD se réunit et se choisit un autre maire, comme si de rien n'était, sans élection anticipée ; preuve que celui diligenté cette fois à la fonction de secrétaire général du machin USN, n’a jamais été élu. Trop de hasards tuent le hasard dit-on !!!
- L’USN a perdu tout soutien populaire après le 23 fév. Avec tous les services policiers et de sécurités à ses pieds ainsi que toute la logistique d’espionnage étranger, qui de mieux placé qu’IOG, au courant des tendances intérieure comme extérieure ?
- Ses services lisent aussi les positions des uns et des autres sur le Web, et par conséquent ceux du PRIDE, le parti qu’IOG accusait le 20 fév de bloquer tous ses prêts sur l’international sur VOA. Eeeet Oui ! - Nous sommes aussi des natifs de Djibouti et nos voix semblent compter auprès des Braves.
- IOG a aussi compris que beaucoup de Djiboutiens(nes) partagent la stratégie politique mise de l’avant par le PRIDE et reprise récemment par Mohamed Kadamy ; l’exigence de préparer la transition du pouvoir dans la transparence entre tous les acteurs du changement afin de sauvegarder la paix et l’unité nationale.
Ils n’auront réussi qu’à tendre une autre bouée de sauvetage au régime avec ce dernier exploit des plus embarrassants, démontrant non seulement, l’incapacité récurrente de l’opposition à organiser une relève d’espoir unie par conviction, mais aussi et c’est le plus dommageable, confirmèrent les discours d’IOG de l’inexistence d’une opposition politique de partis, structurés, organisés et unis autour d’un agenda national, vers qui se tourner.
Neutralisant un peu plus que sous la bannière UAD, l’espoir de toute une Nation en tuant le dernier momentum électoral, avec cette mentalité coloniale sectaire et élitiste, du secret et copinage politique, sans leadership rassembleur et vision nationale.
Encore quelques communiqués d’une incohérence pathologique dans le style affligeant ; le totalitarisme d’IOG refuse d’éponger nos larmes. Le petit groupe d’agités clanique du porte-parole tentant de fourguer chaque dernier produit de cette victimologie, à la recherche de compassion à l’insuffisance compulsive des 5 individualistes de la direction, et toute cette distraction durera encore quelques semaines au plus 2 mois, faute d’oser, se donner une vraie stratégie politique prenant acte du veto populaire, rejetant la facilité.
Pensée de Richard Pulvar, à méditer : "" Aucun dynamisme ne peut naître de l’uniformité, qu’on ne fait pas fonctionner un moteur électrique qu’avec un plus, ou qu’avec un moins, tout comme on ne fait pas fonctionner un barrage qu’avec un niveau haut, ou qu’avec un niveau bas, des eaux. Il faut donc des “différences”, de fortes contradictions de caractères établies entre les différents citoyens au sein d’une société, pour que celle-ci soit précisément “dy-namique”, autrement dit, qu’elle puisse bénéficier de dispositions “bi-nominales”, a l’instar de celles que nous connaissons sur le plan de la physique comme, haut/bas, chaud/froid, plus/moins, etc""
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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