Dr Abbate, le "TBIB CHALOM" de Djibouti et cancre de la politique, s’apprête à la récidive, diligenté par les chacals de l’USN à vendre leur agenda qui se résume à remuer le couteau dans la plaie, à juste décrire aux victimes la nature de leurs douleurs

« The greatest risk we can take is to try the same old politics with the same old players and expect a different result.» - B.H.Obama

Par quel rationnel, un membre d’une communauté peut-il oser ne serait-ce qu’indirectement, contribuer à l’organisation d’un soulèvement populaire, culpabilisant sa communauté et plus spécifiquement celle d’Arhiba, pour soutenir politiquement un groupe de 5 dirigeants dont :

• L’un, ancien bourreau du cabinet Gouled, co-ordonnateur du massacre dans ce même ghetto le 18 déc 1991 (65 morts et 300 blessés, tirés comme des pigeons avec des 10ènes de disparus). Une tragédie à ce jour sans dénouement, classé dans la longue liste des non-lieux du régime. -- Je ne suis pas médecin mais clamer héros et applaudir un bourreau, n'est-ce pas ce que les psychiatres diagnostiquent comme le « syndrome de Stockholm », corrigez moi, Dr Abbate ?
• Un autre ayant publié à la Nation une chronique justifiant le massacre de ce 18 déc 1991, comme un devoir relevant de la sécurité d’État.
• Et un 3ème, actuel président du groupe qui depuis 10ans, retarde pour ne pas dire sabote, la déposition des témoins et la poursuite des commanditaires ainsi que les exécutants du massacre d’Harhiba, à l’initiative d’une association des parents des victimes.
• Un 4ème qui tout en endettant exponentiellement le pays, roulait son mépris en voiture blindée, traitait les djiboutiens de fainéants incapables de travailler au même rythme d’esclaves qu’il affectionne, importait par milliers sa main d’œuvre bon marché asiatique pour la construction de l’Hôtel Kempinski, le port de Doraleh et ses 4 entreprises locales, alors que Djibouti croule sous 80% de chômages. Celui qui doit à ce jour à des centaines de djiboutiens des arriérés de salaires, privant ce pays en 2007, de 2000 nouveaux emplois hautement rémunérés en subtilisant le projet de la Cie Américaine Ronco Risk Management.

Durant mon dernier séjour au bled de 2004 à 2008, à ce jour, à travers nos militants sur le terrain, nous sûmes que Dr Abbaté avait conquis les cœurs de nombreux djiboutiens(nes) par son dévouement à mettre son talent premier, la médecine, au service et à la portée de tous. Soulage la douleur des plus nécessiteux au point de s’attirer à maintes reprises, l’ire du régime. Jusqu’à récemment, cette aura et la respectabilité que l’homme s’est mérité par la force de la persévérance, je le voyais personnellement en Tbib Chalom, le docteur des pauvres de Tunis. Médecin et sage, consulté par les grands et les humbles, qui passa toute sa vie dans la tradition de la charité et la tolérance qui caractérisent les grands hommes, mort en 1966 après 86ans d’une vie entièrement consacrée aux pauvres de la Hara, surnommé par ses malades juifs et arabes "Le médecin du ghetto" "TBIB CHALOM".

La perfection n’étant pas humaine, il y a que les sots pour prétendre détenir le savoir et tout maitriser. Force est de constater, la politique n’a pas trop sourie à notre chère Dr Abbaté. Un des fondateurs du FRUD en 1990, y milita jusqu’au découragement, roulé dans la farine ainsi que d’autres par le petit gars de Aycheqa, non pas faute d’avoir ménagé ses efforts ou n’avoir pas tout tenté à le combattre, mais tout simplement, comme souligner par  Stendhal ; la vocation se nourrit jamais de grands rêves, mais d'avoir pour métier sa passion. Pour IOG, la politique est plus qu’une passion, c’est une règle de survie dont il s’est convaincu, seule la mort peut l’en dépouiller, jusqu’à ce qu’on lui prouve le contraire. Pour cela il faudra sans doute un miracle, car la bête n’est pas si géante qu’on le pense, mais tire sa puissance des seules frasques de l’opposition phagocytée par des hommes au service de la même bête.
Mobilisé par ces charognards d’une espèce en voie de disparition, afin d’exploiter son aura au près des couches défavorisés de la société, malheureusement toujours dépourvu de génie politique, poussé par ce goût amère des défaites passées et sa volonté de défier le sort, Dr Abbaté s’apprête encore une fois à forcer son handicape politique, cette fois sur le dos de sa communauté.

Ceci dit, je suis conscient que ce post m’attirera la foudre des supporteurs du Dr Abbaté, à ceux-là j’anticiperai dans ma réponse, en leur disant, tant que ma conscience est en paix, vous ne serez ni les premiers, ni les derniers sur ma liste. Le devoir et l’activisme qui animent mon engagement politique ne puisent guère dans l’unanimité ou la volonté à faire plaisir mais de faire ce qui est juste ou susceptible de stimuler la libre expression, tout en étant persuadé que le plus important n'est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir, le reste tient du destin.
Analyste de formation et cartésien dans la méthodologie, j’admets d’emblée, je ne me considère point moi-même, comme un génie politique au-dessus de la moyenne ou en donneur de leçons, nonobstant cette culture de la médisance à notre égard depuis le 25 fév 2013, des agités claniques du machin USN, mais plutôt un citoyen parmi d’autres, avec la ferme volonté de contribuer au réel changement par la communication, en puisant dans cette faculté qui est la mienne de porter ce regard analytique, qui dénude la complaisance, bouscule les non-dits et cette culture de la manipulation chérie par les charlatans de la chose publique.

Pour certains la seule chose qui malheureusement importe, c’est ce que les gens doivent croire être la vérité, ainsi, on s’évertue à sauver les belles apparences, en dissimulant les motivations et le déni de transparence.
On tomberait dans le même piège de la désinformation et la manipulation des masses si on passait sous silence la mission principale de ces interventions malhabiles du Dr Abbaté ; se sert cette fois-ci de la misère de ce quartier pour attiser la colère et encourager un soulèvement, afin de tirer son machin USN des sables mouvants, alimenter la propagande inutile et DISTRAIRE LE PEUPLE DES RÉELS DÉFIS QU’ILS AJOURNENT INDÉFINIMENT DEPUIS 20 ANS.

Sur cette vidéo, comme l’entrevue avec Radio-Libre, de par la langue du discours, DR ABBATÉ S’ADRESSE NON PAS À TOUS LES DJIBOUTIEN MAIS À SA COMMUNAUTÉ AFAR, dont, le boycott remarqué et remarquable de l’agenda USN, semble selon nos sources bien informées, semer la panique et un lourd malaise au sein du groupe USN, d’où les bouchés doubles d’Abbaté sur les ondes en langue Afar.
Au PRIDE nous décryptons CETTE ATMOSPHÈRE COMME UN SIGNE POSITIF pouvant à court ou moyen terme forcer le retour à la raison, même si pour l’instant la fuite en avant, semble avoir encore choisie l’isolement et les raccourcis de la manipulation, cherchant plutôt à culpabiliser les masses réticentes que remettre en cause leur propre incapacité à présenter au peuple depuis 3 MOIS, un projet national rassembleur, dû, non seulement à l’absence totale de vision et stratégie politique au sein du groupe, mais aussi au refus de se plier aux exigences de base de la démocratie dont ils se réclament ; le dialogue, la négociation et un large consensus.

Martin Luther King Jr. s'évertuait à répéter : " Une injustice quelque part au monde est une menace posée à la justice dans le reste du monde."
La détresse sans pareil d’Harhiba n’est un fait contestable qu’aux yeux des fumistes. Nous partageons cette plaidoirie du Dr Abbatté, comme un devoir humain. Ce quartier de la capitale Djibouti, n’a de quartier que le nom, une population entassée entre 4 murs en guise d’habitats, si facilement accessible un jour aux véhicules, la dégradation des ruelles parsemées de fossés et constructions de fortunes est aujourd’hui telle, qu’un nid d’abeille serait un luxe à coté. 5mn de pluie et la zone se transforme pour des mois en marécage d’insectes ou l’ampleur récurent des ravages du paludisme n’a d’égal qu’un génocide sans terme.
À cette situation des plus criantes, s’ajoute la répression du régime qui aujourd’hui a atteint des sommets, selon le Dr Abbaté, fustigeant ici, la responsabilité directe du nouveau ministre de l’intérieur Hassan Omar. Dès le lendemain du dernier remaniement, refusant de subir la loi du mensonge triomphant ou faire écho aux applaudissements et aux huées fanatiques, le PRIDE avait déjà prévenu que cette nomination d’un premier Afar à l’intérieur, n’augurait rien de bon et qu’il fallait compter avec, dans toute stratégie de l’opposition. Nous voici confirmé. La tragédie reste, même devant cette réalité, les dinosaures continueront de sacrifier des innocents à la seule gloire d’irresponsables sans scrupules. 

• La misère à Harhiba, ne date pas d’hier, même si ce cas est criant, la situation en général est semblable partout sur le territoire. Demander aux sages et aux jeunes de s’organiser et de s’exprimer est un discours de compassion subtil qui se veut donner un 2ème souffle à l’escroquerie USN.
• La punition collective actuelle expose un peu plus inutilement, une population déjà éprouvée, par ce choix de la confrontation directe avec les forces d’un régime des plus brutaux, préféré à la stratégie de contournement de la médiocrité, à laquelle ils sont conviés depuis la fin des législatives. Monsieur omet ici de souligner, un tant soit peu, la responsabilité directe de l’obscurantisme du groupe USN dans les dernières dérives du ministre de l’intérieur.
• Dans cette entrevue, comme la précédente que nous commentions dans l’article précédent, tout en gardant le silence sur la raison d’être du machin USN, use de la même corde pour distraire le peuple par la seule diabolisation du régime. Manque d’expliquer, comment la situation de ce quartier sortirait-elle gagnante d’une insurrection et le renversement de ce régime, alors qu’en 3 mois, depuis la fin des législatives, ce groupe n’a nullement pensé utile de rassurer le peuple en révélant leur agenda de l’après IOG, pour autant qu’ils en aient un.

1. Comment comptent-ils passer du jour au lendemain, sans transition politique, d’une dictature vieille de 40 ans à une démocratie, dans l’actuelle déliquescence des institutions de la République, la paupérisation sociétale à la limite de l'infrahumain, juste en remplaçant IOG, par un autre dont le leadership est à date inconnu ?
2. N’ont-ils rien appris de l’anarchie instaurée en Libye par les faussaires de l’humanitaire, ou encore, l’instabilité et conflits sociaux actuels en Tunisie et l’Égypte, des pays pourtant de loin bien mieux nantis que Djibouti - conséquences directes d’une opposition longtemps divisée qui n’a jamais pris la peine de préparer la relève à une probable transition du pouvoir ?
3. Si entente il y a, sur l’identité du « sauveur providentiel » de l’USN ; pourquoi diable le cacheraient-ils aux premiers concernés qu’il se veut un jour, sans consentement gouverner ? Afin de savoir si le choix convient du moins à la majorité.
4. Et si cette dernière question n’a pas été résolue ou encore la liste du gouvernement de transition n’est pas arrêtée en 3 MOIS, n’est-ce pas là, la preuve d’une immaturité politique et un crime de haute trahison portant atteinte à la sécurité de toute la population et la stabilité du pays ?

Pour conclure, les patriotes du PRIDE souhaiteraient proposer dans un prochain communiqué, une énième alternative, originale dans le genre, ménageant les sensibilités des uns et des autres, afin de relancer ce dialogue qui nous fait tant défaut. On espère cette fois-ci, que nous allumerons tous nos lumières sur l’urgence de nous départir de cette culpabilité morale, sortir de l’immobilisme et l’isolement dans l’intérêt suprême de la Nation ; nos plus jeunes comptent sur nous pour débloquer cette situation grotesque.

”” A good leader can engage in a debate frankly and thoroughly, knowing that at the end he and the other side must be closer, and thus emerge stronger. You don't have that idea when you are arrogant, superficial, and uninformed.”” - Nelson Mandela

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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)