Lui se considérant tel un Dieu et l’opposition forcement tel le diable. C’est dire….
"Addis-Abeba, vient de signer avec le fabricant chinois CNR Corporation, la fourniture de 41 tramways. Prévu pour entrer en service début 2015, le futur réseau urbain comprendra deux lignes de 17 km chacune.
Constitués de trois rames et pouvant rouler à une vitesse de 70 km/h maximum, les véhicules seront adaptés aux conditions locales, notamment concernant la résistance des matériaux aux rayons ultraviolets, parmi les plus forts de la planète. Ils seront équipés de vitres teintées pendant que le toit sera dessiné pour faire face aux pluies torrentielles qui arrosent l'Ethiopie durant la saison humide.
Les travaux ont été confié à la China Railway Engineering Corporation (CREC) et le projet est financé à hauteur de 87 % par l'EximBank of China, le solde étant à la charge du gouvernement local." - Source
Ceci bien sur sans compter les barrages électriques, les autoroutes et l'expansion fulgurante du réseau routier et distribution d’eau courante, les universités, les hôpitaux, les nouvelles industries, les logements sociaux et j'en passe, légués aux éthiopiens, en à peine 15ans par le défunt Patriote Président Meles Zenawi.
Le paradoxe, c'est que cet immense pays enclavé, de 1 127 127 Km2 et 95 Millions d'habitants, dépend entièrement des 2 ports d'un tout petit pays de 23 000 Km2 et 900 000 habitants, qui eux vivent au moyen âge, à la lampe à gaz ou à peine 20% de la population est reliée à un réseau électrique vieux d'un siècle, et un chômage à 80% de la population active.
Le train du développement de l'Éthiopie lancé par le défunt Meles Zenawi est toujours sur les rails. Ses collaborateurs ont compris que la culture du surplace et le brigandage de l'État au profit d'une poignée d'élites d'immigrants répondant au profil colonial comme à Djibouti, ne correspondent pas à la vision du défunt Président. Au moins eux ont compris, refusent par conséquent de s'arrêter à mi-chemin condamnant le peuple au tas de vulgaire public que décrivait Romain Guilleaumes : « Ce qui transforme un peuple noble en vulgaire public, c'est sa répugnance à comprendre et sa propension à croire.»
En toute franchise, la dite opposition djiboutienne n’est guère mieux lotie, cristallisée sur la seule narration des événements et leurs propres contradictions, ou chacun des hommes parti, fiers de sa posture de laquais, se tue à la quête désespérée d’une légitimité, courant les couloirs de l’U.E, les ambassades, les consulats et les ONG, ceux-là même certifiant les vols d’élections sur le continent et sabotant tout processus démocratique des peuples. (La preuve en photo dans le prochain post)
Bourhan Bey (Abou amin)
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