Diligenter une enquête sur cette bavure qui n'a rien de banale - pour autant qu'elle en soit une - auprès de la sécurité nationale et l’expertise militaire, sous la direction de la commission de la défense de l’assemblée nationale, présenter les preuves et les recommandations de nos institutions comme tout espagnol ou membre de l’U.E l’aurait exigé, est non seulement hors de la compétence des dirigeants djiboutiens, mais serait interprété comme du zèle ou de la défiance envers les protecteurs du régime responsables de cette bavure monumentale.
L’aliénation et la peur viscérale du colon, facilite cette infantilisation de l’Afrique.
Jusqu’à la dite opposition folklorique du Club USN, le silence est de mise comme lors de la longue grève au Camp Lemonnier. Cette fois encore, ils n’ont rien vu, rien entendu et veulent rien savoir, trop s’occuper à décrire en boucle, les vices du régime, qu’à chercher à l’arrêter.
Autour de la table, le ministre des affaires étrangères djiboutien et l'ambassadeur espagnol qui déclare d’emblée ; "" C’EST JUSTE UN ACCIDENT, UN OBUS SANS CHARGE ""
-- QUI SE CHARGE TOUT SEUL DANS LE CANON DU NAVIRE, ACTIVE LA MISE À FEU SANS AUCUNE AIDE, PUIS CHOISIT D'ATTERRIR EN MER !!!
Désamorce la crise en enlevant tout sérieux à la conférence, alors qu’une seule forte explosion a été entendue dans toute la capitale et non 2. Aucun à la table ne demandera des explications ou corrigera cette affirmation. La conférence n’avait donc d’objectif que de glisser une quenelle aux djiboutiens, certifiée HALAL SVP, par leur ministre.
Comme pour les massacres de populations des années 90 à ce jour, personne ne saura la vérité sur cet évènement, qui aurait pu être dramatique si le missile et non un obus, s’était chu sur un quartier.
Y a pas eu de mort nous dit, le ministre favori d’Haramous, alors on passe l’éponge ; une duplicité qui prolongera la survie du régime, lui procurant la bienveillance de l’OTAN et un allongement du pourboire que nous tous, aurons à rembourser tôt ou tard.
Les califes du Club USN impatients d’hériter du fauteuil, attendront eux, un peu plus longtemps, l’appel tant espéré d’une ambassade locale de l’OTAN. Continueront d’ici 2016 à se tourner les pouces, à s’agiter dans le vide ou à miauler en attribuant leur insuffisance, au rouleau compresseur d’IOG, alors que celui-ci ne fait que tirer avantage du rôle de spectateurs auquel nous ont condamné ses légalisés.
Ainsi furent définies nos indépendances et ainsi sans doute, resterons-nous des figurants.
=============================================================
Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
0 <<< VOS COMMENTAIRES:
VOS COMMENTAIRES