Ainsi, comme nous l’avons prédis dans l’article à l’adresse au pied de ce message, la réunion de l’opposition au régime IOG du 20 novembre 2010 à Londres, a été malheureusement un autre échec à ajouter à la longue liste de ces 33 dernières années, illustrant encore une fois leur impuissance à présenter une alternative solide ou encore démontrer un quelconque talent et les capacités à gouverner un pays.
Ils sont devenus à la longue victime de leur propre ensemble, d’un vide flagrant de vision, de créativité, d’innovation et plus important que tout, l’absence d’un consensus national commun.
5 heures d’un débat et discours qui accouchent de « trois idées-forces », disons plutôt, une évidente sécheresse ayant certainement animé de rire la séance de Khat du Bokassa djiboutien et ses fidèles mercenaires.
Voici les « trois idées-forces », de ceux qui prétendent gouverner autrement :
- Le non au viol de la Constitution comme au troisième mandat et le soutien à la mobilisation pacifique de l’UAD car c’est la dernière chance d’épargner à notre pays un nouveau conflit civil aux conséquences incalculables,
- L’impérieuse nécessité des réformes démocratiques et le refus de toute compétition électorale dans les conditions actuelles, c’est-à-dire sans l’instauration du cadre exigé par l’UAD
- Le parachèvement de l’indispensable unité d’action de l’opposition autour d’un projet démocratique fédérateur
- Sont-ils tous de mèche avec leurs faux apparats d’opposant, sont-ils tous payés pour anéantir à la source toute initiative ou crédibilité d’une opposition éventuellement mature ???
- « Le refus de toute compétition électorale dans les conditions actuelles » : Jusqu’à quand pensent-ils nous imposer ce dogme de la chaise vide, boycotter chaque élection, une indigence qui n'a guère empêché le dictateur IOG de légitimer son pouvoir autocratique, de frauder les élections ou encore de se faire rouler le tapis rouge dans tous ses déplacements ???
- Ou encore, sont-ils tous à ce point cancres et naïfs de croire qu’ils obligeront IOG à changer d’ici le lancement de l’élection présidentielle dans 4 mois, chose qu’ils n’ont guère pu obtenir en 33 ans, tout son système mafieux sur lequel est basé son autocratie avec des soliloques de communiqués par-ci par là, émis par cette division pitoyable. ???
- Et puis à part ANNONCER le titre de ce fameux document qui peine à voir le jour « UN PROJET DÉMOCRATIQUE FÉDÉRATEUR », et combien fondamental pour rétablir la confiance dans cette démocratie et ces reformes tant promises par tous dans le verbe, sans qu’on puisse en consulter les termes, quand vont-ils sérieusement s’attabler à le rédiger et en négocier le contenu ???
- Ou encore, souhaitent-ils juste avec des mots vide de sens comme « Le parachèvement de l’indispensable unité d’action de l’opposition » avoir le même chèque en blanc que Gouled et IOG en demandant encore une fois au peuple de les croire sur parole et qu’ils seront meilleurs que les précédents ???
Nous sommes sereinement convaincus de par les impressions et les commentaires que le PRIDE à reçu de ces 52000 lecteurs, ces 2 dernières années, surtout ces dernières semaines et après avoir pris en considération les avantages, inconvénients et tout facteur influant dans une élection, aucun des chefs de parti à lui tout seul n’est capable de mobiliser les voix nécessaires de votant à l’échelle du territoire, ni la crédibilité et la confiance du peuple dans son ensemble, d’Ismaël Guedi à Aden Robleh, de DAF à Ali Coubba, de Med Kadamy à Ahmed Youssouf, A. Boreh et les autres, afin de prétendre sans hésiter, pouvoir rivaliser sur le terrain avec ce dictateur et sa machine électorale bien établie, ses moyens financiers illimités issus de la corruption et son contrôle absolu de l’outil répressif et de l’intimidation, si au départ on ne peut compenser ses faiblesses par une union à toute épreuve avec un candidat au dessus de la mêlé, inspirant la confiance du peuple.
Toute démagogie dans ce sens de la part de ces assoiffés de pouvoir, n’est et ne sera interprétée par le peuple que, comme un égocentrisme aveugle d’un tango d’ethnocentrique irrationnel, afin d’imposer non pas une stratégie dans l’intérêt national mais plutôt dans des soucis partisans.
Ainsi, l’offre proposée pour réflexion à la réunion de Londres par le PRIDE, comme candidate unique sans affiliation de partis, pour tous les avantages qu’elle représentait, n’étant plus sur la table aujourd’hui, le PRIDE et tous ses membres, comme citoyens à part entière, réitérons nos convictions :
- CONTRE la politique de la chaise vide et POUR une participation active de toute l’opposition derrière une ou un candidat unique sans affiliation de parti, ayant l’intégrité, les compétences et le leadership nécessaire, dont tout parti politique de l’opposition fera la promotion pour sortir le vote de leur électorat dans les 5 régions et la capitale.
- Et pour nous assurer d’une élection équitable du moins sans fraudes par les votes multiples massives ou les bourrages des urnes, ce ou cette candidate unique avec les leaders de l’opposition unie, doivent ensemble sensibiliser la communauté internationale à la nécessité de faire superviser massivement cette élection par des observateurs de pays neutres de tout soutien au régime, afin d’éviter le pire à cette région déjà instable qui risquerait de s’embraser si le Bokassa de Djibouti décidait de jouer encore une fois la même carte de la duperie.
- Et enfin commencez à négocier entre ces partis politique du contenu de la feuille de route des réformes, ce que l’UAD appel « LE PROJET DÉMOCRATIQUE FÉDÉRATEUR », qui devrait être finalisé et publicisé bien avant les élections….Quel que soit le/la candidate, il n’y aura cette fois-ci aucun chèque en blanc d’une gouvernance qui ne ferait qu’à sa tête après les élections. LE PRIDE ET SES MEMBRES FERONT EN SORTE QUE CECI NE SE PRODUISE ET VEILLERONT À LA TRANSPARENCE DE CE PROCESSUS.
33 ans d’un régime Somali et des valets Afar comme Premier ministre décoratif, ayant prouvé leur incompétence à gouverner et instaurer la démocratie, il serait temps dans ce cas, avec la même feuille de route, qu’on donne cette fois-ci aux Afars et aux Arabes Djiboutiens leurs chances d’accéder à la fonction suprême de la Nation et servir leur pays.
AVEC CETTE FOIS-CI, LA CONDITION "SINE QUA NON" QUE LA PERSONNE CHOISIE À LA FONCTION SUPRÊME DU PAYS DES BRAVES, LE/LA CANDIDATE DOIT ÊTRE DJIBOUTIEN(NE) DE NAISSANCE ET NON PAR NATURALISATION, EN PRÉVISION DE LA PROPOSITION DU PRIDE, D’AMENDER LA CONSTITUTION À CET EFFET.
Bien à vous,
Mr Bourhan M. Ali (Alias Abou Amin)
Secrétaire Général du PRIDE : PARTI RÉPUBLICAIN pour L'INNOVATION DÉMOCRATIQUE et L'ÉCOLOGIE
Page du PRIDE : http://www.facebook.com/pages/Parti-Republicain-pour-lInnovation-Democratique-et-lEcologie-PRIDE/136038416448038
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