J'ai mûrement réfléchi avant de prendre cette décision difficile et de m'engager dans cette belle aventure et ce combat, menés au nom de toutes les Rennaises et de tous les Rennais.
Mais il me semble, ainsi que me l'ont enseigné mes camarades socialistes, qu'une démocratie repose sur le juste partage de la charge publique et des affaires communes, et je ne saurais mieux saluer ici l'initiative du PS d'avoir fait circuler un "appel à candidature" auprès de l'ensemble de ses militants.
Remplissant tous les critères imposés par la réglementation interne, j'ai tout naturellement saisi cette occasion pour envoyer cette candidature le 24 janvier 2013 à notre premier secrétaire fédéral, et faire valoir auprès des Rennaises et des Rennais ma vision socialiste pour la ville de Rennes – dans le sillage d'un Barbès ou d'un Jaurès.
Au moment où le pays tout entier traverse une crise sans précédent, tant au niveau économique, qu'axiologique et philosophique, ma solide expérience d'enseignant, mon attachement pour les oubliés de la démocratie, de même que mon appartenance à la « minorité visible », font de moi un candidat légitime pour insuffler une énergie nouvelle dans cette organisation complexe et subtile qui compose la ville de Rennes.
Nous qui avons voté le non-cumul des mandats, donnons le pouvoir à ceux de nos militants qui sont le plus à même d'incarner la diversité et la nouveauté radicale !
Comme le disait le philosophe Jacques Rancière, dans un essai de 2005 : « La condition pour qu'un gouvernement soit politique, c'est qu'il soit fondé sur l'absence de titre à gouverner. »
N'ayant moi-même ni titre particulier, ni compétence particulière pour devenir le maire de Rennes, je suis tout naturellement, parmi nous, le mieux disposé à me faire la voix des sans-voix, et à incarner le renouveau d'un socialisme participatif, tourné vers sa base – et non coupée de celle-ci et donc de la réalité.
A l'heure où les éthiques se collent et se décollent au gré des intérêts immédiats, sans autre légitimité qu'un vague consensus obtenu par voie de sondages d'opinion, il est urgent de se demander ce qu'il reste du beau rêve d'une ville de Rennes fondée sur l'auto-législation des Rennaises et des Rennais, ainsi que sur l'égale capacité de chacun à décider pour soi et pour tous.
Dans ces conditions, si je suis élu, je déclare que le conseil municipal sera désormais tiré au sort, tous les deux ans, parmi l'ensemble des habitants et qu'une assemblée ouverte à tous les Rennais(es) sera chargée d'en contrôler le bon fonctionnement.
Je demande donc à tous les militants et à tous les Rennais(es) de rejoindre ma candidature afin que nous accédions, tous ensemble, à la charge publique pour la ville de Rennes.
Ensemble, en 2014, mettons de la couleur dans notre vi(ll)e.
EN AVANT CAMARADES !
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