Ces fantômes ambulants courbant sous de lourds paquets dans lesquels ils ont rassemblé, en abandonnant tout le reste, les quelques objets qui leur sont indispensables pour accompagner les gestes essentiels de leur survie, ces vieillards à la démarche cassée et au regard perdu, qu’on aide à franchir les kilomètres que leurs organismes usés refusent de faire, tous ces gens, damnés parmi les misérables, parcourent par dizaines de milliers, dans ces cortèges de la frayeur et de la douleur partagées, que la mort les survolant ne cesse de narguer, les routes africaines de l’exode.
Ce sont des réfugiés qui fuient pour avoir le droit de continuer tout simplement de vivre, mais ils fuient jusqu’à en être hors d’haleine, comme s’ils préféraient finalement finir ainsi, plutôt que sous les coups de tortionnaires, ils fuient des combats qui malheureusement parfois, avancent encore plus rapidement qu’eux, ils fuient des guerres pour lesquelles ils ne sont pour rien, et quant à la raison desquelles ils ne comprennent rien d’autre, que l’extrême cruauté, la criminalité, et le manque total d’humanité, de ceux qui en sont la cause, en faisant leur malheur.
Parmi ces coupables se trouvent au premier plan, des puissants locaux, qui parfois ne sont que d’obscènes et lamentables jouisseurs, qui ne se querellent que pour pouvoir ravir le poste convoité de l’exercice suprême du pouvoir, pour ses gratifications, ses délices, et ses avantages. Mais il y en a d’autres qui représentent pourtant d’authentiques aspirations, issues des tourments d’une histoire dramatique de sociétés défaites. Mais celles des uns divergeant de celles des autres, elles furent rendues d’autant plus antagonistes et inconciliables, que les conflits dévastateurs qui en résultèrent furent habilement et sournoisement envenimés. Ceci, afin que les situations ainsi créés, c’est-à-dire une haine profonde entre citoyens mettant eux-mêmes leur nation à genoux, et la rendant ainsi incapable de se défendre, puissent être lâchement exploitées par des puissants situés dans l’arrière plan, mais dont le rôle est d’autant primordial qu’il demeure obscur, et qui exercent sournoisement un pouvoir, illégitime et délétère, dans la vie de cette nation.
Il s’agit alors en ceux-là, de dirigeants de nations étrangères, prédatrices par nature, pour lesquels une guerre, soit directement provoquée, soit opportunément exploitée, entre les citoyens de la nation dont ils font leur proie, constitue un moyen, pour le moins, de réduire la résistance du chef légitime de cette nation, face à leur volonté d’en accaparer les richesses à trop bon compte, pour le mieux, de carrément installer à la tête de celle-ci, un homme gratifié par eux pour trahir sa nation, en leur ouvrant la porte des concessions les plus scandaleusement défavorables à celle-ci.
Une chaine sans fin de conflits ne cesse alors d’ensanglanter et de martyriser ce continent, dont les jeunes nations n’ont pas encore bénéficié de la maturation nécessaire à leurs institutions, et à l’établissement des mœurs politiques d’une bonne gouvernance. Ceci, d’autant que n’ayant pas réellement ingéré le concept de “nation”, c’est-à-dire celui d’un espace de solidarité basé sur le simple fait de naissance dans un lieu soumis à une même autorité politique, donc établi par delà tous les particularismes, et qui ayant montré sa faveur, est censé être désormais aussi le leur, les citoyens de ces pays manquent d’assumer leur responsabilité républicaine. Celle-ci consiste en effet à faire passer l’intérêt supérieur de la nation avant tout autre, donc avant celui de leur clan. Ainsi, par ce manquement favorisent-ils l’accession au pouvoir, par de sordides manœuvres politiques ou carrément par le coup de force, d’hommes qui se passent de donner à ce pouvoir une légitimité démocratique, ce qui les condamne à un exercice dictatorial de celui-ci.
Or, c’est précisément cet exercice autoritaire du pouvoir, qui leur vaut la faveur des chefs des nations prédatrices, qui sont logiquement à la recherche de la plus grande stabilité politique, afin de pouvoir établir dans la durée, leur domination sur ces nations et l’exploitation de celles-ci. Ils n’ont alors de cesse de soutenir ces dictateurs, dès lors que ces derniers leur concèdent en échange de leur maintien au pouvoir, l’exploitation des richesses du pays. Partant de là, une alternance politique ne peut s’obtenir que par le coup de force, d’où une partie de ces guerres.
Cependant, les plus terribles de celles-ci sont dues au fait que dans ces jeunes nations, furent rassemblés des groupes d’hommes partageant une histoire qui s’est chargée au cours des temps, d’une rancœur accumulée des uns contre les autres. Or, l’ingérence opportuniste dans ces affaires, des nations prédatrices qui redouteraient par-dessus tout d’avoir à faire face à un de ces personnages, n’aura laissé aucune chance pour que se produise l’émergence dans ces pays, ni d’un puissant chef fédérateur contraignant ces oppositions à se fondre dans un creuset national, comme cela s’est souvent passé ailleurs, ni d’une haute figure conciliatrice permettant de mettre fin à ces antagonismes, comme cela s’est passé en Afrique du Sud. Souvenons-nous en effet, que le contentieux si terrible qui existait entre les communautés de ce pays, ne laissait pas beaucoup d’espoir quant à son règlement pacifique, mais la chance de ce pays aura été d’être mis à l’abri d’intrigues étrangères, et curieusement, par ceux-là mêmes dont le pouvoir fut contesté…
Si donc il y a encore tant de guerres dans ces pays, c’est bien sûr à cause d’une fragilité structurelle héritée de leur histoire tourmentée, mais notons bien ici que c’est également à cause d’une potentialité conflictuelle persistante en leur sein, dont les prétextes ethniques ou religieux masquent de réelles difficultés sociales, qui découlent en fait d’archaïsmes comportementaux tels que l’insoumission généralisée à la règle qui sévit dans ces pays, et au sujet desquels il peut être fait reproche aux Africains de ne jamais avoir fait le choix de sérieusement les combattre. Ceci, en adoptant une “ascèse” rigoureuse, tel que ce fut le cas des autres civilisations avec leurs textes sacrés, disant clairement au nom d’une autorité suprême incontestable, les interdictions et les obligations s’imposant sans exclusive à tous, et auraient-ils du pour cela s’inventer un “dieu”, à condition bien sûr, qu’il fut miséricordieux, et nom pas comme ces “Moloch” persistant encore, une voix qui réclame du sang, ou quelque autre extraordinaire et intraitable référence de moralité.
Cependant, il est manifeste qu’une exploitation de ces conflits provoque leur persistance, leur généralisation et leur graduelle aggravation, et le fait que tous les leaders dont cette situation a fatalement provoqué l’émergence, et qui s’étaient justement donnés quant à eux pour mission de mettre fin à ces désordres, furent systématiquement éliminés, témoigne bien de l’ingérence malfaisante et systématique des nations prédatrices du Nord, dans les affaires de celles du Sud.
Ce qui pose problème maintenant, c’est que pour la plupart d’entre eux, les citoyens du Nord qui se disent pourtant volontiers “démocrates”, et même certains parmi ceux-là qui de plus, se réclament du “progrès”, manquent constamment et pour de sombres raisons, d’avoir le courage et l’honnêteté intellectuelle les plus élémentaires, de constater et dénoncer le fait que les guerres que mène leur nation dans ce continent, sous les prétextes les plus éhontés, sont illégales, illégitimes, criminelles, et profondément immorales, d’autant que cela se fait en leur nom.
Ces citoyens peu vaillants, manquent ainsi du courage de faire face à la vérité, en feignant de ne pas être déjà confondus devant elle, à cause de ce qui serait son inextricable complexité. Cependant, telle qu’elle ne peut justement apparaitre qu’après que cette complexité des choses soit dénouée, et même si elle n’est souvent pas belle à regarder, la vérité demeure dans le fond toujours suffisamment simple, pour ceux qui voudraient bien la connaitre. Elle devrait donc être tout autant simple à dire, mais, elle se révèle en fait terriblement difficile à faire entendre. Car, il existe chez beaucoup de gens, un lâche refus de constater selon sa simplicité, l’effroyable cruauté qui est parfois la sienne, parce que ceci les met moralement en devoir de combattre l’injustice, dès lors qu’ils en ont été informés.
C’est ainsi que pour n’en rien entendre, certains compliquent à souhait l’explication des choses. Ceci leur permet d’engloutir et de masquer sous l’apparence aléatoire des formes et des circonstances, les “principes sacrés” de leur correction, que pourtant, ils savent bien bafoués. Puis, ils se servent de toute une panoplie d’outils de maquillage sémantique des faits, permettant de suggérer qu’un chat ne serait pas forcément toujours un chat, ou tout du moins, qu’ils ont été en toute bonne foi abusés par les apparences de ce qu’ils ne croyaient pas être réellement un chat.
Tout cela leur permet de feindre d’ignorer l’immoralité totale de ce dont ils sont souvent rendus complices et dans cette affaire, beaucoup préfèrent encore passer pour des naïfs plutôt que pour des lâches ou pire encore, pour être les profiteurs de l’injustice, ce que précisément ils sont. Ils se procurent alors auprès des bonimenteurs politiques qui les mêlent à ces affaires au nom de leur intérêt, tous les mensonges du “prêt à faire semblant”, pour pouvoir y abriter leur conscience.
Cependant, ceux qui revêtent avec tant de complaisance ces mensonges de politiciens, peuvent difficilement prétendre leur moralité, parce que tirée de l’expérience de siècles des pires épreuves, la sagesse des hommes les à conduit à cent fois répéter, et ce, au nom même d’un dieu :
“ Tu ne tueras point”
Il est clair que le strict respect de cette sage “convention”, établie de longue date, et dont le principe pourtant “sacralisé”, et qui constitue la marque même de ce qui nous différencie de l’animal, n’a cependant pas manqué d’être l’objet de tant de sacrilèges, surtout dans cette partie du monde à laquelle nous appartenons, devrait épargner à notre humanité la plus grande partie des cruautés qui continuent de la crucifier. Mais, la sainteté de cette disposition demeurant inaccessible à certains qui, livrés à leurs instincts irrépressibles, continuaient de tuer, les hommes dans leur sagesse ont également convenu, comme une dérogation tout à fait exceptionnelle à ce principe, celui d’une “légitime défense”, pour pouvoir se mettre à l’abri des tueurs.
Mais il se trouve qu’un peuple qui fut un instant au cours des siècles, le rapporteur de cette sagesse héritée d’ailleurs, en a falsifié la portée universelle pour la réduire à la dimension de son clan. Ainsi n’était-il plus interdit de tuer, que ceux du clan, mais largement autorisé et parfois même recommandé selon sa doctrine, de tuer tous les autres. C’est pourquoi le grand législateur de Palestine, qui s’en revint d’Egypte en ce lieu, pour contrer cette déviance criminelle, contesta le principe même de légitime défense, conscient que la frontière était bien trop imprécise dans l’esprit de beaucoup, entre celle-ci et la satanique loi du Talion, cette doctrine maléfique de la “représentation du mal”, autrement dit de sa “réactualisation” et donc de sa reproduction sans fin. Ceci, par le fait qu’après que les uns se soient brutalement vengés d’un mal, les autres s’en viennent à se venger d’une vengeance qu’ils jugent excessive, et ainsi de suite…
Les hommes convinrent donc qu’une légitime défense ne pouvait s’exercer qu’à l’heure où on se trouvait attaqué, pour parer le coup, et donc justement pas après coup, et que nul n’était alors fondé à se faire justice lui-même, qu’il devait s’en référer auprès d’un collège d’arbitres, pour pouvoir obtenir une “réparation”, laquelle n’a rien à voir avec une “vengeance”.
Et, c’est bien parce que ces deux notions demeurent encore confondues, dans les esprits archaïques de tous ceux qui manquent de s’obliger à être autre chose que la bête, que les uns prétendent rendre justice en coupant la main qui a volé, alors même qu’ainsi, celle-ci ne peut plus rien réparer, et que les autres prétendent qu’il n’est qu’un moyen d’obtenir réparation pour eux, des destructions causées par la rocket, c’est d’en renvoyer un millier en réponse, à l’envoyeur…
Cependant, hors de ces abominations, il demeure qu’au nom de la morale selon laquelle se justifie notre civilisation, il n’est permis de tuer, et donc pour une nation de rentrer en guerre, strictement, qu’en cas de légitime défense, c’est-à-dire quand, et seulement dès lors, qu’elle se trouve elle-même injustement attaquée. Bien sûr, si étant attaquée, elle ne se sent pas la force de résister contre un assaillant plus puissant, il entre dans sa légitimité de solliciter dans cette épreuve, le secours d’une nation amie.
Parler ici d’une nation injustement attaquée, c’est signifier qu’elle n’a pas procédé pour son seul intérêt et contre aucune autre, à des activités qui, pour ne pas être de nature militaire, n’en sont pas moins susceptibles de porter très gravement et injustement atteinte à cette autre. Car si tel était son attitude, ceci constituerait un “casus belli”, auquel cas, une attaque militaire contre elle, ne la situerait pas comme étant injustement attaquée.
Ainsi, détourner par exemple les eaux d’un fleuve qui depuis des siècles, irriguait les champs de la nation située en aval, en la rendant subitement incapable de subvenir à ses besoins alimentaires, n’est pas un acte d’agression militaire, mais constitue d’évidence pour la nation atteinte par cet acte d’inimitié, un authentique casus belli, établissant sa légitimité à se défendre.
Tout ceci établit les deux seuls cas où, au nom de la morale, il est permis à une nation de rentrer en guerre et qui sont, le cas où elle se fait elle-même injustement attaquée, et le cas où elle se porte au secours d’une nation amie injustement attaquée. Hors de ces deux seuls cas, toute guerre, quelle qu’en soit les prétextes, seraient-ils parés de légalité, est profondément immorale…
Dans ces conditions, un honnête citoyen français doit se poser la question de savoir quelle peut bien être la légitimité d’un pays comme la France qui, depuis 1945, n’a pas vu un seul soldat ennemi fouler son sol, qui n’a été attaquée par personne, et qui n’a vu nulle part ses intérêts légitimes menacés en aucune façon, de n’avoir pas connu au cours des quarante dernières années, pas une seule de celles-ci ou des éléments de son armée ne se sont pas trouvés engagés dans un conflit quelconque, sur des théâtres lointains ?
Autrement dit, quelle peut être la légitimité de ce pays de se trouver en permanence en guerre, aux quatre coins de la Terre, contre des pays et des peuples qui en réalité ne lui ont jamais strictement rien fait, et au seul motif invoqué, que la façon de ces peuples ne lui convient pas ?
Car, ce qu’il faut bien remarquer ici, c’est que dans la quasi-totalité des cas, il n’est jamais question en toutes ces interventions d’aller porter secours à une nation amie injustement attaquée. Non, il s’agit loin de là, d’ingérer directement dans les affaires internes d’une nation souveraine, soit pour défaire son dirigeant et le remplacer arbitrairement par un autre plus manœuvrable, ceci, sous des prétextes humanitaires, sécuritaires, ou onusiens quelconques, soit de prendre parti dans un conflit interne qu’on a soi-même provoqué, où qu’on entend opportunément exploiter, pour une des factions rivales, afin de permettre la victoire de celle-ci. Il s’agit alors, soit d’obtenir de son chef qu’on installe ainsi aux commandes de cette nation et qui s’en trouve bien sûr redevable, des avantages de concession quant à l’exploitation des richesses de celle-ci, soit de se constituer une zone d’influence géopolitique, ou encore dans les cas les plus fréquents, de faire les deux par la même opération.
Tous ceux qui ont l’honnêteté de voir les choses telles qu’elles sont, constatent et savent que par delà tous les enrobages de circonstance qu’on est bien obligé de mettre autour d’elles, afin de les vendre à l’opinion, que ce n’est bel et bien rien d’autre que cette volonté de soumettre des nations faibles du Sud, afin d’obtenir par cela des avantages économiques et géopolitiques, qui constituent la raison profonde de toutes ces interventions.
Il ne s’agit finalement de rien d’autre dans toutes ces opérations à finalité “suprématistes”, que de ce que nous dénonçons habituellement comme étant, telles quelles, de “l’impérialisme”, dont un des aspects consiste en le détournement de la vocation d’une force armée, normalement vouée à assurer la défense du territoire et celle des intérêts vitaux et légitimes de la nation. Ceci, pour obtenir par la brutalité militaire et l’intrigue politique, d’une nation qu’on agresse ou dont on viole la souveraineté en s’ingérant dans ses affaires intérieures, des avantages illégitimes, c'est-à-dire constitués au détriment des intérêts de cette nation, étant bien entendu qu’autrement, des avantages pourraient être obtenus grâce à une coopération fructueuse avec cette nation.
Il s’agit donc bel et bien là, dans cette politique extérieure de la France, “d’impérialisme”. Et ceci, même si tous ces gens, dirigeants, élus, militants, et électeurs, d’une gauche traitre à tous ses idéaux proclamés d’universalisme, de pacifisme, d’amitié entre les peuples, et de lutte contre l’impérialisme et le néocolonialisme, n’ont de cesse de se vautrer dans un marigot de mensonges, pour se présenter à nos regards maculés de ceux-ci, afin de se défausser de leur lâcheté.
Ils feignent en effet d’avoir été convaincus de la sainteté, aux prétextes d’humanisme et de légalité onusienne, des opérations illégales et criminelles, d’une brutalité guerrière inouïe, qui furent menées contre des nations souveraines, par les racistes de la droite la plus réactionnaire qui ait jamais été, comme si un chat avait manqué un jour de ressembler à un chat. Et quand on leur montre à quel point il y a bien loin entre les résultats et les objectifs proclamés d’apporter la paix, la liberté, la sécurité, la démocratie et le progrès dans les nations agressées, ils font comme si tel n’avait pas été dans cette dévastation, le véritable objectif crapuleux de ces opérations. Et ceci, alors même qu’après qu’ils les aient approuvées, voici que selon la même idéologie criminelle, ils s’emploient à leur tour à déstabiliser sous des prétextes identiques, une autre nation souveraine.
Honte sur eux !
Le drame, c’est que ce manque total d’hygiène républicaine et de dignité personnelle, des ces électeurs pour le moins complaisants, sinon complices, de la gauche défroquée, a fait qu’on ne retrouve plus dans les allées du pouvoir, chez eux-mêmes, que des crapules, menant sous couvert d’humanitaire, des opérations de spoliation et de soumission de nations souveraines, au bénéfice de puissants, et en imposant à la tête de ces nations, d’autres crapules locales, exotiques, mais de leur même obédience.
Dans un monde où du Nord au Sud, il n’y a plus que des crapules d’une même mafia, pour faire de la politique, nous n’avons pas fini de voir ces cortèges désespérants mais dénonciateurs, de réfugiés…
Paris le, 25 février 2013
Source : Richard Pulvar
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