Cette conception monarchique du pouvoir et la gestion publique donne des ulcères. Caricaturer un problème sociétal, confiné à la seule nature d'un homme, enlève tout sérieux au document.
"L'égalité des chances" soumise à la bonne volonté d'un seul homme n'a jamais cautionné l'égalité, et en démocratie ce principe fondamental comme d'autres, est garantie dans le droit et l'esprit des lois ayant inspiré la rédaction de la Constitution des États-Unis d'Amérique en 1787 et la française de 1791.
Si la conscience pouvait à elle seule adoucir nos maux, des présidents, ministres et députés à l’assemblée nationale, on en a toujours eu, avant comme après l’indépendance, or que la justice, les libertés et le développement, les théories à la base de la démocratie du contrat social établie par Rousseau nous ont toujours fait défaut.
CERVANTÈS (Miguel de) : "" La liberté, est un des dons les plus précieux que le ciel ait faits aux hommes. Rien ne l’égale, ni les trésors que la terre enferme en son sein, ni ceux que la mer recèle en ses abîmes. Pour la liberté, aussi bien que pour l’honneur, on peut et l’on doit aventurer la vie.""
Ceux qui ont crû participer aux élections législatives du 22 février, juste pour gagner des sièges à l'assemblée nationale sont, ceux vivant depuis des décennies sur le plus gros nuage de l'incohérence entre le discours et les actes.
- On ne peut pas exiger d'un régime dit totalitaire d'organiser des élections libres et transparentes, c'est contre nature !!!
- Bourrer des urnes est un moyen de survie, ne vont comme même pas se débrancher de l'assistant respiratoire, sans contrainte !!!
-- les boycottes n'ont jamais aussi empêché, d’une élection à l’autre à la succession, un oncle à son neveu de s’accaparer la présidence et se faire certifier par les observateurs pro-tyrans, soumis aux intérêts au-dessus des enjeux électoraux.
Tout compte fait, boycotter n'était alors qu'un faux-fuyant de ceux pour qui la démocratie se résume à substituer un écuyer sur la même monture épuisée.
Ceci dit nous souhaitons du courage et de la persévérance à la coalition USN.
Toutefois, quelle que soit l'issue de cette élection :
- Servons-nous de ce nouveau souffle pour unifier toute l'opposition autour d'une vraie coalition politique.
- Refuser les raccourcis que certains sont entrain de nourrir, en se servant du seul résultat probable et prévisible, pour appeler au désordre d'un soulèvement spontané dont personne ne peut prévoir les conséquences. Le chaos ne profite toujours qu'à ceux qui le sèment, dans ce cas : ceux qui souhaitent juste succéder à iog sans réforme préalable du système.
- La solution existe, elle commence avec une opposition politique organisée et unie sur un programme ou une feuille de route unique et une vision nationale.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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