Apprécié par la population à la juste valeur marchande de tout Club de Laquais, l'UMP est un système de parti unique au pouvoir depuis l’indépendance en 1977, une réalité tripotée au fil du temps afin de lui conférer le fallacieux statut de la diversité Ethnique et tribale d’une coalition pro-régime.
En décrire la composition serait manquer d’égard aux lecteurs, en 36 ans tout a été dit, il nous reste qu’à les virer et désinfecter cette plaie qui gangrène le destin de toute une Nation. Une racaille pour qui le droit, la justice, la citoyenneté et la patrie tanguent au grès des seuls critères du profit individuel, à l’image de l’appétit monstre du Ministre des Finances Iliays Moussa Dawaleh.
En juste 2 ans, question détournement des fonds publics, cet homme qui est aussi le secrétaire général adjoint de l'UMP, a fait sauter les caisses du Casino et le sombre bilan des 3 derniers Ministres des Finances réunis.
L’EDC de Youssouf Dawaleh, les contrats de Hoche et Mohamed Said Dawaleh, le Group Mega du ministre lui-même, les financements de la cimenterie d’Ali-Sabieh et enfin les sociétés écrans avec toutes leurs ramifications en Éthiopie, ont fait de cet homme un Milliardaire, un dossier sur lequel nous reviendrons bientôt.
Qu’attendent la Justice, la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale, la Cour des Comptes et le Médiateur de la République M. Souleiman Miyir Ali, pendant que ce ministre en flagrant délit de collusions d'intérêts, vide les caisses publiques et endette sans vergogne la République et les générations futures, en faveur de ses sociétés et ses proches ?
– Rien à date, vu qu’ils sont tous membres du même Club, l’omerta est la religion première du régime malgré l’énoncé de la constitution attribuant cette définition à l’Islam.
Quelle que soit l’issue et la configuration de la future Assemblée Nationale, la direction et tous les militants du PRIDE exigent des futurs députés :
- De mettre fin à l’insignifiance de cette Chambre et les contraintes de scribouillards auxquelles les précédentes législatures ont été restreintes, en assumant pleinement leur rôle de représentants du peuple.
- De règlementer, resserrer la méthodologie des contrôles et sévir dans la gestion des fonds publics en conférant plus de pouvoirs aux structures actuelles dont la Cour des Comptes et la création d’une commission interministérielle indépendante et compétente dans les audits.
- La création d’une brigade anti-corruption et tout crime contre l’État : Sous la tutelle d’une commission d’enquête parlementaire mixte paritaire entre les élus de l’opposition et l'UMP. Cette brigade composée de gendarmes, policiers et inspecteurs sans allégeance politique, efficients dans leurs champs de compétences, des enquêtes aux poursuites en justice, assurera la coordination des actions de prévention et de lutte contre la corruption et les crimes d’État.
- La suspension immédiate du remboursement de la dette, le gel des intérêts et la réalisation d’un audit de la dette publique de Djibouti. Cet audit doit associer la société civile et tous les partis politiques légalisés afin de comprendre les circonstances entourant la conclusion de ces prêts, leur utilisation, d’identifier les responsabilités et déterminer la part odieuse : celle qui doit être annulée sans condition.
Selon nos estimations, cette dette publique dépassait au 1 janvier 2013, les 135% du PIB National et le régime ne verse actuellement que les intérêts sur la dette. Le silence sur cette grave question est en soi un aveu d'incompétence pour les uns et un signe manifeste d'une complicité ou culpabilité chez d'autres !
Aussi compétente et motivée soit-elle sur le plan de la création d'emploi, le plus grand défi de la relève politique consistera à trouver la bonne formule à cet handicap de taille qui risque de saper longtemps, tout développement.
Les solutions existent, mais nécessitent un préalable incontournable, une vraie opposition politique d'idées avec des patriotes de convictions solidaires dans l'intérêt général de la Nation, à défaut de quoi les vautours de l’arme de la dette pour asservir les plus faibles, trouveront le maillon faible du groupe pour le traditionnel coup d'État et la diabolisation de ceux qui œuvrent contre les intérêts des créditeurs.
Une référence sur ce thème, le cas de l'Équateur :
À l'arrivée au pouvoir de Rafael Correa, la Commission pour l’audit complet du crédit public a constaté qu'une dette contractée en 1976, de juste 16 millions de dollars avait atteint 4,2 milliards en 2006, malgré un remboursement net, sur une période de trente ans, d'un montant de 7,1 milliards de dollars sur le principal et les intérêts cumulés.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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