DJIBOUTI : INFOS ÉLECTIONS LÉGISLATIVES DU 22 FÉVRIER 2013

Selon des sources sures, tous les PV signés par les délégués de l'opposition après la fermeture des bureaux à Djibouti-Ville donnaient la victoire à l'opposition USN, tandis que dans les régions, à part Ali-Sabieh la routine est revenue au galop ; fraudes massives, surtout à Obock, ne connaissant pas la honte, le pouvoir s'est attribué un 96% lorsque cette ville avait tout l'air d'une ville morte durant toute la journée du vote. Les candidats de l'USN ayant été sommés de ne pas quitter leurs résidences, en somme interdit de voter, un mouvement populaire spontané appela au boycott suivi par la très grande majorité de la ville.

C'est la première fois depuis l'indépendance que les résultats définitifs d'une quelconque élection ne soient pas diffusés le soir même, le plus tard fut à 1h du matin, cette fois on est en début de soirée du lendemain du vote et toujours pas de résultats arrêtés.

Selon nos infos, des pressions d'observateurs refusant de se livrer au même jeu traditionnel entretenant des illégitimes aux pouvoirs, en sont la raison principale ; Certains refusant de certifier une victoire autre que celle de l'opposition, basée sur leurs propres constations. Dès lors le régime est toujours selon nos sources, en négociation avec certains opposants malléables afin de signer des accords qui lieront les mains de la future assemblée, en ce qui concerne son fonctionnement ou toute poursuite en regard de l'article 84 et 85 de la constitution contre la Présidence ou tout membre du gouvernement...

Tout ceci était prévisible, du moins pour ceux qui savent de quoi il parle ; exiger d'une dictature d'organiser des élections libres et transparentes, relève de l'absurde. Ceux qui joueront à la Sainte offusquée appelant à la révolte, sont des manipulateurs irresponsables, animés par leurs seules ambitions.

Une révolution à Djibouti dans l'état actuel de déliquescence de l'opposition et les agendas cachés de certains, unis sous la bannière USN que par d'ententes verbales tacites, sans projet et objectifs politiques communs, représenterait de loin un plus grand danger à la stabilité de ce pays que le mépris de la volonté populaire démontré par ce régime.

Nous appelons les militants du PRIDE et la population de Djibouti à la vigilance et au calme. Ce constat déplorable ne procurera point plus de légitimité à IOG qu'il n'en avait, ni nous solutionnerons ce contentieux par l'usage de la force et l'instabilité.
La balle est plus que jamais dans le camp de l'opposition ; continueront-ils à ramer en solo en retenant le peuple otage de leur seule agenda ou uniront-ils leurs forces pour déloger l'imposteur au pouvoir ???

=============================================================
Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)

MESSAGE D'UN PATRIOTE À L'OPPOSITION DJIBOUTIENNE :

"" SI VOUS SOUHAITEZ DEMAIN DÉPLACER DES MONTAGNES,
VOUS DEVEZ, DÈS AUJOURD'HUI, COMMENCER À SOULEVER DES PIERRES. ""  -- PROVERBE AFRICAIN

-- LA MORALE DE CETTE PENSÉE :

SI ON EST INCAPABLE DE DÉBARRASSER NOTRE CHEMIN DE QUELQUES PIERRES AUJOURD'HUI, PRÉTENDRE DÉPLACER DEMAIN DES MONTAGNES OU GOUVERNER UN PAYS DANS TOUTE SA DIVERSITÉ, SERAIT UNE INSULTE À L'INTELLIGENCE DES BRAVES.TÔT OU TARD CEUX REFUSANT DE SE JOINDRE À CET EXERCICE CITOYEN, SERONT AUSSI BIEN VÊTUS QU'UN POULET TIRÉ D'UN FOUR BOUILLON.