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S’ils ne sont pas jumeaux, dégagent en tout point le même air de famille.
Les membres de la direction, inconnus sur la scène politique comme activistes anti-régime, sans organisation et sans tribune d’échange avec leurs paires et les citoyens de ce pays, par conséquent sans militants, sans financement, et sans candidats pour couvrir seul toutes les 65 circonscriptions de la République, EN MOINS DE 6 MOIS, réussissent toutefois, à réunir les mêmes moyens, humains, matériels et financiers que l’UMP !!!
Ça sent le poisson pourri. Avec ce talent du grand David Copperfield ; pourquoi ces 4 dernières décennies notre compatriote Omar Elmi Khaireh s’est-il condamné au mutisme ?
Solutionner ce mystère, nous permettra de :
- Soit, chercher à reproduire l’exploit pour autant qu’il en soit un.
- Ou, d’éviter aux électeurs de se faire rouler dans la farine par une autre manœuvre politicienne des plus odieuses. Ils auront beau courir, vivre dans l’impunité, on finit par être rattrapé par ses errements.
Juste 2 semaines, entre le dépôt du dossier de constitution du CDU, auprès du Ministre de l’Intérieur et la légalisation précipitée de ce parti, alors que le MODEL créé à la même période, composé aussi d’anciens valets, castes de la haute sphère du régime, attendent la leur depuis des mois derrière le paravent d’un comité fondateur bidon.
En ce qui concerne le MODEL, une petite parenthèse à laquelle nous reviendrons en détail bientôt ; les vrais membres fondateurs et dirigeants de ce parti en attente de légalisation, séduits par le dicton Somalie « LAGA BAREYE, LAGA BADI » comptaient battre l’ancien maître à son propre jeu, apparemment occupés à piller le pays n’ont jamais tenté de comprendre les subtilités du désordre d’IOG, d’où le rejet de leur demande.La Loi n°1/AN/92/2e L -TITRE II ‑ Article 4, stipule : " Le nombre des membres fondateurs d'un parti politiques en République de Djibouti ne doit pas être inférieur à 3 membres par district, dont 18 pour le district de Djibouti, soit 30 membres pour la République, chaque composante de la communauté nationale devant être représentée."
- À Arta ainsi qu’à Obock, le CDU n’a présenté aucun candidat, donc aucun membre fondateur dans ces 2 régions, en violation de la loi mais ceci ne semble guère déranger le pouvoir, ni n’empêcha leur légalisation par la commission du ministère de l’intérieur. Pourquoi ?
- Aucun programme politique et aucun exemplaire des statuts adoptés lors de la réunion constitutive, n’ont été publiés à ce jour.
- Aucune liste des 30 personnalités politiques, administratives, coutumières, notables appointés, ou personnes décorées de la Grande Étoile de l'Ordre national accordant leur caution morale à la création du parti : Pourquoi ?
- Si le régime IOG était un, de droit, comme le prétend sa propagande, pourquoi l’application des lois est-elle à ce point laxiste et à géométrie variable et pourquoi ont-ils omis ces vérifications pour le CDU?
3 questions pertinentes se posent :
- Quand ce parti a-t-il recruté ses membres, candidats à la députation et ses militants ?
- Sur quel programme politique ou critères ont-ils recruté les 58 candidats à la députation, (Total 65 : -3 à Arta et -4 à Obock) ?
- Loi organique n° 1/ AN /92 - CHAPITRE VIII - ARTICLE 34 : « Il est immédiatement délivré au déposant de la liste un récépissé provisoire. Un récépissé définitif est délivré après versement auprès du Trésorier Payeur National d'une caution fixée à 500.000 francs Djibouti par candidat et après examen de la recevabilité des candidatures. » : UNE FORTUNE POUR 90% DES BRAVES ; QUI A PAYÉ LA CAUTION DE CES 58 CANDIDATS ?
À Djibouti tout est à vendre, du poste de ministre au député et l’ambassadeur aux affectations militaires sur le continent. Dans ce cas-ci : 500 000 FDJ par candidat X 58 = 29 MILLIONS de FDJ, sans compter les MILLIONS versés pour la constitution du parti, lorsque le pays croule sous une dette publique de 135% du PIB et un taux de chômage longue durée de 80%, 55% survivent avec un seul repas par jour et qu’on force à l’exil les indigènes les plus entreprenants et rebelles, ou moins de 10% mènent un train de vie princier à côté d’un salaire minimum de 18 000 FDJ par moi (100$ US).
Ceux-là, tantôt laquais, tantôt opposants politiques, ruinent le pays et distraient les aspirations du peuple avec des pseudo-partis du changement créés au mépris des lois et financés avec l’argent illicite. Une fraude monumentale indigne et une atteinte grave à la morale et l’éthique démocratique. Ils vous diront ensuite qu’ils sont Musulmans, font leurs prières, le jeûne et sont à leur énième pèlerinage à la Mecque.
Si des braqueurs après avoir vidé les caisses d’une banque, débarrassés des masques et le déguisement, revenaient solliciter un emploi à la direction de la même banque : que ferait un citoyen saint d’esprit ; les arrêter ou leur remettre les clés de la banque ?
En terminant, quelle que soit l’issue et la configuration de la future Assemblée Nationale, la direction et tous les militants du PRIDE invitent la prochaine législature à libérer l’innovation et l'entrepreneuriat que les gars de Guerissa et Aycheca bloquent depuis 1977 :
- Une loi fixant les règles de financement public et privé des partis et la suppression de toutes ces cautions du capitalisme sauvage pervertissant tout processus démocratique et limitant toute participation à la caste des mieux nantis, débranchés de la réalité des masses les plus éprouvés.
- Revoir l’intégrité des listes électorales, la légalité des pièces d’identités et cartes d’électeurs en circulation. Régulariser la situation des sans-papiers en vertu des lois en vigueur par des procédures transparentes, ainsi que la mise en place de bases de données Nationale et régionales d’Identification Sécurisée.
- Réforme de la Constitution et la CENI.
- Réformer expressément, la loi relative aux élections et corriger entre autres les aberrations de la double nationalité imposée par un homme tout en se réclamant président en possède au moins 3. Un article écrit dans le seul souci de priver certains d’un droit fondamental les empêchant de contribuer rapidement au développement du pays, mettant à nu toutes les fausses promesses de ces 4 dernières décennies.
- Si les djiboutiens(nes) compétents formés dans la diaspora, contribuent au développement et postulent aux postes à tous les nouveaux dans ces pays ; pourquoi deviendraient-ils des parias sur leur terre de naissance ?À SUIVRE...
- Tandis que d’autres se livrent à la chasse des matières grises sur tous les continents, ce régime souhaite condamner la République à limiter le recrutement des élites dirigeantes en Somalie et l’Éthiopie. Actuellement 8 ministres sur 16 sont des naturalisés d’origine éthiopienne. UN PROBLÈME DE TAILLE ET UNE BOMBE À RETARDEMENT QU’IL FAUDRAIT VITE DÉSAMORCER.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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