Un engagement politique par la base cette fois, et une mobilisation populaire comme jamais ils l’ont été, sans violence aucune lorsque celle-ci n’est attisée par le régime, preuve que cette population est plus mature que ses dirigeants.
La démocratie des braves est bien sur ses rails, surement un acquis de taille vers nos aspirations, mais est-ce pour autant une certitude que ce vote du 22 février, répondra aux attentes de cette très grande majorité en marge de la société.
Un parti qui ces 6 dernières années œuvra en coulisse à unir l’opposition politique sur une vision et les idées, pourrait-il en ce tournant de notre histoire, appeler ses militants sans directive aucune, à voter en leur seule âme et conscience ?
La réponse du PRIDE est OUI, par convictions et principes élémentaires du respect entre l’homme politique et ses concitoyens.
Une législative avec tous les airs d’une élection présidentielle, monopolisée par des non-candidats et les mêmes envolés satiriques sur la nature du régime. Tels des visiteurs au chevet d’un malade dans son lit d’hôpital s’obstinant à décrire le mal-vivre du patient, sans proposer le remède. Si, législative était, les candidats députés des 3 concurrents, acteurs principaux, brillaient par leurs absences.
N’était-ce pas à ces candidats de serrer la main des électeurs, se faire connaitre comme personne et porteurs d’un projet, vendre tout court leurs produits ?
In fine, les djiboutiens(nes) voteront ce 22 février pour des parfaits inconnus dont personne ne connait les convictions ou ce qu’ils comptent défendre à l’assemblée nationale.
Si, ceci est un changement, je passe la main.
Comme nous l’avions déjà formulé, si un homme, un ministre, un député ou autre élu, pouvait à lui seul initier les réformes politiques et le développement d’une Nation, nous ne serions guère au fin fond du classement de l’indice IDH du continent. La présidence a toujours eu un hôte, l’Assemblé Nationale ses valets et la justice ses bourreaux, tous abonnés à la même adresse et animés par le même esprit que l’USN :
- "" Mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Ainsi l’égalité des chances est garantie."" : Le premier article de la liste d'épicerie de l'USN.... Une farce monumentale.
- Se plaisent en soi-disant « démocrates » à plagier celui dont-ils décrient les bassesses, en nommant leurs frères, cousins, proches famille ou clanique à la députation, sans égard au rejet populaire de ce comportement vil, tout en sabotant au passage la nature même de la relève politique dans son ensemble.
- Des amateurs et opportunistes, des dinosaures d’une autre époque qui ont oublié ce qu’est la honte. Les idées des patriotes sont bonnes tant qu’ils les laissent agir à leur guise, animés par le seul souci de substituer la peste par le Choléra.
- Quelle crédibilité peut avoir une coalition électorale formée à la hâte et lorsqu’un de ses membres, les 75 ans passés dont 20 comme 2ème décideur du régime, responsable entre 1991 et 1995 des pires crimes perpétrés sur le territoire des braves, essaie de s’imposer Président de ce groupe à défaut de quoi s’attribue unilatéralement la pole position de la liste USN ???
- Quelle changement peut-on attendre d’un groupe qui se laisse imposer par le même septuagénaire, la candidature de 2 de son clan sur cette même liste USN ; 2 anciens mercenaires de l’unité spéciale du viol et exécutions sommaires des villageois du Nord, dont l’un jugé pour l’assassinat du Kadi de Randa et emprisonné de juin 1995 à novembre 1999, libéré moins de 4 ans plus tard par IOG juste après sa 1ère présidentielle ???
Loi organique n° 1/ AN /92 relative aux élections - CHAPITRE I - ARTICLE 6, stipule : "" Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale les individus condamnés pour crime ainsi que ceux qui ont été condamnés pour délit à une peine d'emprisonnement ferme supérieure à trois mois ou à une peine d'emprisonnement avec sursis supérieure à un an, à l'exception des condamnations pour délit d'imprudence.""
IOG, le septuagénaire en question, l’USN, ainsi que le CDU le parti des symbiotes Goa'ulds du RPP, semblent tous s’accommoder du non-respect des lois.
Si, ceci est un changement, je passe la main.
À la création du PRIDE ; « agir autrement » fût l’esprit premier animant nos démarches. Nous avons tenu profil bas durant cette campagne sans aucune autre ambition que de mobiliser le peuple et canaliser les peurs, sans cautionner les dérives de ce groupe, qu’on appelle aujourd’hui à la raison.
- Ce peuple nous a démontré qu’il était prêt au changement mais pas à n’importe quel prix. La politique de la cagoule, d’action réaction sans concertation ni planification doit laisser la place à celle de l’espoir, guidée par le respect du citoyen, l’esprit des lois et le progrès par les idées. Réformons nos organisations avant de postuler aux réformes de l’État, c'est le moins qu'on puisse offrir à nos compatriotes si nous sommes ce que nous prétendrons être : DES DÉMOCRATES.
- Il nous revient dès le 23 Février 2013, à démontrer aux braves que nous sommes à la hauteur des attentes et défis de la bonne gouvernance. Élargissons cette coalition électorale en une, politique, unie par convictions et une vision Nationale.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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