Nous savons tous, un héros ne discute jamais après sa victoire, il impose ses choix, en considèrent bien sûr qu'il y ait un seul héros et non plusieurs se clamant comme tel, chacun voulant imposer son remède, une situation à la somalienne et bonjour les dégâts.
De nos jours on trouve des Assureurs de risques sur les marcher des finances, mais jamais du chaos, à moins d'être de ceux qui entrevoient un espoir ou une renaissance dans tout chaos.
D'autres attendent toujours la démocratie suite à la fuite de Ben Ali et l'assassinat du Leadeur Kadhafi, tandis que la destitution de Moubarak avec une opposition dans la même situation de déliquescence que la notre ou le dialogue et la communication sont soient ; bannis, considérés comme un signe de faiblesse, une transaction douteuse ou un renoncement, a donné naissance à un Pharaon des temps modernes, se réveillant chaque matin avec un décret et un pouvoir de plus.
Renverser ce régime par la force s'il le faut en dernier recours n'est pas le sujet de nos inquiétudes, mais la nature du groupe nous menons dans cette voie ainsi que l’absence totale d'un consensus ou du moins un début de concertation sur un sujet aussi grave entre toutes les parties. Une improvisation à cet échelle est plus dangereuse que l'injustice dont on souhaite se départir.
- Mobiliser le peuple lorsqu'ils sont incapables de mobiliser toute l'opposition par quel rationnel doit-on supporter cet amateurisme ?
- Et s'ils arrivaient à créer ce vide du pouvoir, IOG prenant l'avion stationné juste dans son arrière-cour, l'intellectuel et le politique averti pourraient-ils nous dire le contenu du Plan B selon leurs sources ; que compte faire l'USN, qu'ont-ils au programme pour autant qu'ils s'en aient un ?
Nous exigeons une remise en question de notre savoir faire comme résistants, une table ronde entre toute l'opposition, une forme intelligente et concertée du processus de destitution de ce régime.
Comme décrit dans cet article, ce à quoi en vient d'assister entre le début février et le 22, au sein de l'USN est d'une médiocrité indigne d'une relève.
Nous sommes pas les seules à le penser, la preuve en sera faite aujourd'hui en comparant l'audience de l'USN, nos cameras seront sur place pour démentir la reprise des photos de la campagne.
J'avais encore 14 ans lorsque d'autres m'avaient fait part de cette notion du peuple libérateur.
Pieds nus, la tête dans mes rêves d'enfant, essayant d'imaginer cet Éden que nous décrivaient nos ainés, j'ai consenti naïvement comme citoyen à ce chèque en blanc, bercé par cette belle mélodie aux oreilles de tous à l'époque : "" Ahmed Dini iyo Diinta -- Hassan Gouled iyo Guusha "". avant de me réveiller à la dure réalité du pouvoir et la politique à laquelle j'ai fut exposé tout jeune.
36 ans plus tard, ma situation et celle de mes compatriotes est pire qu'avant l'indépendance. Les dispensaires de quartiers mieux fournis que les hôpitaux actuels, très à l'écoute de nos moindres bobos qu'à ramasser les morts, ne sont plus.
Aujourd'hui, d'autres dont certains de la même garde, nous proposent de signer un autre chèque en blanc !!!
- Malheureusement pour eux je ne peux acquiescer à cette dernière. Cette fois je ne suis pas seul à me poser des questions, nos compatriotes plus avertis nous demandent des garanties.
Entre ceux qui exigent des assurances et une feuille de route claire d'une part et ceux qui veulent nous conduire comme des moutons, les yeux bandés vers leur seul objectif de remplacer un homme dans la continuité, je préfère être des premiers.
D'autant plus que le monde a changer depuis, ce qui était vrai dans la notion du peuple libérateur, ne l'est plus de nos jours. Les intérêts des puissances faussent la donne, manipulent les hommes et les politiques, profitant des désaccords et le vide de stratégie concerté entre les relèves ou les représentants des collectivités.
SI ON CONNAIT LE PLAN A, QUI EST LE RENVERSEMENT DU RÉGIME.
QUEL EST LE CONTENU DU PLAN B APRÈS SA FUITE ?
SI CETTE QUESTION NE TROUVE PAS L'ATTENTION QU'ELLE MÉRITE, C'EST QU'ON DOIT PAS AVOIR LES MÊMES VALEURS NI LA MÊME VISION.
ET SI ON NE PEUT PAS RASSURER LE PEUPLE, CELUI QUI VERSERA SON SANG ET RAMASSERA SES MORTS, SUR CE DÉTAILS DE TAILLE, EN QUOI SERIONS-NOUS DIFFÉRENT D'IOG ?
Faire de la politique n'est pas réagir à l'actualité, mais de prévoir l'avenir des peuples, c'est ainsi que je vois mon engagement et celui de notre mouvement.
CHURCHILL disait : "" Un bon politicien est celui qui est capable de prédire l’avenir et qui, par la suite, est également capable d’expliquer pourquoi les choses ne se sont pas passées comme il l’avait prédit.""
Ceux qui tout heureux d'apposer leur nom sur la liste des candidats à la députation et à qui l'UMP, revient donner des leçons sur une loi passée en 2008 sur la double Nationalité, dont le PRIDE exposait la perversité et les objectifs cachés à maintes reprises dans leurs articles et les débats sur le WEB pendant que toute l'opposition renflait sur la question, ou essayait d'ignorer cette relève trop illuminée à leurs gouts, est la preuve de l’absence totale de ce talent de prévoir les coups de l'adversaire dans notre milieu, dit opposant.Une lacune qu'il faudra bien combler et ça presse. Nous appelons les jeunes de notre génération a se débarrasser des dinosaures bloquant leur avenir, faire le ménage au sein de leur formation. La retraite n'a pas été instituée pour les animaux. La place des septuagénaires, tête de liste et président de la relève est sur les plages, sinon ça fait un brouillon contraste avec la définition du mot RELÈVE.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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