Durant la campagne du 8 au 22 Fév |
L’usage de la force contre un régime policier rodé à la répression bête et brutale, la facilité au détriment des conséquences d’une telle aventure, le génie de l’amateurisme au nom de la démocratie et la justice.
Avant de mobiliser toute l’opposition autour d’une stratégie commune, préfèrent déstabiliser le pays, semer la mort et l’insécurité, créer éventuellement un vide du pouvoir compliquant le choix du remplaçant et exacerbant les sentiments d’injustice entre les 3 communautés ; ce n’est qu’au prix de ce désordre, qu’ils promettent retrouver l’inspiration du dialogue. - Très rassurante cette « relève », n’est-ce pas !!!
Tout patriote se doit de refuser de cautionner cette prise en otage de la population au profit de la rétention tribale du pouvoir à la base de cette mobilisation comme annoncé par l’USN : "" Mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Ainsi l’égalité des chances est garantie."", en somme remplacer IOG par un cousin et nous voici au paradis. Du n’importe quoi !!!
Nos appels à la participation aux élections du 22 Février, boycotté durant 10 ans, misait sur les démonstrations de force populaire en faveur du changement, pour motiver l’union de toute l’opposition. En deux semaines de campagne, les braves ont prouvé au-delà de nos attentes, leurs déterminations à défier ce régime, de l’autre nous n’avons réussi qu’à renforcer l’égo de la vieille garde. Les marées humaines à chaque meeting, interprétées comme un soutien aux acteurs qu’à une cause. Comportement type, de gens sans vision nationale se croyant sorti de la cuisse de Jupiter.
Les mêmes bêtises répétées trop longtemps, enfantent la médiocrité collective, la déficience devient un naturel.
L'USN : Une coalition électorale, née le 8 Fév, supposé voir son terme le 22 Fév, semble bien partie pour prendre la relève de la défunte UAD. Ils continueront d’éviter les vrais défis de la recherche de solutions, en se cachant derrière la futilité d’un nouveau sigle et la fausse représentativité en attendant une révolution les invitant à s’étriper pour un fauteuil.
Certes, y a eu vol scandaleux d’une victoire à l’opposition, un autre mépris du peuple et les institutions de la République. Cet acte odieux ne peut être occulté, IOG en assumera tôt ou tard les conséquences.
- Mais est-ce pour autant une raison justifiant la déstabilisation du pays au seul profit des ambitions politiques d’un groupe ?
- Lorsqu’au sein d’une coalition limitée à la période d’une élection, constituée sur aucun programme ou la formation d’un gouvernement, deux personnalités de cette coalition se disputent le titre à la direction, se clamant les deux Président ; imaginez un instant cette même pathologie devant une vacance du pouvoir à la tête du pays !!! - Rien de rassurant.
- Lorsque ces acteurs déploient le même manque de jugement et d’éthique, critiqués durant des années, faisant croire qu’ils agiront autrement tout en proposant leurs frères, neveux, cousins et des criminels à la députation !!! - Supporter une telle mauvaise foi c’est faire preuve de naïveté ou de complaisance !!! – Rien de rassurant.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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Être en désaccord de temps à autres est ma foi un signe rassurant entre démocrates, le contraire serait inquiétant.
Renverser ce régime par la force s'il le faut en dernier recours n'est pas le sujet de nos inquiétudes, mais la nature du groupe nous menons dans cette voie ainsi que l’absence totale d'un consensus ou du moins un début de concertation sur un sujet aussi grave entre toutes les parties. Une improvisation à cet échelle est plus dangereuse que l'injustice dont on souhaite se départir.
Mobiliser le peuple lorsqu'ils sont incapables de mobiliser toute l'opposition par quel rationnel doit-on supporter cet amateurisme.
Et s'ils arrivaient à créer ce vide du pouvoir, IOG prenant l'avion stationné juste dans son arrière cours, l'intellectuel et le politique averti pourrait-il nous dire le contenu du Plan B selon ses sources ; que compte faire l'USN, qu'en t-il au programme pour autant qu'ils s'en aient un ?
De nos jours vous trouverez des Assureurs de risques sur les marcher, mais jamais du chaos, à moins d'être de ceux qui entrevois un espoir ou une renaissance dans tout chaos.
D'autres attendent toujours la démocratie suite à la fuite de Ben Ali et l'assassinat du Leadeur Kadhafi, tandis que la destitution de Moubarak avec une opposition dans la même situation de déliquescence que la notre ou le dialogue et la communication sont soient ; bannis, considérés comme un signe de faiblesse, une transaction douteuse ou un renoncement, a donné naissance à un Pharaon des temps modernes, se réveillant chaque matin avec un décret et un pouvoir de plus.
Contribuer à répéter nos propres erreurs et celles qui ailleurs ont toutes fini dans un cul de sac, n'est pas une option rassurante.
Nous exigeons une remise en question de notre savoir faire comme résistants, une table ronde entre toute l'opposition, une forme intelligente et concertée du processus de destitution de ce régime.
Comme décrit dans cet article, ce à quoi en vient d'assister entre le début février et le 22, au sein de l'USN est d'une médiocrité indigne d'une relève.
Nous sommes pas les seules à le penser, la preuve en sera faite aujourd'hui en comparant l'audience de l'USN, nos cameras seront sur place pour démentir la reprise des photos de la campagne.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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