Dioncounda Traoré : « Depuis le début de l’intervention française, je suis en train de chercher dans le dictionnaire le mot approprié pour remercier le président. Quand je l’aurai trouvé, je vous le dirai (rires). Pour le moment, il y a beaucoup de petits Maliens nés depuis la mort tragique de Damien Boiteux (NDLR : le pilote d’hélicoptère français tué dans les premières heures de l’opération) qui portent son prénom. Je crois que c’est une façon de perpétuer sa mémoire. Il n’y a aucune raison pour que le président François Hollande n’ait pas de nombreux homonymes au Mali.» - Si ce n'est à la parenthèse (rires), j'aurai imaginé ces propos venant d'un zombie à 4 pattes dans son vomie, contraint sous la torture à lire un texte faxé par la fameuse cellule Afrique.
La même partition des indignes de la race humaine, intentionnellement mis en valeur afin de rabaisser l'amour-propre de l'africain, forcer son subconscient au fatalisme, lui faire comprendre que quoiqu'il fasse son destin est et restera sujet aux intérêts et le bon vouloir des mêmes envahisseurs.
Rien de nouveau, un président de la trempe de tous ceux au pouvoir dans les anciennes colonies de la gaulle, nommé lui aussi représentant de tous les maliens sans consultation de ces derniers, pour légaliser une énième reconquête après la Côte d'Ivoire et la Libye : Mission accomplie au nom de l'escroquerie d'un combat anti-terroriste.
Depuis le 11 janvier 2013, en moins de 3 semaines, avec juste 2 à 3000 soldats selon diverses sources, une promenade santé sans résistance des dits sauvages islamistes armés jusqu’aux dents, il nous faudrait aujourd'hui croire à la libération éclaire de 16 millions de maliens, de toutes les grandes villes, ainsi qu'un territoire 2 fois plus grand que la France ; un exploit militaire confirmant le bien fondé du Prix Nobel de la Paix décerné dernièrement au collectif de l’Union Européenne malgré toutes les guerres et les millions de morts sur leurs passages.
Deux événements édifiants pour comprendre les jeux de coulisse malien
-- Le 21 mai 2012, juste 2 mois après le coup d'état contre cette jeune démocratie par une élite militaire instrumentalisée, ce vassal président intérimaire, se faisait agresser physiquement dans ses nouveaux quartiers par des soi-disant manifestants. On ne saura jamais, qui ils sont, comment eurent-ils accès à ces hauts lieux sans affronter la sécurité présidentielle et qu’est-il advenu de ces intrus ; à moins qu’il n’eut été un moyen d’intimidation d’un suppôt réticent, à qui on voulait notifier combien sa vie pesait dans la balance des intérêts, la peur étant une stratégie efficace pour tenir les domestiques en laisse.
-- Puis le 11 Décembre 2012, dérangeant sans doute lui aussi le projet d'invasion, le premier ministre du gouvernement intérimaire Cheick Modibo Diarra, ancien scientifique de la NASA, un peu trop aux faits de la basse besogne des vautours sur le continent, fût forcé à la démission par la même junte militaire au cœur du drame malien, remplacé quelques heures plus tard la même journée par Django Sissoko. Motifs officiels de l’éviction : « Cheick Modibo Diarra n'a pas rempli les deux missions qui lui étaient attribuées : la libération du Nord-Mali et l'organisation d'élections transparentes. Il travaillait pour son agenda personnel. » — Bakary Mariko, porte-parole de la junte malienne. Le fou rire n’est pas permis !!!
Mai 2003 au large de San Francisco ;
En campagne pour son 2ème mandat, le président américain George Bush à bord du porte-avion USS Abraham Lincoln de retour d'Irak, annonça à ses électeurs le succès de l’opération « Libération de l’Irak » : "Mission accomplie", fût son sésame.
- 10 années plus tard, l'Irak est au fin fond des abîmes de l'enfer, un gouvernement de traîtres isolés du peuple par les grandes murailles de la "Green Zone" construite par les américains, assure la privation du peuple de tous les droits et la vampirisation du pays,
- Des dizaines d'innocents trouvent la mort à tous les jours,
- Un peuple en manque de tout ; la sécurité, le développement, d'eau potable, de nourriture et médicaments, réduit à l'âge des pierres mais dont la propagande atlantiste projette l'image de sauvages réticents à la démocratie, à un point diabolique qu'ils trouveraient l'argent pour se payer des tonnes d'explosifs pour exterminer les leurs avec des voitures piégées à tous les coins des rues !!!
- Tandis que les envahisseurs se partagent les richesses de ce pays livré à d'anciens soldats recyclés dans des agences de sécurités qui changent de nom à chaque bavure filtrant l’embargo médiatique.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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